Il est effrayant de voir sur ce sujet des attaques graves, personnelles et infondées.
Mais cela n’est pas sans intérêt, notamment vis-à-vis de la censure européenne.
J’en réfère à un autre article sur agoravox : ici
Le mécanisme est le suivant : une personne dénonce un fait de censure d’un réseau, censure qui a pour but d’empêcher la libre expression des citoyens, au prétexte que des utilisateurs sont malfaisants, ce qui constitue un recul fondamental des libertés. Au lieu de répondre à ses arguments, on utilise le prétexte du mauvais usage par certains usagers pour associer le lanceur d’alerte à ces derniers en l’accusant d’en être complice, voir d’être lui-même un utilisateur malfaisant, bien sûr sans aunue preuve.
Avec les nouvelles mesures, il ne reste qu’à celui qui l’accuse de devenir délateur auprès des autorités et d’interdire sa parole.
Celui qui critique la censure sera accusé d’être un malfrat, celui qui critique Israël d’être un terroriste antisémite, celui qui critique le capitalisme de porte atteinte à la démocratie, celui qui critique l’Union européenne d’être un ennemi à la solde de la Russie.
Ainsi s’établit un système totalitaire d’extrême centre où seule la pensée colinéaire à la doxa sera discible à l’exclusion de toute autre.
L’inquisition avait fait exactement la même chose avec Galileo Galilei, l’acusant de constester le système aristotélicien et donc d’être un hérétique. L’Occident par là renonce à ce qui avait fait sa grandeur, accepter la pensée critique basée sur l’analyse du réel dégagée de toute idéologie a priori. Justement à partir de Galileo Galilei « et pourtant elle tourne ! ».
La neo-idéologie occidentale n’est plus en effet basée sur la recherche des faits, de la vérité, mais des affabulations que les hauts dirigeants, téléguidés par la haute finance, inventent pour mieux nous faire accepter notre élimination.
Regardons les choes en face : destruction de la santé (par la rareté des mèdecins par exemple), destruction de l’agriculture qui entraîne une hausse des prix, puis la pénurie, destruction de la llberté de penser (ce dont nous parlons), destruction du droit de se loger (par l’imposition de normes de plus en plus drastiques), etc.
Le programme de Davos demande une population anesthésiée, oublieuse d’elle-même, désolidarisée, intellectuellement détruite, administrée par des psychopathes dangereux, et essaie de contrer toute contestation. Sauf qu’à un certain dégrès d’hybris, cela ne fonctionne plus car cela devient évident. D’où l’énervement des élites et leur besoin de détruire les moyens de communication qu’eux-mêmes ont créés. Sauf que ceux qui les détiennent ont besoin de ces moyens pour faire du profit.
La contradiction surgit alors entre censure au carré et profits immatériels.Le turbo-capitalisme entre dans une zone de turbulence qui peut lui faire faire n’importe quoi.
Alors merci pour les délateurs de nourrir la réflexion collective, face à ce qui en en train de se jouer.
Je trouve votre article très intéressant.
Concernant l’art contemporain, je suis d’accord et pas d’accord. Il reste de nombreux domaines où l’art contemporain reste créatif et entraine le rêve, la surprise, l’autrement que soi-même, l’élan vers l’imaginaire. De vraies œuvres créées par de vrais artistes.
C’est la partie visible, institutionnelle, que je nommerais plutôt « néo-duchampisme » qui relève de la supercherie, de ce que j’appelle la « plus-value immatérielle ». Vous achetez un radiateur électrique*, par exemple, vous le mettez au Musée, vous l’intitulez « Point médiant », avec un texte sibyllin, (« Point Médian représente le signe du mouvement dans l’immobilité en rapport avec le sens de la linéarité du temps, à la base du questionnement de tout être humain sur son devenir », par exemple) si vous avez un nom reconnu, vous pouvez le vendre plusieurs centaines de milliers d’euros ou plus suivant votre cote. Vous créez de la plus-value et vous contentez les institutions.
