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Jordi Grau

Jordi Grau

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Tableau de bord

  • Premier article le 30/08/2008
  • Modérateur depuis le 24/04/2009
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Derniers commentaires



  • Jordi Grau Jordi Grau 16 juin 2018 23:21

    @Arthur Gohin

    C’est votre opinion, et bien entendu personne ne peut vous empêcher de la diffuser. Vous n’êtes d’ailleurs pas seul à le penser. Seulement cette opinion est - au moins en partie - inexacte. Elle pourrait se défendre, à la rigueur, pour les livres de philosophie qui traitent de problèmes très abstraits (du genre : Qu’est-ce que l’être ? Qu’est-ce que la vérité ?). Mais les philosophes s’intéressent aussi à des choses très concrètes - comme les inégalités sociales, par exemple, ou les catastrophes écologiques. Ils ne parlent donc pas sur du vide, mais sur le monde réel. Parfois, d’ailleurs, leurs discours peuvent avoir un impact non négligeable sur le monde réel. Les penseurs des lumières (Voltaire, Rousseau, Diderot...) et leurs prédécesseurs immédiats (Spinoza, Locke...) ont eu une influence politique importante aux 18ème et au 19ème siècle. Ils ont contribué à affaiblir le poids des Églises et à mettre en question la légitimité des pouvoirs politiques de leur temps. Ce n’est pas rien. Et ce travail de mise en question n’est pas terminé, loin de là.



  • Jordi Grau Jordi Grau 16 juin 2018 18:26

    @Zolko

    « Terrorisme intellectuel » ! Comme vous y allez ! Contrairement à M. Cespedes, philosophe hautement médiatique, je n’ai pratiquement aucune notoriété. Mes articles sur AgoraVox sont lus, au mieux, par quelques milliers de personnes, et celui-ci paraît bien parti pour être un bide total. Si quelqu’un a les moyens de terroriser l’esprit des autres, c’est bien M. Cespedes, pas moi.

    Ensuite, ce n’est pas moi qui associe M. Cespedes à des entreprises, institutions, organisations comme le Medef, le ministère de la défense, l’ambassade des USA, ainsi que plusieurs multinationales hautement malfaisantes comme la BNP : c’est lui-même qui s’en vante dans son site. Il est fier de donner des conférences dans tous ces lieux de pouvoir. Vous me direz qu’il en a le droit. Certes, mais alors qu’il n’aille pas prétendre qu’il incarne une philosophie « révolutionnaire » et qu’il méprise le « bla-bla superbement stérile des fils de bourgeois cultivés ». M. Cespedes est un philosophe parfaitement installé en plein cœur du système bourgeois, et s’il faisait peur aux oligarchies politiques, financières et médiatiques, il ne serait pas régulièrement invité par celles-ci à dispenser sa bonne parole. Et c’est ce monsieur qui prétend donner de leçons aux professeurs de philosophie, et stigmatiser la philosophie des copies de bac en la présentant comme une pensée faussement critique. Franchement, c’est le capital qui se moque de la charité !



  • Jordi Grau Jordi Grau 16 juin 2018 18:12

    @Zolko

    Bonjour.

    Comme votre commentaire est assez court, je pense que je vais pouvoir y répondre point par point.

    Personnellement, j’ai eu entre 5 et 7 en philo toute l’année, et au bac j’ai eu 14. Tout ce que la prof enseignait étaient des citations littérales de « philosophes » mais sans jamais faire « de la philosophie ». Comprenez-vous la différence ?

    Si ce que vous dites est vrai - et je ne vois pas de raison d’en douter - votre prof de philo était paresseuse ou incompétente. Oui, les mauvais profs de philo, cela existe ! Je n’ai jamais dit le contraire. Et si vous avez eu 14, c’est probablement que vous avez montré que vous saviez écrire un bon français, comprendre un sujet et construire un raisonnement. Si vous ne l’avez pas appris en cours de philo, probablement que vous deviez avoir dès avant la terminale une certaine culture générale qui vous préparait à faire une dissertation de philosophie convenable.

