Basile

@Eric F
Comment les vannes ont-elle pu être aussi rapidement ouvertes,

Pas facile d’échapper à sa nature, à sa patrie (sauf peut-être en France, devenue post-nationale, mais je n’y crois pas).

Je me rappelle d’un stage linguistique en Allemagne dans les années 80 où l’on parlait histoire contemporaine. Le professeur (allemand) nous expliquait que la RDA était devenue un pays totalement étranger à la RFA et que toute idée de réunification était exclue. Je l’avais plus ou moins cru, avec un léger doute au fond de moi. 
Fort heureusement, cette réunification de l’Allemagne s’est faite en douceur (malgré des réticences françaises).

Il y a cette constante nationale dans la guerre d’Ukraine (pas que, il y a aussi la sécurité face à la puissance de feu de l’OTAN), les Russes essayant de réunir le monde russe. C’est assez dangereux car c’est la première fois que ça se produit dans un contexte nucléaire. On entend parler de déportation des Russes de Crimée en cas de victoire de l’Ukraine-Occident. J’imagine mal un tel événement sans recours aux armes les plus extrêmes par la Russie (sauf si elle s’effondre et éclate).

Je suis assez d’accord avec cette dame : on va vers la guerre totale contre les Russes.

C’est une envie inconsciente depuis pas mal de temps. Les sanctions après 2014, la Syrie où les Russes sont venus nous empêcher de remplacer ce monstre d’Assad par des Islamistes, l’affaire Skripal … L’Allemagne s’est réunifiée avec l’accord des Russes, mais il n’est pas question que les Russes retrouvent leurs compatriotes de Crimée, on se battra contre ça, à mort s’il le faut !

La paix n’a que trop duré, on en a marre. On entend parler de guerre de tous côtés, la paix n’intéresse plus personne.

Les hommes en particulier, qui se sentent devenir des lopettes à ne plus être des guerriers potentiels. Les plus ambitieux sont aujourd’hui des financiers, autrement dit des minables, des singes à demi-paralysés en position assise permanente tapant sur un clavier.

Mais les dames c’est encore plus pire, qui veulent devenir des hommes comme les autres (les vrais, ceux d’antan, qui ramenaient le bison sur leur dos après avoir tué la bête à main nue). Cette Van der Leyen qu’on verrait bien en uniforme noir, superbe, prendre sa revanche (celle de grand-papa) sur le front russe. Cette Baerbock qui rappelle que les écolos ont toujours été aux avant-poste des guerres de l’OTAN (contre l’Irak …).

Et puis cette guerre contre les Russes, avec nos patrons Anglosax qui les détestent depuis toujours (quand Nicolas II a appelé au secours son cousin briton Georges V pour venir se réfugier en GB car il avait chaud aux fesses à cause des bolchos, son cousin l’a envoyé paître tant il détestait ce cousin russifié), on va forcément la gagner, on est 1 milliard, ils sont seulement 140 millions.

Que le patron de l’OTAN, cette grande saucisse, se change en merguez pour l’occasion (et moi avec) c’est juste un détail sans importance. Une merguez peut-être, sans doute, mais surtout un Homme, un Guerrier.

Je sens que ça va devenir rock’n roll.

@L’apostilleur
Morin et Debray, deux types honnêtes, assez rare dans le métier.

Pour Debray, c’est évident. J’ai entendu Morin dans une vidéo dire qu’il avait complètement déconné (intellectuellement) dans sa jeunesse.

@L’apostilleur
Debray personnage ambivalent 

L’intelligence est éblouissante, mais la personnalité interroge.

Lui-même raconte sa rencontre avec De Gaulle à la Boisserie. S’approchant du bureau derrière lequel se tenait le Général, il s’est évanoui, évacué par l’huissier.

Sa période « conseiller de Mitterrand » qui le fascinait pose également question.

Il faut lire ses bouquins, merveilleux, quant à le suivre, c’est à chacun de voir, selon son expérience de la vie. Mais cela est vrai pour tout grand intellectuel.

@chapoutier
en tout cas, les « zélites » n’agissent que leurs propres intérêts de classe en tant que bourgeoisie compradore

C’est ce que dit Christophe Guilluy qui alerte (dans Le Figaro !) sur cette bourgeoisie qui a perdu le sens de l’intérêt général et des intérêts de la nation. Il n’y a pas grand chose à faire contre ça, sinon la révolution, car de même qu’on ne peut changer de peuple, on ne peut changer de bourgeoisie.

Mais ce qu’on peut faire, c’est parler un peu plus des intérêts français dans ce conflit ukrainien, en particulier dans notre relation à l’Allemagne (l’affaiblissement de l’Allemagne est-il réel ? Est-ce que ça profite à l’UE et à la France, ou au contraire ?).
Et souligner l’importance en Europe de l’axe Washington-Varsovie qui a sans doute joué un rôle dans la génèse de cette guerre, aux dépens de l’axe Washington-Berlin-Paris et de l’application des accords de Minsk.