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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
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Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 27 novembre 2006 16:51

    @Mélanie,

    Merci de votre réponse. Il y a peu de personnes qui peuvent se sortir du modèle de pensée selon lequel le travail consiste uniquement en certaines activités répertoriées de très longue date, voire depuis la nuit des temps. On en arrive à la situation qui fait que certains membres d’une communauté décident (ou ont décidé il y a fort longtemps) de ce qui a de la valeur et de ce qui n’en a pas. La grande difficulté sera de faire entrer ces activités « non marchandes » dans la sphère marchande. Il faudra du temps, mais je pense que c’est possible.



  • Jason Nicolas 25 novembre 2006 00:02

    Bon article qui fait réfléchir. Mais est-ce vraiment, ou sera-ce comme vous l’entendez ?

    L’homme n’est pas fait pour travailler, la preuve c’est que ça la fatigue, disait un humoriste du début du siècle dernier. Derrière la boutade il y a une grande part de vérité. De source de fatigue physique, le travail est devenu une cause de fatigue nerveuse, mentale, parfois extrême, souvent intolérable. Parmi tous les fatigués, vous placez les gratte-papiers parmi les inutiles. Vous oubliez une fonction importante de ces tâches inutiles, qui, soit dit au passage, ne sont pas limitées aux bureaucrates. Toutes ces personnes consomment. Ils sont les acteurs des cycles économiques, et vous dites fort bien que l’on pourrait les payer à ne rien faire, dans le sens classique du terme, càd ne rien produire dans l’économie marchande. Oui, pourquoi pas, mais qui les entretiendra ? Notons aussi que les inactifs qui sont des travailleurs potentiels et reçoivent une aide de l’état participent au maintien d’un salaire minimum général dans le marché du travail. Et ils consomment (souvent des produits importés, j’en conviens), mais ils consomment. De plus, cette intervention empêche les salaires de devenir extrêmement bas (même si le SMIC est une honte aujourd’hui, il y a pire...).

    Vous dites que le chômeur travaille d’une manière ou d’une autre... mais ses activités ne sont pas rémunérées. Cela est parfaitement vrai. Il n’est pas le seul à « travailler gratis ». Pensons à toutes les activités, par exemple domestiques ou sociales, qui ne sont jamais prises en compte. L’économiste américain Gary S. Becker a essayé, avec quelques autres peut-être, de mettre un coût sur certaines activités domestiques et sociales non reconnues comme ayant une valeur comparable à celle du travail classique. Il a même sorti le concept de « human capital » qui a fait rugir les penseurs européens. Concept délicat, visant à établir une unité de compte pour les tâches nécessaires pour la survie d’une communauté, mais non rémunérées. Cela mène à dire que le travail classique, rémunéré par l’employeur cache en fait de très nombreuses autres tâches, coûteuses en temps immobilisé, et qui ne sont jamais prises en compte. Si l’on établissait une unité de compte pour toutes les tâches réelles qui sont occasionnées par un poste de travail, les salaires réels devraient sans doute être triplés sinon plus. Il en est de même pour l’enseignement, la recherche, les institutions qui garantissent le fonctionnement des règles économiques (ordre social, ministères, tribunaux, etc), si tous ces coûts supportés par la communauté devaient être facturés à leur coût réel aux employeurs, ils pourraient mettre la clé sous la porte. Le monde du travail est en réalité un monstre d’injustice économique. Et pourtant ça marche (mal, très mal) mais ça marche. Nos sociétés sont paradoxales.

    Quant aux robots dont vous parlez, il suffit de les taxer à hauteur de, mettons un robot remplaçant cinq personnes, et le tour est joué. Mais qui passera de telles lois ? On sait où vont les profits ainsi encaissés... en investissements bien sûr !

    Selon vos spécialistes, les suicides augmenteront dans les années à venir. Pas nécessairement ; si une communauté décide de mettre l’économie à jour et de la contraindre au service des majorités. Mais j’entends le tollé général d’ici. Mettons au grand jour le travail caché et non payé, et tout le monde sera occupé. Les gens le sont déjà. Payons-les ! Mais les comptabilités publiques et privées seraient entièrement à refaire, l’économie à réinventer. Pas possible, utopique.



