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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
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Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 23 mars 2007 14:46

    Au siècle dernier, du temps que j’habitais dans ce pays de cocagne nord-américain qui, grâce à sa roublardise fait honte au reste du monde (selon les dires du-banquier-invité-à-la-radio), il était possible aux particuliers trop endettés de se déclarer en faillite personnelle.

    La France, grande imitatrice et admiratrice des pratiques états-uniennes, devrait adopter dare dare de tels principes. Qu’en pensez-vous messieurs les banquiers ?

    Ben oui, selon un adage bien gaulois, on ne peut avoir le beurre... Et après tout, les affaires, c’est bien simple, c’est l’argent des autres, disait-on déjà à l’époque de Zola.

    Bah, on n’est pas si en retard que ça, va.



  • Jason Nicolas 23 mars 2007 10:50

    Bonjour,

    Vous dites : « Avez-vous d’autres propositions pour encourager la solidarité entre les peuples européens ? »

    Oui, donner au parlement européen (donc élu par les populations) la primauté qui lui revient. J’ai vu le reportage d’Arte mercredi soir sur le fonctionement de l’UE. On voudrait dégoûter le citoyen lambda d’y participer qu’on ne s’y serait pas mieux pris. Je sais, les reportages d’Arte sont souvent mauvais.

    Mais quand même. On y montre un M. Barroso pilotant un bateau ivre, concédant du bout des lèvres que le parlement aurait peut-être son mot à dire, se félicitant de l’accord avec la Chine entrant en vigueur en 2008 sur l’ouverture des frontières en matière de produits textiles (réciprocité dans cet échange ?, que non), parlant ad nauseam du marché intérieur qui serait un remède à tous les maux, déclarant qu’il ne fait pas de morale (ah, tiens), et que si Hewlett-Packard licencie, il s’en fout royalement (il le dit dans sa conférence de presse).

    Que la directive Bolkestein est toujours en discussion, soit. On l’espérait morte, car inapplicable au vu de la mosaïque des législations, des normes, des langues, des responsabilités juridiques, de la fiscalité. Comme le soulignait un vieux routier de la diplomatie (Jean François-Poncet, je crois), il fallait en même temps, et même avant de rassembler autant de monde, construire une machine commune harmonisant les procédures, lois, normes, etc. Mais à la place, je note qu’on se livre à ces envolées lyriques sur l’avenir des peuples, la paix, la solidarité, le progrès, l’épouvantail de la mondialisation, etc. dignes du Nième congrès d’une sorte de Soviet suprême Européen.

    Les échanges avec la Chine. La balance des paiements avec ce pays est-elle équilibrée ? Va-t-on, nous européens, par un jeu de billard à trois bandes, via la prospérité de la Chine, financer le déficit US ? Parlons-en SVP ! Puisqu’on prône la prépondérance de l’économique. Mais même là on est face à un vide effroyable.

    Les fonctionnaires européens s’étonnent du mauvais acceuil fait à leurs trouvailles. Quand on voit le sourire béat et ennuyé de M. Blair écouter distraitement les députés européens, et que le reportage passe rapidement sur ses résultats nuls à la présidence, on est à la fois stupéfait et en colère. Qu’attendre de tels partenaires qui ont un droit de veto sur toute décision, et qui s’en servent parce que seul le volet commerce les intéresse. Que les mécontents s’en aillent !

    M. l’auteur, vous rejetez les plans de l’organisation européenne sur le citoyen de base, alors qu’une pléthore de spécialistes, de professionnels de la chose devraient plancher jour et nuit sur ce sujet. Le commerce galope et la politique stagne. Le travail est fixe (malgré les ordinateurs), le capital est mobile. Et le nombre d’habitants en Europe ne fait qu’amplifier le phénomène. Je vous retourne la question : que proposez-vous ?

    .



  • Jason Nicolas 23 janvier 2007 16:02

    Sur le mode facétieux : Vérité en deçà des Pyrénnées, erreur au-delà (ou lycée de Versailles comme disait Béru).

