Pour les pourris de fric qui s’envoient en l’air cosmique (pas comique), « quelle emprunte carbone » dites-vous, avec justesse ; ils empruntent, ils empruntent mais ne rembourseront jamais...
Eh, les nostalgiques, rappelez-vous, quand on était un « grand pays » on était nul au foot, c’est depuis qu’on est un pays nul qu’on est fort au foot ! Franchement, couper dans l’esprit de compétition sportive pour mesurer la valeur ou l’état d’un pays, quelle rigolade. On s’en branle. Et même l’eurovision, putain, seulement deuxième, marque la décadence de la France !
Je dirais que les résultats ne sont pas si mauvais, et qu’on s’en fout un peu étant donné qu’il n’y a pas eu de jeux olympiques. Les conditions dans lesquelles s’est passée cette mascarade de jeu, sans rien qui rappelle (même si depuis longtemps, l’olympisme est moribond) de quelconques « jeux » en font un non évènement. Le vainqueur français du slalom l’a dit avec une belle franchise « vous savez au village olympique ce n’est pas vraiment le fête, mais on trouvera peut-être une bouteille de champagne pour fêter la médaille... » Les jeux sans jeu, sans rencontre, sans échange des athlètes entre eux ne sont rien ou ne sont que la triste réalité du monde : de la performance, rien que de la performance. On a fait comme si... Les pauvres athlètes qui se sont préparés pour une compétition qu’ils ne peuvent pas vivre au-delà de leur « rendement », quelle tristesse...