  • Jason Nicolas 24 novembre 2006 12:24

    Merci pour cet article qui semble très bien informé. J’ajouterai, à propos des lobbies, un article de la Zeit (Hamburg) repris par Courrier International du 9/11/06, dans lequel il est fait état des activités d’un tout petit bureau, le Bureau Européen des Unions de Consommateurs (BEUC), dans lequel une poignée de spécialistes fait face à « plus de 15.000 lobbyistes à oeuvrer pour faire entendre la voix des secteurs industriel et agricole... » Dans la métaphore du renard libre dans le poulailler libre, les renards sont plus nombreux que les poulets (ou les oies ?)

    Qant à M. Seillière qui a ses entrées auprès du très conservateur (pour ne pas dire plus) Barroso, il continue à imposer sa partition à l’Europe. Et, ce qu’il y de consternant, c’est que personne,dans cette affaire ne se soit indigné (à ma connaissance,jusque-là) d’un tel procédé.

    Est-ce là l’ouverture européenne ?



  • Jason Nicolas 20 novembre 2006 17:55

    Monsieur,

    Les profits des entreprises ne sont pas scandaleux (jugement moral), mais ce sont des excédents nécessaires qui peuvent être employés à faire tout ce que les chefs d’entreprises désirent dans le cadre des lois, y compris s’attribuer des émoluments pharaoniques, comme c’est le cas aux USA, par exemple (et en Europe un peu moins).

    Le capitalisme moderne a toujours voulu sortir du social, c’est à dire ignorer les impacts de ses activités sur la société où l’activité profitable était exercée. La question que je me pose est : de quel droit (moral) un entrepreneur exerce-t-il son activité dans une société donnée, et avec l’autorisation de qui ? et pour y faire quoi exactement ? Quel va être l’impact social, économique, écologique, anthropologique même, de cette activité ? Qui en décide ? L’entrepreneur va et vient dans une communauté donnée, entre et sort comme dans un moulin, fait et défait ce qui lui plait sur le plan économique, et c’est tout à fait normal ? Cet entrepreneur est à l’origine de changements sociaux d’une extrême ampleur parfois, cause des changements de moeurs (alimentaires, vestimentaires, familiaux etc), module les institutions à sa guise (modernité oblige), entre autres l’enseignement, etc ; et personne n’y trouve rien à redire... Le capitalisme règne en roi, et l’intendance suivra. Qui civilisera ce Moloch ?

    Le capitalisme crée des surplus colossaux qui sont la plupart du temps dilapidés, ou au mieux très mal employés. Le travail est un ingrédient nécessaire dans cette machine infernale, et ceux qui le produisent sont trop souvent ignorés par les petits comités de chiens savants qui se réunissent dans les endroits cachés de la planète. Décidément, le capitalisme est bien trop sérieux pour être confié à des capitalistes, ou pire, à des financiers. Quant aux profits, c’est le sommet de l’iceberg.



  • Jason Nicolas 18 novembre 2006 17:38

    @ Marsupilami et autres...

    Vous avez le droit de jouer avec les hochets qui vous conviennent. J’attire votre attention sur les quelques 200.000 (chiffre à vérifier) produits chimiques que l’UE voulait répertorier et ainsi forcer les industries chimiques à regarder de plus près quant à leur nocivité à long terme. Comme par hasard le dossier semble oublié.

    Savez-vous que par le port d’Amsterdam (plus grand port d’Europe) transitent des millions de tonnes de soja en provenance d’amérique latine, produit dans des conditions inconnues, vérifiées par qui ? et qui finissent dans votre chaîne alimentaire ? Regardez les chaînes de télé étrangères, lisez des journaux autres que ceux de l’hexagone, vous y découvrirez d’autres thèmes que ceux à la mode en Frane, et qui font une utile diversion.

    Merci pour le « dégage ».

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