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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 avril 2010 12:16

    Très bon article qui remet les choses en place.

    La priorité des élites est leur enrichissement personnel, quoique cela coûte à la population.

    Ils utilisent la politique et les finance publiques à ces fins là.

    En menaçant de partir en cas d’impôts trop lourds, en manipulant les lois, en lobyisant les gouvernements, en prenant les places clés dans les banques, les banques centrales, et les institutions, en développant l’idéologie libérale, et pire aujourd’hui en se servant de la crise qu’ils ont créée pour accroître la pression sur les populations qui n’en peuvent plus.

    Les solutions existent pour éviter la catastrophe, mais elles passent toutes par une redistribution de la répartition capital-travail en faveur de ce dernier, et les élites, tant financières que politiques n’en veulent pas. Ils iront donc jusqu’au bout en essayant de sauver leur mise, leurs châteaux, leurs yachts, leurs grosses berlines et leurs jets privés.

    Ils ont assez nui, il faut les virer.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 avril 2010 11:53

    Parler de communisme a propos de l’Union Soviétique est un abus de langage (du leur de l’époque - du leurre de l’époque). Il s’agissait plutôt d’un système hiérarchique proche des monarchies de parti lié à un hyper-centralisme économique. Je le nommerais soviétisme.

    Le capitalisme, lui, a plusieurs phases :
    -le mode de la création (XIX°, début vingtième) où il crée de nouvelles technologies, de jeunes entreprises,
    -le mode de la construction où il déploie les infrastructures,
    -le mode de la consolidation, correspondant aux trente glorieuses,
    -le mode de la destruction créatrice (époque schumpétérienne), où l’innovation est conjointe à des destructions, qui entraîne de profondes mutations,
    -le mode de la destruction destructrice, actuel en Europe, où la création financière correspond à une destruction d’emploi et d’entreprises sans compensation (seul le licenciement rapporte).
    Si nous sommes, ce que je crois, à une époque de destruction destructrice, il est bien nécessaire de changer de paradigme socio-économique.
    Le soviétisme en a été un, qui a échoué. cela ne signifie pas que Marx a échoué, mais que certaines données du marxisme sont à revoir, ce qui est la moindre des choses.

    Marx en tant qu’hégélien considérait que le communisme constituait la fin de la dialectique historique, et que son arrivée était inéluctable compte tenu des contradictions internes du capitalisme. Je pense que c’était là sa grande erreur.

    Il y faut Habermas et Adorno :
    avec habermas, on apprend que les mouvements de l’histoire sont certes analysables dans une théorie du dévelopement, mais les événements sont imprévisibles, et le chemin historique réel est indéterminé.
    Avec Adorno, la dialectique de l’histoire n’a pas de fin, à la fois en terme de finalité, et en terme de but à atteindre qui nous figerait dans un monde anhistorique.

    Pour revenir au capitalisme, c’est à nous, aujourd’hui, avec nos connaissances, notre intelligence (si, si, ça existe), nos outils conceptuels dont fait partie le marxisme renouvelé dans sa capacité à analyser les bases fondamentales de l’économie (Le Capital) - en comprenant les nouveaux mécanismes de création de plus-value - , notre imagination, de créer de nouvelles bases d’une société humaine, non fondée sur l’argent, mais sur l’homme et son environnement.

    S’il n’y a pas de fin de l’histoire, il y a bien fin des civilisations, des systèmes. Ceux-ci s’effondrent lorsque les élites préfèrent leur propre intérêt plutôt que celui de la collectivité et lorsque cette collectivité, la population bernée, ne réagit pas.

    Avec les élites que nous savons être ce qu’elles sont et l’état de notre population, toute la question est de savoir si nous sauront agir intelligement et nous sauver nous-mêmes, ou pas.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 février 2010 11:51

    J’ajouterais que nous sommes à l’époque de l’acheter-jeter.

    D’ailleurs, le fait d’aduler un jour un super-héros que l’on enferme ensuite fait partie intégrante de ce mécanisme : l’acteur lui-même est objet de consommation.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 février 2010 11:45

    La consommation (la sommation des cons), est basée sur l’insatisfaction du désir.

    Il s’agit d’attirer le consommateur via son désir, y compris bien sûr le désir sexuel. Mais il s’agit surtout de le dévier. Il n’est pas question de prôner l’amour libre, mais l’achat.

    la voiture, le MP3, l’écran plat, devient « cet obscur objet du désir », qui ne passe jamais à l’acte, et pour cause. Car l’acte de plaisir coupe la chaîne du désir inassouvi. Il faut la déception progressive que provoque la réalisation de l’achat pour qu’un autre intervienne.

    La voiture n’est pas si puissante, le MP3 n’est pas si beau, l’écran plat n’est pas si grand. D’où l’évolution lente et constante des technologies. Non pas un saut techno, puis la stablité, mais une progression qui incite toujours à acheter (le désir), puis remplacer (la déception), mais profondément, jamais l’acte de satisfaction qui bloque le processus.

    C’est dans ce sens que les acteurs (de pub) se doivent d’être des modèles de non assouvissement, pour vanter ce que Deleuze appelait « les machines désirantes ».

    Nous sommes bien à l’ère du capitalisme schizophrénique, et voir dans les transports la foule branchée sur ses machines (la mode est au moins 2 à la fois) est un spectacle hallucinant. Par contre, l’échange d’une parole avec un être réel sans passer par la machine devient une impossibilité. Comment ne pas voir qu’il s’agit d’une imposture, où on fait croire que seule la communication payante a de la valeur.

    Triste 49° parallèle !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 13 février 2010 18:48

    C’est très exactement ce qu’est en train de mettre en place de gouvernement :

    - Réduction des aides à la santé, à terme suppression de la sécurité sociale
    - destruction de l’hôpital public
    - augmentation du temps de travail annuel (suppression des RTT)
    - augmentation de la durée de travail pendant la vie (40, 41, 42, ... jusqu’où ?)
    - politique de management par le stress (ça, c’est la partie MEDEF)
    - Réduction des revenus par l’accroissement des taxes, puis la baisse des pensions
    - etc.

    Si avec cela l’espérance de vie ne finit pas par baisser, c’est à n’y rien comprendre !

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