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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 mai 2010 12:44

    Très bon article bien renseigné.
    La recherche privée s’occupe de la profitabilité des découvertes, pas de leur utilité humaine.
    Dans l’industrie pharmaceutique par exemple, la recherche se portera sur les produits à haute valeur ajoutée pour des clients aisés, ou le renouvellement sans effet d’amélioration de médicaments tombés dans le domaine public, et n’investira pas dans des recherches concernant des maladies répandues, mais de pauvres (le paludisme).
    Dans l’automobile, les recherches R&D concernent des gadgets électroniques (rendant les voitures "imbricolables), plutôt que des solutions énergétiques viables.
    En gros, l’industrie optimise ses gains, et non (si l’on raisonne global), l’amélioration de l’IDH (Indice de Développement Humain).

    Quant aux Grandes Ecoles, si en leur temps elles ont eu une utilité (lorsque les industries intégraient et créaient de nouvelles techniques), elles sont devenues des créatrices de managers issus de la bourgeoisie via les chemins nécessaires à leur intégration (entré via tel Lycée de prestige, avec sélection des intrants par cooptation par exemple), prêts à toute soumission, convaincus de faire partie de l’élite. Ces gens-là sont conçus pour pouvoir sans souci licencier ou casser de la populace sans état d’âme si nécessaire. Ces Ecoles sont prévues pour cela, pas pour favoriser l’imagination créatrice.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 25 mai 2010 15:16

    La lutte de classe ne se situe plus entres les organisations (partis, syndicats, etc.), mais en leur sein.
    A force de se rencontrer, de se fréquenter, de partager les plateaux télé, les grands dirigeants finissent par partager y compris le mépris pour ceux qui se trouvent éloignés de leur cercle.
    Alors, si entre eux tout va bien, pourquoi provoquer des bisbilles inutiles ?
    Au fond, chacun est flatté d’être reconnu par l’autre, et nul n’en a à faire de la population du pays qui s’enfonce dans le chaos.
    Alors, la population réelle doit trouver d’autres moyens pour se faire entendre, et vite.
    Aux USA eux-mêmes, une personnalité comme Howard Zinn, a insufflé le désordre contre le chaos institutionnel, peut-être une voie à suivre.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 8 mai 2010 13:46

    Il est évident qu’une beauté cosmétique ne peut être le fait d’une vraie pensée écologique.

    Au contraire, Coline Serreau apparaît, sur cette photo, magnifique. Elle allie la sincérité de la démarche à celle du corps.

    La silicone, la chimie, l’épilation, produisent des corps lisses, des corps-image, des corps icônes. C’est-à-dire des corps sans histoire, des corps sans âme.

    Entre l’abolition de toute anomalie signifiant une histoire, et le branchement permanent sur les objets de la modernité (MP3, iphone, etc.), la modernité capitaliste réalise ce que Gilles Deleuze nomme « le corps sans organe », l’œuf.

    La perfection esthétique à laquelle vous vous référez est celle de l’œuf, parfait, sans histoire, sans cicatrice, sans aspérité... sans vie. (Il ne s’agit pas de l’œuf comme futur d’une vie à venir (qui elle sera imparfaite et organique), mais de l’œuf comme objet sans échange avec l’extérieur.)

    Il est heureux que les partisans du bio ne soient pas de cette engeance !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 avril 2010 12:16

    Très bon article qui remet les choses en place.

    La priorité des élites est leur enrichissement personnel, quoique cela coûte à la population.

    Ils utilisent la politique et les finance publiques à ces fins là.

    En menaçant de partir en cas d’impôts trop lourds, en manipulant les lois, en lobyisant les gouvernements, en prenant les places clés dans les banques, les banques centrales, et les institutions, en développant l’idéologie libérale, et pire aujourd’hui en se servant de la crise qu’ils ont créée pour accroître la pression sur les populations qui n’en peuvent plus.

    Les solutions existent pour éviter la catastrophe, mais elles passent toutes par une redistribution de la répartition capital-travail en faveur de ce dernier, et les élites, tant financières que politiques n’en veulent pas. Ils iront donc jusqu’au bout en essayant de sauver leur mise, leurs châteaux, leurs yachts, leurs grosses berlines et leurs jets privés.

    Ils ont assez nui, il faut les virer.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 avril 2010 11:53

    Parler de communisme a propos de l’Union Soviétique est un abus de langage (du leur de l’époque - du leurre de l’époque). Il s’agissait plutôt d’un système hiérarchique proche des monarchies de parti lié à un hyper-centralisme économique. Je le nommerais soviétisme.

    Le capitalisme, lui, a plusieurs phases :
    -le mode de la création (XIX°, début vingtième) où il crée de nouvelles technologies, de jeunes entreprises,
    -le mode de la construction où il déploie les infrastructures,
    -le mode de la consolidation, correspondant aux trente glorieuses,
    -le mode de la destruction créatrice (époque schumpétérienne), où l’innovation est conjointe à des destructions, qui entraîne de profondes mutations,
    -le mode de la destruction destructrice, actuel en Europe, où la création financière correspond à une destruction d’emploi et d’entreprises sans compensation (seul le licenciement rapporte).
    Si nous sommes, ce que je crois, à une époque de destruction destructrice, il est bien nécessaire de changer de paradigme socio-économique.
    Le soviétisme en a été un, qui a échoué. cela ne signifie pas que Marx a échoué, mais que certaines données du marxisme sont à revoir, ce qui est la moindre des choses.

    Marx en tant qu’hégélien considérait que le communisme constituait la fin de la dialectique historique, et que son arrivée était inéluctable compte tenu des contradictions internes du capitalisme. Je pense que c’était là sa grande erreur.

    Il y faut Habermas et Adorno :
    avec habermas, on apprend que les mouvements de l’histoire sont certes analysables dans une théorie du dévelopement, mais les événements sont imprévisibles, et le chemin historique réel est indéterminé.
    Avec Adorno, la dialectique de l’histoire n’a pas de fin, à la fois en terme de finalité, et en terme de but à atteindre qui nous figerait dans un monde anhistorique.

    Pour revenir au capitalisme, c’est à nous, aujourd’hui, avec nos connaissances, notre intelligence (si, si, ça existe), nos outils conceptuels dont fait partie le marxisme renouvelé dans sa capacité à analyser les bases fondamentales de l’économie (Le Capital) - en comprenant les nouveaux mécanismes de création de plus-value - , notre imagination, de créer de nouvelles bases d’une société humaine, non fondée sur l’argent, mais sur l’homme et son environnement.

    S’il n’y a pas de fin de l’histoire, il y a bien fin des civilisations, des systèmes. Ceux-ci s’effondrent lorsque les élites préfèrent leur propre intérêt plutôt que celui de la collectivité et lorsque cette collectivité, la population bernée, ne réagit pas.

    Avec les élites que nous savons être ce qu’elles sont et l’état de notre population, toute la question est de savoir si nous sauront agir intelligement et nous sauver nous-mêmes, ou pas.

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