La trans-formation que vous dénoncez n’est pas tant celle des mœurs, que celle du passage d’un capitalisme matériel à immatériel, qui permet de ne plus utiliser la main d’œuvre désormais pour lui inutile.
Il s’agit alors d’éliminer progressivement les classes moyennes et laborieuses, d’éclater les solidarités, de déclasser une partie de la société, désormais considérée comme archaïque, dépassée, voire inutile. L’ouverture des JO constitue en cela un signe, un message, envoyé à ces couches dominées de la population. en leur disant : votre culture n’a pas de valeur, vous n’êtes rien. La culture inclusive exclut, et à dessein, ces strates de la population afin qu’elles se sentent déconsidérées. Il ne s’agit d’ouvrir des droits à des minorités, il s’agit d’afficher une rupture de valeur. Le message est alors le suivant : « vos valeurs ne sont pas les nôtres car elles ne valent rien, vous, spectateurs des classes dominées, n’êtes rien, et nous sommes tout ».
Ce n’est pas Macron, qui décide cela, il n’est qu’un vecteur. C’est l’oligarchie techno-pharmaco-financière qui veut optimiser ses profits via l’élimination du matériel.
D’ailleurs ceci, vous le notez à raison dans votre article : il s’agit bien d’un turbo-capitalisme techno-centré. Turbo-capitalisme qui peut à terme déboucher sur une société fasciste qui finira par nier les droits de l’homme à ceux qu’elle exclut, comme à Gaza, qui peut être vu comme un laboratoire.
Il est de la plus haute importance que nous puissions réfléchir à ces phénomènes à la fois nouveaux, brusques, complexes, afin d’alerter et de trouver des moyens d’en contrer l’évolution délétère.
_
* Je ne dis pas cela par hasard, j’avais vu exposé un radiateur électrique, semblable à celui que j’avais chez moi, au Grand Palais à une FIAC (je ne sais plus en quelle année c’était, mais le ministre de la culture de l’époque, Jacques Toubon, semblait avoir été touché par la grâce devant cette œuvre. Je n’étais qu’un témoin anonyme). Par contre le titre et le texte sont hors de ma mémoire et réinventés.
@titi
Vous parlez de Gaza ?
Ah non, pardon, bien sûr, eux, les Israéliens, ils ont le droit.
En tant qu’occidentaux, ils ont le droit d’exterminer, de tuer, de piller, de torturer, qui bon leur semble.
Triste époque que la nôtre.
Merci pour cet article.
Pour avoir le teste intégral, désormais dans le domaine public, c’est ici.
Elle va loin, très loin.
On peut ne pas être d’accord avec elle, mais elle donne à réfléchir.
D’une manière générale, elle se méfie du collectif, qui d’après elle tue la pensée juste, et écarte de la vérité.
Pour ma part, je pense au contraire qu’une civilisation s’élève grâce aux efforts combinés d’êtres qui peuvent à plusieurs faire ce ce qu’un seul ne peut pas.
Mais il y faut des conditions particulières ans lesquelles on tombe dans l’oppression du collectif sur l’individu. Une association libre d’individus libres qui peuvent à tout moment décider de se séparer également librement.
Pour Simone Weil, ce sont des revues qui peuvent contribuer aux débats sans entrave de leur fonctionnement :
« Hors du Parlement, comme il existerait des revues d’idées, il y aurait tout naturellement autour d’elles des milieux. Mais ces milieux devraient être maintenus à l’état de fluidité. C’est la fluidité qui distingue du parti un milieu d’affinité et l’empêche d’avoir une influence mauvaise. »
De nos jours, les revus ou ce qui en tient lieu, le système communication est entièrement dominé, non pas par les partis, mais par les intérêts d’une minorité financière qui devient en elle-même un système totalitaire.
Il faudrait alors supprimer à la fois les partis et le système de communication tel qu’il est aujourd’hui.
