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Jordi Grau

Jordi Grau

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Tableau de bord

  • Premier article le 30/08/2008
  • Modérateur depuis le 24/04/2009
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Derniers commentaires



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 12:12

    @Zolko

    En disant que votre commentaire était assez court, je ne faisais aucune critique !

    Ensuite, je ne vois pas en quoi je ne me suis pas intéressé à vos idées. Au contraire, j’ai essayé de répondre à chacune d’entre elles du mieux que j’ai pu. Maintenant, il est vrai que je me suis un peu amusé à vous taquiner sur des détails (sur le fusil de Platon, par exemple), mais pour le reste, mais objections étaient tout à fait sérieuses. Franchement, j’ai l’impression que vous manquez d’humour et que vous cherchez à tout prix à avoir raison. Est-ce vraiment moi, le sophiste, dans cette histoire ?



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 12:07

    @Zolko

    Quelle violence, décidément ! Ce serait intéressant de comprendre pourquoi... Je peux comprendre que vous ayez de la rancœur vis-à-vis de votre prof de philo, mais je ne suis pas elle. J’ai l’impression que vous tombez dans le travers que vous me prêtez : la généralisation abusive.

    Quant à mes propos sur les tendances corporatistes inhérentes à chaque profession, j’avoue que je n’ai pas de preuve à ce sujet et qu’il s’agit peut-être d’une généralisation risquée. Mais il y a tout de même un raisonnement là-derrière et qui n’a rien à voir avec un quelconque syndicalisme (où allez-vous chercher tout ça ?). Mon raisonnement, c’est que des liens se créent entre personnes ayant une même profession, malgré tous les conflits ou les rivalités qui peuvent exister entre elles. Il est en effet plus facile de s’identifier à quelqu’un qui fait le même métier, parce qu’on a beaucoup de choses en commun avec lui. Par ailleurs, une profession c’est aussi un gagne-pain. Si quelqu’un attaque votre profession en disant qu’elle est inutile, voire nuisible, il se met spontanément à avoir peur. Il se dit (plus ou moins consciemment) : si tout le monde se met à penser ainsi, je vais me retrouver au chômage (ce qui, dans notre société, signifie non seulement moins d’argent, mais aussi moins de considération, voire une stigmatisation très dure à supporter). Bref, il est assez logique que toutes les professions oublient leurs conflits internes quand elles se sentent attaquées et qu’elles cherchent à se défendre par un réflexe corporatiste. Je ne prétends pas que mon argumentation soit une démonstration, mais vous ne pouvez pas la balayer d’un revers de la main.



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 11:58

    @Macondo

    Bonjour Macondo. J’avoue que, sur ce sujet, je suis presque aussi béotien que vous. Je crois savoir que ces questions étaient très présentes dans les années 60 et 70. Peut-être sont-elles inspirées par Nietzsche. Elles sont très utiles pour déceler les arrière-pensées qui sont souvent présentes dans les discours des gens de pouvoir (ou, d’un point de vue nietzschéen, chez ceux qui sont au contraire dominés). Par exemple, il est utile de savoir pour qui travaillent les « experts » en économie qu’on voit régulièrement à la télé et qui cherchent à nous persuader que les « réformes » visant à casser les protections sociales et les services publics sont « nécessaires ». Souvent, on s’aperçoit que ces gens ne sont pas seulement professeurs d’université, mais qu’ils travaillent pour des banques ou autres entreprises financières. Cf. à ce sujet le film Les nouveaux chiens de garde.

    Cela dit, le fait que quelqu’un occupe une position dominante (ou travaille pour les dominants) ne fait pas nécessairement de lui un menteur. J’en veux pour preuve le cas (il est vrai exceptionnel) du multimilliardaire Warren Buffett qui disait, il y a une dizaine d’années : « La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui la mène, et nous sommes en train de la gagner ».



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 11:49

    @Jason

    Merci pour ce commentaire, même si je trouve que vous êtes un peu trop dur vis-à-vis de ce pauvre Cespedes. Je ne suis pas sûr en effet que son article ait été inspiré par le Medef ou une autre de ces organisations qui l’invitent de temps en temps. Je crois surtout que M. Cespedes a été motivé à la fois par une indignation légitime (il y a effectivement des choses à critiquer dans le bac et dans l’éducation nationale) et par une vanité démesurée et source d’aveuglement.



  • Jordi Grau Jordi Grau 17 juin 2018 11:45

    @yapadekkoaqba

    Vaste débat que vous lancez là ! Merci en tout cas pour ces suggestions, car il y a effectivement un problème, bien souvent, dans les sujets proposés aux candidates et candidats. Soit ces sujets sont très proches de ce qui aura été vu en cours, et alors le danger c’est que les candidat(e)s se contentent de reproduire ce qu’ils auront appris par cœur. Soit ces sujets n’ont rien à voir avec une question de cours, et alors le danger c’est qu’ils soient mal compris, ou que les candidat(e)s ne savent pas comment faire pour utiliser leur cours de manière pertinente. J’avoue que c’est un réel problème et que je n’ai pas encore trouvé de solution parfaitement satisfaisante.

    Quant aux solutions que vous proposez, elles sont intéressantes mais ne vont pas de soi. Partir d’un exemple très précis, comme la limitation à 80 km/h, pourquoi pas ? Mais le danger, c’est alors que les candidats en restent juste au niveau de cet exemple et n’élargissent pas leur réflexion à un débat plus vaste sur les rapports complexes entre la loi, la liberté et la sécurité. Proposer aux candidates et aux candidats de choisir eux-mêmes leur sujet ? Dans l’absolu, je suis pour. Il m’arrive d’ailleurs de le faire durant l’année scolaire. Il faudrait cependant veiller à ce que les candidats et candidates ne se contentent pas d’apprendre par cœur à l’avance un sujet qu’ils n’auront pas réellement choisi.

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