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Dancharr

Retraité occupé au verger, au potager, au rucher, au cellier, au ciné, à rigoler, à s’énerver.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/05/2008
  • Modérateur depuis le 13/05/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Dancharr 28 mai 2008 21:06

     

    Quel beau texte ! Quel beau portrait ! Il va lui falloir du courage mais des chanceux s’en sortent et d’autres aussi.


  • Dancharr 28 mai 2008 16:44

     

    au Hérisson,
    Vraiment vous avez des doutes ? Je trouve qu’il faut que la mort soit encore plus agréable que la vie. J’avais essayé de le dire, sur mon blog, par un petit texte « La mort, le plus beau jour de la vie »
    C’est provocateur, difficile à réussir mais cette apothéose d’une vie réussie ne doit pas être le fait du hasard et la fin d’une déchéance. Il faut être libre de sa mort comme on l’a été de sa vie. Se donner la mort quand le moment est le bon est une liberté qui compense celle que l’on n’a pas eue quand des inconnus ont décidé de donner la vie, pour se faire plaisir.
    Bien cordialement.


  • Dancharr 28 mai 2008 16:39

     

    @ Sandro,
    Mon silence vous inquiète. Soyez rassuré – et les proaméricains primaires déçus – Le moment n’est pas encore venu. La vie reste vivable. Une lombalgie m’ennuie mais un peu de paracétamol la soulage. J’attendais que le flot des réactions se calme pour réapparaître. Elles ont été de qualité et montrent combien le thème est difficile, délicat et touche à l’âme autant qu’au corps. Y réfléchir, en parler, en discuter ne signifie pas s’y préparer mais c’est l’occasion de penser à la fin. C’est un bon moyen de prendre conscience du moment, de l’instant, de ne pas le gaspiller, le gâcher par des préoccupations, des occupations petites, mesquines, minables. Le suicide est trop souvent une solution de fuite. Je préfère le voir comme le dernier choix après tous ceux qui auront fait de la vie un moment agréable. Pour cela il faut être acteur et non spectateur de sa vie et, quand le rideau tombe, être encore debout et non pas avachi dans le fauteuil, attendant que l’ouvreuse vous pousse vers la sortie.
    Bien cordialement.