Au delà des considérations morales, qui sont légitimes tant l’élite transnationale est transgressive, mais c’est un autre débat, il y a je crois un problème de forme.
Ils ont mélangé un spectacle solennel comme une ouverture des JO avec la sous-culture médiatico-industriello-commerciale.
Il n’y a pas de choix esthétique, mais un bric-à-brac dont le sommet est représenté par Aya Nakamura, mélangeant la splendeur du lieu, l’austérité de la garde républicaine avec une « Musik » hyper agressive basée sur la sous-culture des banlieues états-uniennes dans un langage que seuls quelques locaux de ces contrées comprennent.
Quant à la Cène, c’est surtout une représentation hyper-kitsch d’un mythe fondateur de la chrétienté. Sans être ni chrétien ni croyant, toute personne saine peut y voir un sacrilège. D’autant plus qu’il est donné dans le cadre médiatiquement sacré de l’ouverture des JO. C’est la consécration d’un sacrilège.
Cela signifie que nos élites elles-mêmes sont complètement déstructurées, sans critère esthétique, sans valeur, sans rien, hormis les sommes astronomiques dépensées que va payer la population française qui constituent de fait le seul et unique critère.
Le problème n’est pas tant le wok(en)isme que cette absence totale de sens. On est au-delà, ou en-deça, de ce que nommait Guy Debord, la société du spectacle. C’est la quantité à tout prix qui est le seul garant de la réussite d’une exhibition pour nos élites transnationales.
Par exemple, un chant traditionnel malien ou africain en général a beaucoup plus d’intensité humaine, de profondeur, de beauté, qu’une prestation violente d’une chanteuse américanisée d’origine malienne. Si la France avait voulu faire honneur à l’Afrique à laquelle elle doit beaucoup, cela aurait eu du sens (critiqué probablement par l’extrême droite), elle aurait pu choisir cette voix-ci. Mais ce n’est pas la France qui a choisi, sa population étant réduite au néant.
Cette ouverture olympique constitue de ce fait un symptôme et il est bien qu’une partie éclairée de la population s’en rende compte.
Pendant les jeux, il faut fuir la France.
Les événements actuels montrent que l’oligarchie n’hésite plus devant la négation totale des volontés des peuples à l’émancipation.
Elle affichait autrefois la démocratie comme but et moyen, mais devient progressivement une entité mafieuse. Un totalitarisme d’extrême centre. Tous ceux qui contestent son pouvoir sans borne, qui aujourd’hui est celui de la destruction des peuples, sont éliminés, politiquement, socialement, médiatiquement ou physiquement.
Le reconduction de la hyène, l’attentat contre Trump et la reconduction du gouvernement macron sont des signes de ce durcissement de l’appareil oligarchique, qui n’a plus comme limite l’expression de la volonté des peuples, mais passe outrageusement outre, quitte à ce que cela devienne évident.
Tant qu’ils maîtrisaient, plus ou moins, l’orientation des scrutins, ils pouvaient faire semblant. Au fur et à mesure de la montée de la conscience, malgré tout, de la population du danger que représente pour elle l’élite oligarchique, ils se passent des faux-semblants.
Il est fort probable que le nouveau premier ministre soit un macronien, voire Attal lui-même.
Quant à Macron lui-même, c’est un bon cheval pour l’oligarchie, car sans amour propre et avec un narcissisme à toute épreuve. Ses échecs politiques n’ont sur lui pas plus d’effet que l’eau de la pluie sur un canard.
@Nicolas36
Si les médias, qui appartiennent à des entités capitalistes, sont de gauche, alors le capitalisme est à gauche.
Ce qui n’est pas forcément faux, tant que cette gauche ne remet pas en cause le capitalisme, donc n’est pas vraiment à gauche.
