@Lynwec Moins pourri en ce qui concerne le renouvellement des chambres, peut-être, mais à quoi ça sert ? Le mandat très court du président, qui, quand il se représente est d’à peine trois ans puisque la dernière année est une année de campagne, puis le renouvellement des chambres font que ce pays n’a jamais de vraie stabilité politique, ou plutôt qu’il a une stabilité dans l’état profond, ce qui est le but recherché, (et sans doute ce qui a fait capoté la candidature Sanders qui pour le coup aurait pu être légèrement déstabilisante pour l’establishment) , en dehors des élus « du peuple » qui jouent le plus souvent les idiots utiles, président compris.
@mac Je répondais seulement à votre idée de secret de l’isoloir pour les députés qui ne me semblait pas pertinente. Effectivement le système de la Vème République impose une assemblée acquise à l’exécutif. Ce qui d’ailleurs s’est renforcé avec le quinquennat et la concordance des élections présidentielles et législatives pour la même durée. Avec le septennat, le président élu dissolvait la chambre et obtenait une majorité qui lui était favorable. Mais il était quand même tenu de faire attention à l’opinion, car au bout de 5 ans, c’est à dire deux ans avant sa possible réélection présidentielle, les députés revenaient devant les électeurs et il pouvait perdre sa majorité. C’est arrivé pendant les deux mandats de Mitterrand et sous le mandat de Chirac après une dissolution hasardeuse. Mais avec la quinquennat, l’assemblée est devenue une chambre d’enregistrement. C’est peut-être pour cela que les États-uniens, sans que la démocratie véritable en soit tellement améliorée, font des élections de mi-mandat. Donc, ce n’est pas une question de secret de l’isoloir, c’est une question constitutionnelle.
Ben oui, j’arrête de discuter petite boutique dès que je parle à quelqu’un qui, même s’il tempête contre certains aspects de ce qui se passe — maintenant avec le covid, mais avec d’autres choses avant — si je sens qu’il n’admet pas la volonté de contrôle de la population, le flicage généralisé, le fascisme des dirigeants et l’extraordinaire pouvoirs des « firmes » sur le politique et sur nos vies.