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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
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Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 1er avril 2007 10:34

    Excellent article qui pose clairement certains enjeux et quelques non dits de cette campagne.

    On s’interroge. De quoi peut-on parler, et de quoi ne doit-on pas parler ? Rien, dans cette campagne ne parle de la sclérose des institutions françaises (dizaines de milliers de lois à l’utilité contestable, procédures et réglementations tâtillonnes exprimées dans une pléthore de codes, justice en panne, règne sans partge de la puissance financière et de son nomadisme galopant, droit des entreprises à faire tout et n’importe quoi) à part l’évocation d’une VIème république... on verra plus tard.

    La grande supercherie, c’est de faire croire au public que tout peut être résolu en France, par la seule décision des français. Le discours électoral fait penser que, pendant les élections, les frontières économiques et diplomatiques du pays sont fermées. Silence, on vote !

    La dette sert surtout d’épouvantail. Elle ne sera résorbée que sur le long terme, et comme chacun sait, le long terme commence après les élections. Personne, ou presque n’a analysé sa nature en détail à part les deux catégories : fonctionnement de l’Etat et investissement. Il y a là un effet de clientélisme. Toucher à certains budgets, c’est ouvrir une boîte de pandore et s’aliéner des électeurs. Donc, on n’en parle pas.

    Autre mystification, la croissance. La croissance dans notre cher petit hexagone ? La croissance dans quels secteurs ? Là aussi l’étude de fond et la réflexion manquent. C’est le recours au « y a qu’à ».

    La perte des emplois européens et français dans le secteur du textile s’accélère en raison des récents accords avec la Chine. La commission européenne répond que les industriels ont été prévenus en temps utile et qu’ils n’ont rien fait (commentaire sur ce sujet sur ce site). Mais quelle est la solutioln pour les entreprises textiles qui voient le marché envahi par des produits coûtant 20 fois moins que ce qu’ils peuvent produire ? Fermer leur entreprise, et aller faire autre chose ailleurs s’il leur reste de l’argent à investir. Et c’est tout. Les seuls qui vont s’enrichir dans ces opérations d’importation, ce sont les intermédiaires du commerce. Et comme les chaînes de distribution existent déjà, il n’y a que des pertes d’emplois nette.

    Autre sujet dont on ne parle pas du tout : les subventions à l’exporttion du sucre européen. La France subventione à hauteur d’environ 2 milliards d’€ ses ventes de sucre à l’étranger. On estime (mais je n’ai pas pu trouver de chiffres précis là-dessus) le nombre d’emplois dans cette branche à 100.000, en France seulement. Lorsque les susbventions seront supprimées dans quelques années, combien d’emplois restera-t-il ? Que feront les nouveaux chômeurs ? Pourquoi ne parle-t-on pas de cette question ?

    Vous parlez d’une campagne électorale à l’américaine. Oui et non. Oui, par la médiatisation et les slogans qui changent au jour le jour au gré des surenchères dans une atmosphère de bourse électorale. Mais, heureusement, il n’ya pas d’invocations religieuses comme c’est le cas outre Atlantique, ni de polémique sur les théories de Darwin. Il ne manquerait plus que ça !!

    Post Scriptum. Je regrette que pour un article si éclairant il n’y ait que 41 votes et seulement 19 réactions.



  • Jason Nicolas 30 mars 2007 14:26

    Bonjour, Il y a ceux qui rouspètent (dont je suis) et ceux qui empochent ; ce ne sont pas les mêmes. Quand les rouspéteurs empêcheront les empocheurs d’empocher en rond, notre paysage quotidien, au physique et au mental, changera.

    Votre article me plaît et me déplaît en même temps. Le plaisant d’abord : l’article attire l’attention sur les travers de notre société de consommation, tournée vers la jeunesse et son kaléidoscope d’idées toutes faites telles que la beauté, l’avenir, la modernité, l’insouciance, l’ignorance naïve (naïf = natif = enfance), le manque de préjugés, la mode, la créativité et tout ce qui alimente l’argumentation de la consommation rutilante. Le couple abondance - rareté joue sur les désirs et les craintes dont les effets psychologiques, profondément enfouis en nous, sont exacerbés par les battages médiatiques. Ah oui, j’oubliais, le groupe du troisième âge. Très solvable paraît-il, grâce aux économies réalisées pendant l’époque où le capital a été obligé de lâcher du lest pour mieux lancer la machine infernale d’aujourd’hui.