    "Au lieu d’inciter la profession à se mettre en question, vous allez probablement renforcer ses réflexes conservateurs et corporatistes"
     
    bingo : vous ne faites pas de la philosophie. Platon vous aurait fusillé pour dire une phrase pareil. Les philosophes Grecs se nommaient eux-même des cyniques : pensez-vous qu’un cynique aurait un réflexe corporatiste comme vous, là ? Vous êtes un sophiste, que les philosophes ont toujours combattu

    Je pense que Platon ne m’aurait pas fusillé, et ce pour trois raisons. D’abord (mais c’est anecdotique) parce qu’il n’y avait pas de fusil à l’époque. Ensuite, parce qu’une telle violence n’est pas digne d’un philosophe. Socrate ou Platon discute avec les sophistes, il les réfute, il ne les « fusille » pas. Enfin et surtout, je ne vois pas en quoi je suis un sophiste. Je crois que vous m’avez mal lu. Où ai-je écrit que moi, J. Grau, j’avais des réflexes corporatistes ? Si vous avez lu mon article jusqu’au bout, vous verrez que j’ai un certain recul vis-à-vis de l’éducation nationale, et vis-à-vis de ma profession en général. Ce dont je parle, c’est des réflexes corporatistes de la profession en général. Toute profession a tendance à faire corps lorsqu’elle se sent attaquée, et celle des profs de philo ne fait pas exception à la règle.

    Vous me direz que ce n’est pas très philosophique, et vous avez sans doute raison. Mais ignorez-vous que les êtres humains sont pétris de contradictions ? On peut avoir, à certains moments, une pensée philosophique, et puis oublier ses bonnes habitudes de penser dès qu’on se sent menacé. Il en va de même pour un médecin : même s’il sait très bien que l’alcool et le tabac sont nuisibles au-delà d’une petite quantité, il n’est pas toujours suffisamment raisonnable pour mettre en pratique son savoir. Platon lui-même parle de ce genre de distinction : il y a le médecin en tant que médecin, qui a forcément le souci de la santé humaine, et le médecin en tant qu’être humain, qui peut être en contradiction avec son propre savoir.

    Dernier point (mais c’est vraiment un détail) : tous les philosophes de la Grèce antique n’étaient pas des cyniques, il s’en faut de beaucoup ! Platon et ses disciples, par exemple, n’en étaient pas.



  • Jordi Grau Jordi Grau 29 mai 2018 19:19

    Plusieurs commentaires ont rappelé les turpitudes politico-financières de Dassault, grand corrupteur devant l’éternel.

    Je ne crois pas, en revanche, qu’on ait encore parlé de Dassault patron de presse. D’après notre ami S. Rakotarison, "Serge Dassault n’aurait jamais vraiment imposé ses caprices politiques en laissant une certaine autonomie à la rédaction. Ce devait être différent lorsqu’il était question d’affaires judiciaires ou de stratégies industrielles (on a parlé de certaines pressions sur la rédaction en août 2004 et en octobre 20008 (sic)).« Que tout cela est joliment (et rapidement) dit ! Si vous voulez avoir plus de précisions à ce sujet, je vous recommande cet article de l’association Acrimed. On peut y voir que les fameuses pressions n’étaient pas de simples rumeurs, et qu’elles n’ont pas eu simplement lieu en 2004 ou en 2008.

    Bref, je ne trouve pas que Serge Dassault ait été particulièrement »attachant", sauf si on prend ce terme comme synonyme de collant, difficile à récurer.



  • Jordi Grau Jordi Grau 22 mai 2018 23:01

    Merci pour cet article. Je suis assez étonné des commentaires, car à aucun moment vous ne dites que toutes les bandes de jeunes sont inoffensives. Vous dites seulement, en vous appuyant sur des sociologues, qu’il ne faut pas faire d’amalgames, mais distinguer des niveaux de délinquance et de violence. Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de choquant là-dedans, ni en quoi cela serait contredit par les faits. Citer des exemples de bandes ultra-violentes ne prouve pas qu’elles le soient toutes.

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