Pourquoi le capitalisme est-il devenu à gauche ? Cela tient de la transformation de celui-ci qui est passé du matériel à l’immatériel, ce qui lui permet de ne plus avoir besoin d’une main d’oeuvre de masse, obéissante et disciplinée, ni d’une consomation matérielle, mais d’une consommation immatérielle. D’où la libération sur les moeurs. La gauche dont il s’agit est une gauche sociétale-antisociale. Non d’une gauche sociale.
C’est cette dernière qui devrait retrouver le sens de l’histoire et des priorités du moment.
L’urgence est sociale. L’urgence est la réappropriation des services publics. Et seule une vraie gauche peut y répondre.
@Jean-Paul Foscarvel
Un « r » a disparu du premier mot.
J’ai erré un instant dans l’air du temps.
Bonjou
Je suis d’accord.
Il existe même une recommandation européenne sur l’usage du vélo. Ici. Ils proposent même d’étendre l’usage du vélo aux personnes âgées avec des problèmes de mobilité.
L’argument sous-jacent est économique. Cela rapporte d’équiper un vélocipédiste. Il faut créer des structures de services. Il est dans le marché.
Le piéton ? Il ne dépense rien, ne rapporte rien, est hors marché. Il n’est rien. On peut donc le bousculer, le renverser, l’écraser, le tuer.
Pourtant, c’est lui le vrai écolo. En contact avec la nature, à la même vitesse que certains animaux, sans les affoler. Tandis que les vélocipédistes en grande vitesse créent de la poussière, arrachent les herbes, et troublent les animaux, dans les chemins. Et dans la ville, il s’adapte sans avoir besoin d’infrastructure qui finissent par encombrer les villes. Mais non, il doit dégager pour faire place aux nouveaux occupants et se faire bousculer par eux avec l’aval de la morale en vogue (« c’est bon pour la planète »).
Il est temps de dire « non au vélocipédisme ! »
@Jean-Paul Foscarvel
Précision : En fin de video, il est envisagé une démission de Macron, qui lui empêche de finir son mandat, pour se représenter, ce qui pourrait rester constitutionnel.
Un point de vue intéressant, rejoignant quelque peu votre hypothèse, est celui de Regis de Castenau, sous le site « vu du droit »
La présentation et la video sont ici.
Le PS est entré définitivement dans la lutte anti-sociale au service de la ploutocratie.
RG est le symbole de ce parti, ultralibéral, européeiste, technocratique, belliciste, atlantiste, aux ordres de l’oligarchie, du capitalisme immatériel, de la big pharma, des Gafas, contre la population, les paysans, les ouvriers ou ce qu’il en reste, les classes moyennes en voie de paupérisation.
Détruire le patimoine populaire, détruire les solidarités, détruire les services publics, détruire la santé, l’éducation, les transports, la sécurité sociale, et tout donner au privé.
Imposer un modèle au monde et faire la guerre aux pays qui contestent l’ordre étatsunien, faire le leçon aux autres en même temps que l’on ferme les yeux sur un génocide, et à la fin interdire toute expression divergente de la doxa ultra-libérale.
C’est ce que représente RG, fils de son père, anti-communiste absolu, qui poursuit l’oeuvre de désocialisation de l’humanité. Il est l’équivalent de Nuland en France.
Il n’y a désormais plus d’écart entre le PS et les macroniens, l’affaire est entendue.
Cette élection ne changera rien dans la mesure où le parlement ne sert quasiment à rien.
Même si un déferlement de voix par exemple pour l’UPR, a lieu, cela n’aura aucune influence sur le fonctionnement de l’UE. Cela pourra peut-être avoir des répercutions en France. La seule utilité du vote est d’envoyer un message à nos dirigeants, qui seront incapables de le décrypter.
Tous ceux qui disent « une Europe plus humaine, plus verte, plus joyeuse, plus pacifique, plus ouverte, plus animalière, plus responsable, plus sociale, plus sociétale, plus guerrière, plus armée, plus sécurisée, plus fermée, plus surveillée, plus sévère, plus prospère, plus anti-sociale, plus compétitive, plus innovante, plus technologisée, etc. » sont des bonimeuteurs. C’est la Commission qui décide, point barre.