    Le déplaisant : La limitation des ressources, bien que de plus en plus prononcée, est une vieille Lune. Ironiquement, ce sera la seule (vieille) Lune qui nous tombera sur la tête ! Le terme libéralisme se réfère à un concept flapi, usé jusqu’à la corde, dont il existe tant de définitions et de nuances qu’il introduit tout, sauf de la clarté. Et enfin, se plaindre de tout ça sur Avox, à quoi ça peut bien servir ? Les articles y ont une vie de 2 ou 3 jours, n’est-ce pas là encore de la consommation, et de la bonne conscience à peu de frais ?

    Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour changer les choses...

    Cordialement



  • Jason Nicolas 27 mars 2007 19:38

    Bonjour,

    « Pecunia non olet », l’argent n’a pas d’odeur. Que l’actionnaire soit français ou pas, employé de l’entreprise ou non ne changera rien à l’affaire. Même en instituant des comptes épargne genre CODEVI (je crois) et autres mesures qui privilégient les investissements dans des firmes françaises, cela ne changera pas le fait que le capital circule librement et qu’en un clic d’ordinateur on peut transférer des milliards (ça se fait tous les jours) à l’autre bout de la planète en laissant les employés que cela représenterait sur le trottoir.

    Je comprends votre sentiment qui fait appel au patriotisme pour résoudre le problème que continue à connaître la France dans la perte de certaines de ses entreprises, mais le problème, énorme, ne se trouve plus, je dis bien plus, dans ce pays.

    La nécessité de réguler les marchés financiers au niveau international constitue bien le fond du problème. Par ailleurs, l’Allemagne se tire très bien d’affaire en ce moment et est soumise à peu près aux mêmes règles que nous en matière de législation commerciale et fiscale.

    Il va falloir se creuser les méninges, innover, trouver de nouveaux créneaux, faciliter le fonctionnement économique des entreprises, utiliser les marges de manoeuvre que nous laissent encore l’OMC et l’UE, simplifier et stabiliser les contrats de travail, revoir les niches fiscales (au nombre de 400 en ce moment), alléger et rendre moins injuste la TVA, innover encore, expérimenter et avoir le cadre juridique et fiscal pour cela. Encourager la création de PME en facilitant l’emprunt et en appliquant des mesures économiques pour certains secteurs (remanier les niches fiscales, éviter les effets d’aubaine). Bref, il faudra de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace.

    Les fonds de pension, les groupes financiers continuent à user de leurs droits au nomadisme économique pour diriger leurs énergies vers les gisements de richesse les plus avantageux pour eux au niveau de la planète. Ce n’est malheureusement pas la France qui changera cet état de choses. Ramener les richesses au sein des sociétés qui les créent, et les maintenir en place autant que faire se peut sans tuer l’incitation à investir, là est le véritable défi.



  • Jason Nicolas 25 mars 2007 14:22

    Léon, je suis entièrement de votre avis. La question n’est pas dans les discussions académiques et émollientes sur les vertus ou les principes ou les mérites de telle ou telle attitude vis à vis des athées, agnostiques, croyants de tous bords et nuances, mais de prendre parti au sens politique du terme.

    La laïcité, comme tous les principes bien définis, se défend facilement. Pour les français la cause semble entendue (dans sa vaste majorité) et les cataplasmes médiatiques ne changeront rien.

    Article intéressant, comme le furent les débats lénifiants de la politique de l’« apeasement » de Chamberlain au moment des accords de Munich dans les années 30. L’extrêmisme est à nos portes (de l’Europe, ne vous en déplaise) et il faut y répondre avec fermeté, et c’est avec un refus sans ambages.

    Dans les conférences autrefois, on exigeait que les participants déposent leurs armes avant de discuter. Voulez-vous parler ? Fort bien, arrêtez vos violences verbales et physiques. Le dialogue est à ce prix.



  • Jason Nicolas 23 mars 2007 15:47

    @ Aixetterra,

    Je suis un peu tête en l’air. Ce pseudo n’est pas mon prénom. Je vais le changer. Nabuchodonozor ou Tartempion, ça fait mieux.

    Mais, sérieux, les prêts hypothécaires à 50 ans ça existe beaucoup en Espagne. Il y a un calcul à faire du point d’équilibre entre la plus value pour le proprio à l’année X et les loyers payés à la Banque. A voir.

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