Dans la première assez longue intervention de Mélenchon à propos de l’Ukraine, ce qu’il a dit est de la part d’un futur président, très « raisonnable » comme dirait Raoult.
En ce qui concerne le Covid (je suis un non injecté qui analyse ce qui s’est passé en termes tout à fait de « complot ») LFI s’est fait enfumer. Piégée elle aussi par ce passage à l’école primaire des années 60/70 qui a instillé une vénération de la science et surtout des « scientifiques ». Pasteur, Calmette et Guérin, Koch sur les buvards avec des hagiographies résumées ainsi que l’histoire de la découverte de la pénicilline par sérendipité par Fleming et les illustrations de tout le bonheur annoncé par une société technologique.
Ils ont fait l’erreur de ne pas voir le réel (ce qui peut bien sûr faire douter de leur capacité à mesurer la puissance de l’ennemi qu’ils se proposent de combattre) et aussi de se tromper pour une bonne part sur la nature des contestataires.
Mais finalement, ils ne sont pas ceux qui ont le plus mal réagi concernant les passes auxquels ils se sont fermement opposés. Ce qui dans l’ambiance générale n’est pas si mal.
A gauche, dans le système électoraliste qu’on connaît, un seul vote possible : Mélenchon.
Quand, à la chute du mur, l’ex-union soviétique sombrait dans le chaos à un point inimaginable, l’indifférence de l’intelligentsia occidentale et des peuples occidentaux fut totale. Pourtant, ce n’était pas seulement des dirigeants « totalitaires » qui souffraient mais bel et bien des populations qui se sont retrouvées dans d’incroyables tourmentes quasi apocalyptiques.
Il faut à ce propos lire « La fin de l’homme rouge » de Svetlana Alexievitch.
@alinea alors autant qu’ils soient mauvais, les vôtres, qu’ils échappent au
formatage, aux valeurs de merde, et vaille que vaille aillent à leur
vie, comme l’humain l’a toujours fait !
ben oui, même à la laïque on peut dire que les derniers seront les premiers.