    Sur le mode sérieux. On peut parler de vérité des faits : observables, constructions logiques et cohérence des systèmes formels, sciences exactes. Les religions ne sont ni vraies ni fausses, elles sont révélées et basées sur les croyanes de ceux qui les pratiquent. La théologie, ou raisonnement sur les religions, n’est ni vraie ni fausse. Elle va parler de révélation, de miracles, de foi, d’existence de Dieu, etc. Mais ne peut en aucun cas se prévaloir du critère de vérité.

    Je vous prends au mot : démontrez, si vous le pouvez, qu’une religion a quoi que ce soit à voir avec la vérité. Parlez plutôt de croyance, mais non de vérité. Mais ne vous méprenez pas sur mon propos, il y a des croyances parfaitement respectables, même si les faits sur lesquels elles sont bâties sont contestables.



  • Jason Nicolas 23 janvier 2007 12:32

    Bonjour M. Reboul,

    Je vous cite : "Votre article, juste dans ce qu’il rapporte, fait à mon sens l’impasse sur une divergence principielle entre la démarche politique de NS et celle de SR qui explique du reste qu’elle n’ait pas encore précisé son projet,... Cette différence réside dans le projet de SR de démocratie participative en cours, partie prenante de sa campagne..."

    Dans votre commentaire vous avez le grand mérite de mettre l’accent sur le phénomène de ce que l’on pourrait appeler « l’avant et l’après » élections. C’est une différence « principielle » qui est à l’œuvre.

    On peut voir que SR fait une campagne non conventionnelle, beaucoup plus libre quant à la forme et au discours invitant d’emblée à la participation, puis promettant de la continuer après son élection. Cela restera à voir, vu nos institutions et les pratiques et procédures de gouvernement, dont on ne nous dit pas qu’elles changeront, jusque-là.

    La campagne de NS est basée sur un discours plus autoritaire et engagé dans le cadre des procédures existantes, des lois et règlements. Sans doute plus rassurant pour l’électorat qu’il courtise. Il ne faut pas oublier que c’est le ministre de l’intérieur qui parle et qui doit ménager sa droite ainsi que garder une certaine ligne sur l’insécurité, l’immigration et d’autres thèmes. Il apparaît beaucoup plus légitimiste que SR, plus près du « système » existant. Et ce malgré son désir de rupture qui laisse dans le flou les changements espérés (mais nous ne sommes pas encore en Avril).

    Il est bon de rappeler que dans les deux cas, et quelle que soit la méthode employée pour attirer les suffrages à soi, le fonctionnement du gouvernement ne changera pas. Les procédures fonctionneront comme aujourd’hui car elles sont inscrites dans les textes.

    Il existe, et votre propos me permet d‘y venir, un temps, un moment de grâce dans cette campagne (cette différence), où il est permis de promettre beaucoup. Et cela influe sur les contrastes de style des candidats dont nous parlons. Quant à « l’après » élections, il faudra faire face aux institutions existantes et aux contraintes socio-économiques, qui, elles, n’auront pas changé. L’avant élections : un pause, un instant de rêve, de débats très ouverts./ l’après élections : le retour aux dures réalités. Mais il sera trop tard, le mandat sera donné, la volonté générale transmise... C’est le point faible de nos démocraties.

    Deux mots pour ceux qui se plaignent ici que l’auteur de l’article ne parle pas des électeurs de M. Le Pen. Le nombre ne fait rien à l’affaire. Même s’ils sont 50 millions, et qu’ils se sont trompés (pour ne pas dire pire), l’auteur a le bon droit de les ignorer.

    PS. Je ne voterai pour aucun des ci-dessus nommés.



  • Jason Nicolas 22 janvier 2007 11:34

    Cher Monsieur,

    Nous vivons dans des sociétés où la phagocytose des idées, des symboles ou encore des allégories est une chose courante. Qui veut la fin veut les moyens. Et que M. Sarkozy ratisse à gauche, rien de moins surprenant, cela fait partie du réalisme politique dont chacun sait qu’il ne s’embarrasse pas de principes. Il n’y a pas de quoi faire un esclandre. Le lecteur aura rectifié de lui-même, ou comme vous dîtes ailleurs, triera le bon grain de l’ivraie.

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