  • Dancharr 28 mai 2008 11:11
    à Yvesduc,
    J’aime bien votre effort d’aller voir si derrière le consensus ne se cache pas une vérité dérangeante. En médecine les exemples de manipulation, de désinformation et même de trucage sont nombreux et depuis toujours. Ces dernières années on a même été particulièrement gâtés. Rappelez-vous le prédictions catastrophiques concernant la diffusion à quasiment tous les consommateurs de bœufs élevés aux farines de viande de la maladie des prions (ESB). La Grande-Bretagne allait quasiment disparaître. Le soufflet est retombé et on n’en parle plus. La grippe aviaire a eu le même battage. Les experts ont prédit une pandémie pire que celle de la grippe espagnole et les morts par millions. Ils se taisent mais reprendront la parole, toujours aussi péremptoires. Allez sur le cardioblog d’Yvon Gouel (www.cardioblog.fr) et voyez ce qu’il pense de la stratégie des labos concernant la promo des statines dans leur guerre contre le cholestérol.
    Les interrogations sur la polémique Sida et VIH ne peuvent donc pas être prises à la légère et méritent d’être examinées. Merci du cadeau. J’étais cardio et le virus n’est donc pas ma tasse de thé. J’ai lu les articles que vous m’avez indiqués.
    L’argumentation qui étaie le procès fait aux médecins avec négation de l’infection, attribution du Sida et des formes cliniques aux facteurs associés (surtout en Afrique), négation du rôle du virus dans la transmission aux hémophiles de la maladie qui serait en réalité le fait du traitement, ne m’a pas convaincu. La qualité, l’expertise des professeurs qui apportent leur caution à la démonstration ne permettent pas de les croire car les explications (en particulier celle de Heinrich Kremer) sont présentées comme avérées, définitives. Les incertitudes sur le rôle du stress oxydatif, du NO sont encore telles qui rien de ce qu’il dit n’est certain. La pathogénie qu’il décrit est simpliste.
    Le catastrophisme, la manipulation des statistiques, les prédictions alarmistes (pour l’Afrique) sont dénoncés et, comme c’est l’habitude en santé publique, la dénonciation est recevable. Il est normal qu’à l’exagération – parfois calculée, programmée, intéressée – de certains, voire de beaucoup, réponde en écho la contestation de ceux qui ont des doutes et qui, face au mur qu’on leur oppose, versent dans la négation, chacun des groupes donnant à l’autre des armes à la mesure de l’excès.
    Dans le cas VIH-Sida, l’article « Le Refuznik du VIH » consacré à Duesberg pose les bonnes interrogations mieux que je ne peux le faire.
    Ma conviction que le VIH existe, qu’il sévit, que le Sida en est une conséquence, repose sur des évidences difficilement contestables :
    1/ le traitement est efficace et la trithérapie a changé la vie du sidéen, arrêtant l’hécatombe. Dans le numéro du 8 janvier 2007, faisant le point sur l’infectiologie en 2006, le Quotidien du médecin fait un court article sur les propositions d’interruption de traitement anti-rétroviraux pour des raisons variables : effets indésirables (complications cardio-vasculaires, lassitude, coût). Après 14 mois de suivi (sur une étude portant sur 5.500 patients) il y a eu augmentation du risque : mortalité, progression de la maladie, complications. Une autre étude à Abidjan va dans le même sens. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des cas où cela se passe bien, comme toujours.
    Dans un autre numéro, le Quotidien relatait la mort du Dr Arnaud Marty-Lavauzelle, médecin psychiatre, homo. Il avait été président d’AIDES de 91 à 98 et avait lutté 20 ans contre le Sida. Il ne doutait pas, lui, des bienfaits du traitement et de l’existence du virus. Écoutons-le : « à cette époque, c’était plutôt mal vu de se traiter. On estimait que les traitements éventuels pouvaient être toxiques ». Il n’hésitera pas à se traiter : « J’ai eu, en fait, très vite, une croyance vraiment militante : chercher et trouver à tout prix quelque chose qui réduise l’impact du virus. J’ai toujours eu ensuite un médicament d’avance ». En 2003, une encéphalite à VIH l’a exclu de tout protocole thérapeutique. Il bénéficie d’une nouvelle molécule et il en réchappe. Le miracle n’a pas duré.
    2/ Pour Duesberg et les autres refuzniks, les traitements anti-VIH sont dénoncés comme responsables quasiment de la mort des malades. Tous les traitements ont des effets secondaires et les plus actifs sont les plus dangereux. Dans tous les domaines. Le traitement immunodépresseur qu’ont tous les greffés (cœur, poumon, rein, foie) l’est et ils peuvent faire mourir car ils amoindrissent les défenses. Il faut seulement apprécier le risque relatif. Ils permettent des survies qui s’expriment en décennies, eux qui, pour certains, n’allaient pas passer l’année.
    La comparaison entre sidéens traités et greffés sous traitement anti-rejet me paraît légitime.
    Bien cordialement et merci pour votre appréciation. « Génial » je veux bien, mais ça va être difficile de faire mieux.

     



  • Dancharr 27 mai 2008 17:10

     

    à Fonzibrain :
    Les précisions que vous apportez sur l’importance de la population carcérale d’origine maghrébine sont bienvenues et éclairent de façon objective ma réflexion subjective. Vous avez raison en pointant la similitude avec la situation aux USA et le sort fait aux noirs. Cela ne doit rien au hasard. Il s’agit, dans les deux cas, de populations jeunes, dont l’éducation a été ratée car ils viennent de milieux défavorisés, de ghettos ou de banlieues abandonnées, pourries : même délabrement, mêmes endroits sinistres, même développement d’une économie liée à la drogue, hier chez nous surtout la marijuana venue du Maroc, et maintenant, de plus en plus des drogues dures. D’où répression, d’où violence, d’où représailles, guerre et la police qui intervient, arrête et la prison en dernier ressort. Des délinquants y entrent, il en sort des fauves. Il y aurait tellement à dire…
    Je trouve aussi que l’état de nos prisons juge l’état de notre justice qui reflète d’état de notre société dont le moteur est le mépris de l’autre : de ce qu’il est, de ce qu’il pense, de ce qu’il vit. Le racisme peut y prospérer mais je crois le mal plus profond, plus général et il transcende la couleur, la religion.
    Tout est lié : les juges, les avocats ne se sont pourtant jamais mis en grève pour exiger que la prison cesse d’être dans l’état où elle est. Ils s’inquiètent peu d’y envoyer des condamnés et d’y avoir des clients. Ceux qui connaissent le mieux l’état des lieux s’en accommodent dans leur majorité. Toutes les bonnes âmes font la même chose. Tous ceux qui dénoncent, fustigent, protestent, pétitionnent, défilent pour condamner l’insupportable chez le voisin : les églises, les ONG, les Kouchner, les BHL et ses épigones, nos médias de gauche, de droite si altruistes, si anti-tout. Et, à nos portes, l’insupportable est là et l’inertie, l’aboulie, la cécité, le refus de voir, de décider. Aveugles, sourds et muets. Et ce n’est pas une colère qui fera changer l’état des choses...
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