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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 25 octobre 2008 21:58

    Une des voies de la sortie de crise serait de déconnecter le système industriel du système financier par le remplacement de l’actionnariat via la bourse par des systèmes de prêts (réels et sérieux) garantis par l’Etat ; Ainsi les industries n’auraient plus à dégager des bénéfices exhorbitants pour les fonds d’investisssement et pourraient prévoir à long terme.

    Il est clair que par ailleurs le retour du service public au public est indispensable.

    Que le privé s’occupe des biens non vitaux, et les services publics de ce qui est indispensable à la vie. (énergie, eau, biens de santé, etc.).
    Chacun son domaine. L’état ne peut organiser la créativité individuelle, mais le marché ne peut réguler la vie.

    Quant à la France, avec un neu-neu à sa tête, en pleine tempête, on est foutu. Toutes ses mesures qu’il prend ne font que renforcer l’impact du privé dans l’économie. Que se soit des prêts sans contrepartie, des exonérations qui ne résolvent rien, en bref augmenter l’offre (aides aux industriels, qui ne font qu’augmenter les trous de budget) alors que c’est la demande qui est en défaut. De plus, il profite de la crise pour accroître ses réformes anti-sociales (travail le dimanche, réduction du nombre de profs, réforme des hôpitaux, privatisation de la poste, réforme de la justice, etc.)

    Ce n’est pas le capitalisme qu’il va remettre à plat, mais le pays qu’il va mettre à plat.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 25 octobre 2008 17:45

    Entre le tout marché et le tout état, ou bien entre le tout à la consommation et le tout à l’écologie, il y a je pense la question de la justice. Justice sociale et sociétale.

    Comment prôner la frugalité lorsque les élites montrent l’hybris de leur propre démesure ? Quel sens a notre société ,
    Voulons-nous une population esclave au service de Princes d’Argent ? Un monde où la plus atroce misère côtoie l’insolence d’une richesse infinie ?
    Qu’est-ce que l’humanité, quel est son but ? Sa finalité ultime ?

    Qui éprouve du plaisir à voir tomber autrui sans que lui-même ne soit touché, et quel en est le sens ?

    La société qui s’écroule est bien celle-ci, où l’avoir était devenu la quête suprême.

    Mais n’est-ce pas plus important d’avoir des vrais amis qu’un 4x4 toute option ?

    N’est-il pas plus important de partager, y compris le peu que l’on a, que de garder pour soi, dans la solitude de l’avoir la planète tout entière ?

    Dans une période de crise, je crois que l’essentiel, le seul vrai, c’est la solidarité, avec les autres que l’on aime, quoiqu’il arrive, et d’être capable d’ouvrir sa porte à celui qui échoue, celle qui frappe à la porte pour ne pas dormir la nuit dehors, car rien ne dit que demain celui-ci, celle-là, ne sera pas nous-même.

    Les gouvernements s’agitent en tous sens, et disent n’importe quoi pour que nous ne paniquions pas, c’est leur rôle. Mais si demain nous perdons tout, seule l’entraide, entre nous, nous sauvera de la misère et de la famine.

    Si les institutions éclatent en plein vol, il reste pour chacun le lien qu’il a avec lui-même, le fil rouge intérieur qui le tient, et les liens que nous pouvons tisser avec qui nous aimons.

    Le reste est de l’ordre du système, et celui-ci déraille.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 29 août 2008 01:09

    Je pense que cette perte est la raison pour laquelle un modèle est nécessaire.

    Non pas un modèle au sens du "modèle japonais", ou "scandinave", mais un modèle en quelque sorte au sens de la physique. Un modèle qui questionne la réalité et est capable de se transformer lorsque des écarts significatifs sont visibles, qui soit à la fois a priori et aposteriori.

    Les tranformations sociétales dites de modernisation font qu’effectivement la part de création devient intellectuelle plutôt que matérielle, ce qui signifie l’exclusion d’une part importante de la population, non formée , et rend le travail précaire du fait de sa fluidité (on a plus un emploi, on participe à un projet, celui-ci finit, il faut en trouver un autre). Et le résultat du travail intellectuel échappe à celui qui l’a réalisé, l’idée échappe à son créateur pour aller dans les mains de l’employeur (le copyright à la place du droit d’auteur).

    Le résultat est qu’une grande part de la richesse produite ne sert qu’à augmenter l’accumulation d’une minorité qui de son argent ne sait que faire, hormis le placer pour qu’il rapporte davantage.

    Le modèle à créer réside à envisager une société où tous puissent vivre dans le développemnt personel, et interpersonnel, sans avoir à détruire l’autre, sans avoir à s’ennorgueillir d’avoir un 4x4 plus gros que la yacht du voisin, lui même bien mieux qu’un jet privé. Ce qui retombe en pluie fine par les Nike plus grosses que le MP3 du pote d’à côté bien mieux que l’’Ipod de l’autre abruti...

    Je pense qu’une société peut perdurer si elle est capable de dépasser ses propres barrières. La notre est double, sociale et écologique. Nous sommes confrontés à une raréfaction des ressources qui doit faire infléchir notre façon de vivre. Donc trouver un type de société où la partage sera une valeur plus fondamentale que la possession. Où la liberté intérieure et d’expression de soi l’emportera sur la liberté de commander.

    Je sais que c’est une utopie, mais elles sont nécesaires, à condition également de savoir que leur réalisation est impossible, comme la vérité fondamentale, que l’on cherche toujours et que l’on ne trouve jamais.






  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 août 2008 22:50

    Il n’en reste pas moins que des tendances dangereuses peuvent se faire jour, comme chez Spanair où les difficultés économiques poussent à minimiser les incidents techniques.
    Avant de décoller, le MD-82 avait eu ue première avarie (détection d’une surchauffe), qui a été corrigée par la déconexion du détecteur, non obligatoire d’après les normes. Par ailleurs l’un des moteurs présentait des anomalies depuis un mois (dossier présenté par le quotidien "El Mundo").
    Je ne dis pas qu’il y a un lien avec l’accident survenu ensuite, mais il est certain que chercher une cause de surchauffe aurait duré plus longtemps que d’incriminer le capteur. La disponibilité a été privilégiée sur la sécurité, même si ce la ne constitue pas une faute en soi.
    Comme pour les lois, il y a l’esprit des normes, et la lettre. ils respectent tous la lettre, mais une compagnie dans un état délicat au niveau financier, et qui n’a pas connu d’accident majeur, aura tendance à pousser le bouchon jusqu’à tendre, voire dépassser, une limite pour le coup inacceptable.

    Ce sont les pilotes, les membres de l’équipage, et les passagers qui prennent les risques sur leur vie, pas les dirigeants.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 2 août 2008 10:12

    Magnifique système où des godasses produites par des esclaves, conçues par des hyperstressés, promues par des hyperactifs hystériques sont achetées par des néocrétins, le tout  pour alimenter la manne détenue par des  des pervers addictifs au fric à tout prix.


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