Les raisons fondamentales en sont que d’une part le palement n’a aucune possibilité d’initiative : il approuve ou rejette les textes issus de la Commision et seulement d’elle et d’autre part l’approbation se fait à la majorité simple et le rejet à la majorité des inscrits. C’est une chambre d’enregistrement.
Il est quasiment impossible que le parlement rejette une proposition
de la Commission. Il n’y a aucun caractère démocratique dans la
procédure d’adoption du Parlement qui est un vrai labyrinthe.
Voici la procédure (traité sur le fonctionnement de l’UE) :
"Article 294
(ex-article 251 TCE)
1. Lorsque, dans les traités, il est fait référence à la procédure législative ordinaire pour l’adoption d’un acte, la procédure suivante est applicable.
2. La Commission présente une proposition au Parlement européen et au Conseil.
Première lecture
3. Le Parlement européen arrête sa position en première lecture et la transmet au Conseil.
4. Si le Conseil approuve la position du Parlement européen, l’acte concerné est adopté dans la formulation qui correspond à la position du Parlement européen.
5. Si le Conseil n’approuve pas la position du Parlement européen, il adopte sa position en première lecture et la transmet au Parlement européen.
6. Le Conseil informe pleinement le Parlement européen des raisons qui l’ont conduit à adopter sa position en première lecture. La Commission informe pleinement le Parlement européen de sa position.
Deuxième lecture
7. Si, dans un délai de trois mois après cette transmission, le Parlement européen :
a) approuve la position du Conseil en première lecture ou ne s’est pas prononcé, l’acte concerné est réputé adopté dans la formulation qui correspond à la position du Conseil ;
b) rejette, à la majorité des membres qui le composent, la position du Conseil en première lecture, l’acte proposé est réputé non adopté ;
c) propose, à la majorité des membres qui le composent, des amendements à la position du Conseil en première lecture, le texte ainsi amendé est transmis au Conseil et à la Commission, qui émet un avis sur ces amendements.
8. Si, dans un délai de trois mois après réception des amendements du Parlement européen, le Conseil, statuant à la majorité qualifiée :
a) approuve tous ces amendements, l’acte concerné est réputé adopté ;
b) n’approuve pas tous les amendements, le président du Conseil, en accord avec le président du Parlement européen, convoque le comité de conciliation dans un délai de six semaines.
9. Le Conseil statue à l’unanimité sur les amendements ayant fait l’objet d’un avis négatif de la Commission.
Conciliation
10. Le comité de conciliation, qui réunit les membres du Conseil ou leurs représentants et autant de membres représentant le Parlement européen, a pour mission d’aboutir à un accord sur un projet commun à la majorité qualifiée des membres du Conseil ou de leurs représentants et à la majorité des membres représentant le Parlement européen dans un délai de six semaines à partir de sa convocation, sur la base des positions du Parlement européen et du Conseil en deuxième lecture.
11. La Commission participe aux travaux du comité de conciliation et prend toute initiative nécessaire en vue de promouvoir un rapprochement des positions du Parlement européen et du Conseil.
12. Si, dans un délai de six semaines après sa convocation, le comité de conciliation n’approuve pas de projet commun, l’acte proposé est réputé non adopté.
Troisième lecture
13. Si, dans ce délai, le comité de conciliation approuve un projet commun, le Parlement européen et le Conseil disposent chacun d’un délai de six semaines à compter de cette approbation pour adopter l’acte concerné conformément à ce projet, le Parlement européen statuant à la majorité des suffrages exprimés et le Conseil à la majorité qualifiée. À défaut, l’acte proposé est réputé non adopté.
14. Les délais de trois mois et de six semaines visés au présent article sont prolongés respectivement d’un mois et de deux semaines au maximum à l’initiative du Parlement européen ou du Conseil.
