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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
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Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 27 décembre 2006 13:33

    Oui, vous avez mille fois raison ! Mais le tout consiste à convaincre (ou forcer ?) les artisans du bâtiment à utiliser ces techniques. Or, tout ce qui est nouveau, si cela n’augmente pas le coût de 30 à 40% pour le client, vous aurez un tir de barrage de la part des installateurs. Car, ce qui compte pour eux, ce ne sont pas les économies d’énergie pour le client (qu’ils ne reverront jamais), mais l’encaissement ici et maintenant. En laissant faire le marché fixé par les artisans et les marchands de matériaux, vous n’avancerez pas. Quant aux subventions, elles finissent dans les poches des artisans, et le tour est joué..

    Je suis pessimiste, direz-vous, mais j’ai vécu ces situations directement. Les normes d’isolation des toitures et plafonds de maisons individuelles vont être changées (exit les fibres de verre et de roche). Allez voir les prix des nouveaux matériaux plus performants. Et tout est dit.



  • Jason Nicolas 27 décembre 2006 11:47

    Le point de vue d’un sceptique : Le gouvernement de l’Europe n’offre jusqu’ici qu’une forme incertaine, pas encore accomplie du pacte social. Comment cette Europe peut-elle se poser en garant ou en défenseur de l’intérêt général ? Intérêt général , but ultime, absolu, et étant la raison d’être incontournable de tout gouvernement démocratique. De plus, on est en droit d’attendre que les minorités économiques ne soient pas lésées.

    Jusqu’ici, la somme (le gouvernement européen) ne peut prouver clairement qu’elle donne de meilleurs résultats que les parties (les états membres). Cette Europe qui n’a pas encore entièrement démontré sa légitimité, ni morale, ni politique et qui peine extrêmement à exprimer des balbutiements économiques. Gérer l’Europe comme un méga-état avec seulement 24.000 fonctionnaires n’est qu’un progrès technique et financier des plus médiocre.

    Le marché, fétiche des économistes néo-classiques et hochet des technorates engendre la concurrence sauvage et non la coopération ; et crée, obligatoirement, le contraire du but recherché d’un mieux être pour les citoyens. Ce marché « ouvert » continuera de s’opposer, parfois brutalement, à une Europe que l’on nous promet, harmonieuse et idéale bercée par « le doux commerce » cher aux Lumières.

    Ces hiatus permanents entre les efforts demandés (aux états, aux groupes socioprofessionnels, aux personnes) et les résultats obtenus ne sont rien moins que consternants.

    On peut légitimement désespérer de voir un jour prendre forme cette nébuleuse incertaine où triomphent déjà de façon éclatante les intérêts particuliers, et cela bien au-dessus de l’intérêt général.

    Pour que cette Europe arrive à graver des contours certains, il lui faudra traverser des maladies infantiles, et passer par une croissance et des sacrifices sans doute douloureux. Ce dont ses partisans se gardent bien de nous parler ; tout simplement parce qu’ils n’en savent rien.



  • Jason Nicolas 26 décembre 2006 16:52

    @ docdory,

    Lisez bien l’histoire de la confédération helvétique, surtout pendant la guerre de 40. De plus, le vote a été accordé aux femmes vers les années 70. Il est vrai qu’en France ce fut vers 1945 (peu de différence).

    Pour moi, la Suisse n’a jamais été un modèle de tolérance, à en juger par les opinions de quelques helvètes que j’ai rencontrés, et qui ont fui leur pays...



  • Jason Nicolas 21 décembre 2006 16:26

    M. Reboul, vous pouvez m’accuser d’être anti- européen, ce faisant, vous rejoignez le clan des jeteurs d’anathèmes. Bienvenue au club, mais c’est regrettable.

    Il n’en reste pas moins vrai que le langage de M. Juncker était celui s’adressant à de petits enfants pris sur le fait de n’avoir pas écouté les conseile de Papa. Je n’excomunie pas le Luxembourg, mais son porte-parole et son ton vis à vis de son partenaire français, ton que j’ai trouvé humiliant.



  • Jason Nicolas 21 décembre 2006 14:43

    M. Reboul, vous avez bien raison d’en parler maintenant.

    Il fallait entendre le ton arrogant et humiliant pour les Français du père fouettard M. Juncker après le refus français d’accepter ce texte obscur, en mai 2005 ! Souvenez-vous.

    J’ai été abasourdi par l’audace qui consistait à demander un vote par référendum sur un texte aussi volumineux, complexe et aux conxéquences incertaines, dont une poignée de fonctionnaires seulement pouvaient saisir les tenants et les aboutissants.

    Je ne suis pas le seul à penser qu’il faut avancer à petits pas dans cette affaire. Si l’Europe doit se construire, elle ne se bâtira pas au pas de charge. Pour faire simple, disons qu’elle a le devoir de faire ses preuves.

    Dans un autre papier, sur ces pages, quelqu’un nous parlait du précédent du Deutsche Zollverein (union douanière pilotée par la Prusse, grosso modo de 1820 à 1860), dont le ténor était l’économiste allemand List, partisan d’une REGULATION des marchés accompagnant l’union douanière qui a précédé l’unification allemande de 1870.

    Commençons par éliminer les quelques 15.000 lobbyistes (non prévus dans le traité en question, TCE) et les éminences grises des grands groupes et du patronat européen qui ont leurs entrées auprès de certains responsables. L’union européenne peut se faire au coup par coup, par traités portant sur des cas bien concrets, qu’il serait urgent d’examiner : harmonisation fiscale, concurrence dans les transports, harmonisation des normes, que sais-je encore... L’accord REACH portant sur le contrôle d’inocuité des produits chimiques en circulation, récemment passé et en discussion depuis 7 ans, n’a pas eu besoin d’une constitution/usine à gaz pour être(finalement) accepté. Voter sur une liste de projets concrets, OUI. Voter sur un chèque en blanc, NON.

    Non, la globalisation, la mondialisation, les spectres d’apocalypse et menaces diverses ne chasseront pas le bon sens et surtout la prudence dans une conjoncture si mauvaise.

    Quant à M. Juncker, qu’il pérore dans son Luxembourg natal et aille se faire cuire un oeuf !

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