Dispositions particulières
15. Lorsque, dans les cas prévus par les traités, un acte législatif est soumis à la procédure législative ordinaire sur initiative d’un groupe d’États membres, sur recommandation de la Banque centrale européenne ou sur demande de la Cour de justice, le paragraphe 2, le paragraphe 6, deuxième phrase, et le paragraphe 9 ne sont pas applicables.
Dans ces cas, le Parlement européen et le Conseil transmettent à la Commission le projet d’acte ainsi que leurs positions en première et deuxième lectures. Le Parlement européen ou le Conseil peut demander l’avis de la Commission tout au long de la procédure, avis que la Commission peut également émettre de sa propre initiative. Elle peut également, si elle l’estime nécessaire, participer au comité de conciliation conformément au paragraphe 11."
Les mythes de l’UE, démocratie, paix, État de droit, prospérité, sont en train de s’effondrer les uns après les autres.
Ce crime est tout simplement le remplacement de l’État de droit, avec des relations internationales basées sur le droit, par un État mafieux, avec des relations internationales régies par des règles, comme avec la mafia, celles-ci étant définies par l’État le plus fort. La règle principale d’un système mafieux est l’Omerta, et celui ou celle qui enfreint cette règle est puni de mort. L’autre règle est celle du consensus, c’est-à-dire l’accord imposé par le plus fort. De la même manière, ceux qui l’enfreignent sont punis de mort.
Voilà où en est l’Occident, mais au lieu de rassembler, un tel comportement, délibéré, presque en en mode ouvert, ne fait que repousser ce que j’appellerais désormais l’Autre-qu’occident, ceux qui finissent par être révulsés de ces façons mafieuses de se comporter.
Ce sont ces « petits » gestes qui finissent par décrédibiliser complètement l’Occident qui passe ainsi d’un modèle civilisationnel à une anti-civilisation. Ce sont des pas qui le font avancer vers son propre anéantissement.
Le stade suivant (ultime ? Mais le système a toujours des innovations dans son sac) sera celui de l’abolition des États-nations remplacés par des entités sans aucune pouvoir.
Le vrai pouvoir sera alors celui direct de l’oligarchie via ses entités financiaro-post-industrielles (high tech, pharma, etc.), comme BlackRock, Alphabet (Google), Pfizer, et d’autres.
La régionalisation de l’UE est une des clefs de ce nouveau paradigme.
Bien entendu, tout sera privatisé, y compris l’enseignement (immatériel), la police, la justice, la santé, et tout ce qui reste des services publics qui disparaîtront.
La population n’aura d’autre choix que de se soumettre à ces entités privées, ou de disparaître physiquement.
@C BARRATIER
Une démocratie sanglante et meurtrière, telle que vous semblez la souhaiter, s’appelle du fascisme.
On dirait du Netanyahou !
C’est le reflet d’une nouvelle fragilité.
Autrefois, cela n’aurait eu aucun impact.
Aujourd’hui, comme tout est numérisé et passe par les ondes electromagnétiques, la perte de celles-ci peut entraîner une situation désastreuse, à la fois économiques, mais presque de survie.
Perte des ondes électromagnétiques signifie perte des communications, d’internet, de gestion des échanges, de transport, du système de livraison, etc.
Sans internet ni téléphone, il n’y a plus de liaisons, plus de commandes, plus de livraison, perte des stocks, jusqu’à la famine.
Avec l’argent uniquement numérique, les voitures connectées, les frigos cybernétiquement autonomes, les ascenseurs intelligents, ce serait encore pire.
Plus nous sommes technologisés, plus nous sommes fragiles.
@titi
Le Mexique plus sûr que la France !
Alors là, chapeau !
Pourquoi pas la Colombie plus sûre que la Suisse, tant que vous y êtes ?
@Sirius
Merci pour le lien qui introduit l’ouvrage.
On peut trouver le livre ici :
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
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