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Basile

Ingénieur retraité

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  • Premier article le 28/11/2022
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Derniers commentaires



  • Basile 18 novembre 2022 17:22

    @Basile
    Thal

    Mikhaïl Tal s’écrit sans h, pardon. Personnage extraordinaire, séduction immédiate, que j’ai eu la chance de croiser à Paris lors d’un tournoi dans un grand hôtel sous la Tour Eiffel. Il donnait un cours d’échecs à un enfant. Il avait une malformation d’une main qui semblait le predestiner au jeu d’échecs.
    Une anecdote que je tiens d’un autre Grand-Maître. Membre de la délégation soviétique lors d’un tournoi à Cuba, Tal était sorti « en boîte » la veille du tournoi. Grand amateur de la bouteille (ça lui a coûté la vie à 56 ans), il était parti dans une danse effrénée avec une splendide cubaine. Mal lui en a pris, ça s’est terminé à l’hôpital pour lui, avec la tête bandée suite à un cassage de gueule. Il a raté son tournoi. Cette anecdote véridique ne figure dans aucun livre d’histoire.



  • Basile 18 novembre 2022 16:54

    Le peuple russe est conditionné depuis des années à cette haine des autres peuples : les Baltes, les Caucasiens, et c’est devenu une ukrainophobie virulente, la haine de l’Occident

     

    Inversion accusatoire : la propagande Rosemar.

    Les Baltes détestent la Russie du fait de la période soviétique. Avant 39, Baltes et Russes cohabitaient sans problème à Reval (Tallin) et ailleurs (j’en ai la preuve familiale).

    Les Baltes, meilleurs auxiliaires des SS nazis, ont laissé de mauvais souvenirs dans ces régions mais il n’y a pas de détestation systématique des Baltes par les Russes. Les Baltes ont donné quantité de célébrités au monde soviétique, aux échecs (Thal, Keres), musique (Kremer). Il est vrai que la politique des gouvernements baltes violemment antirusse pour des raisons identitaires est bien sûr très mal reçue en Russie, mais c’est de la politique.

    Parler d’une seule Ukraine, c’est déjà de la propagande. Il est évident que l’Ukraine de l’Est qui a vécu 8 ans dans des caves et que Poroshenko vouait aux enfers n’est pas l’Ukraine de l’Ouest du Dniepr. L’Ouest est « russophobe » (la guerre), l’Est est « ukronaziphobe » suite à ces 8 années d’enfer. Ces deux entités ne feront plus jamais nation.

    Quant aux Caucasiens, c’est un peu comme chez nous. Les Russes les appellent les « noirs » (Tchiornéié). Il y a de la crainte et du racisme, avec l’islamisme tchétchenne, et des relations commerciales normales sur les marchés.

    Grosse lacune de la propagande Rosemar : la Pologne. Une haine historique réciproque, mais un peu oubliée côté russe (c’était il y a très longtemps, quand les Polonais à Moscou voulaient convertir la Russie au catholicisme), encore virulente côté polonais (pacte germano-soviétique).

    Quant à la haine de l’Occident, c’est vrai et faux à la fois. En 2000, Poutine a cherché à devenir membre de l’Occident, qui a toujours fasciné les Russes (Pierre 1er). Refus des USA. Depuis lors, les USA conduisent une politique volontariste d’isolement militaire de la Russie, dont l’armement de l’Ukraine depuis 8 ans est l’épisode le plus récent. La Russie a donc été en quelque sorte congédiée de l’Occident, ce qui suscite bien entendu des réactions de rejet en retour.

    Il reste vrai que la dérive woke-LGBT n’est pas du goût des Russes, conservateurs traditionnalistes. Il me semble qu’une bonne moitié des Français partage ce sentiment, sans pourtant être qualifiée de « haine de l’Occident ».

    Propagande raciste contre propagande raciste, qui, de Rosemar et des médias russes l’emporte ?

     



  • Basile 15 novembre 2022 10:30

    @Lugsama
     me fera toujours rire.

    Au lieu de rigoler tel un benet, dites-nous ce que vous supposez connaître des objectifs de guerre de la Russie.

    Il n’est pas certain d’ailleurs qu’ils sachent eux-mêmes jusqu’où ils veulent aller (trop loin). Tout dépendra du couple USA-Chine (ils en ont sans doute parlé en Indonésie, et peut-être même ont-ils décidé quelque chose).



  • Basile 15 novembre 2022 02:49

    @Lugsama

    dire que cette armée n’était pas au niveau et en retard d’un demi-siècle malgé la propagande du Kremlin

     

    Seriez-vous un clone du Général Yakovleff smiley

    Quand on refuse d’écouter les propagandes et que l’on essaye de réfléchir avec sa tête, voici ce qui vient à l’esprit.

    Le constat est le suivant : une armée d’invasion s’est emparée d’une part significative du territoire d’un pays voisin, et ce en infériorité numérique à l’offensive (soldats).

    C’est un bon résultat au strict plan militaire sachant que le pays envahi est soutenu matériellement par une alliance militaire dix fois plus puissante que l’envahisseur, et que détruire les défenses enterrées du pays envahi suppose en principe une forte supériorité numérique.

    Les avancées et les reculs (importants) de l’envahisseur, que l’on constate actuellement, ne permettent pas de préjuger de la suite.

    On connaît l’objectif de guerre du pays envahi, retrouver ses frontières d’avant 2014, mais on ne connaît pas l’objectif de guerre de l’envahisseur (sauf dans nos médias occidentaux sur le mode « les chars russes demain à Paris, bah non finalement ils sont vraiment trop nuls : ils reculent »).

    L’envahisseur veut-il aller plus loin que les régions qu’il a déclarées faisant désormais partie de son pays ? Personne n’en sait rien pour le moment.

    Cela dépendra, à mon avis, d’une question qui n’est pas abordée dans nos médias, sinon en prenant ses désirs pour des réalités (les Anglosaxes disent ça en 2 mots, pas 6 : wishful thinking)  : « une petite minorité d’Ukrainiens voulait rejoindre la Russie, mais depuis le 24 février, tous les Ukrainiens se sont révélés patriotes et veulent chasser les Russes. » On peut croire, ou ne pas croire à ce sondage virtuel de la population ukrainienne. Je n’y crois pas trop.

    C’est l’envahisseur qui est le mieux placé pour juger de l’intérêt d’annexer certaines régions, et pas d’autres, des régions où une majorité ne souhaite plus faire partie de l’Ukraine, en devenant soit indépendante soit russe. Et c’est cela qui, à mon sens, décidera des objectifs de guerre de l’envahisseur. Je crois qu’il n’ira pas plus loin que les nouvelles frontières qu’il a tracées pour son pays, donc pas à Odessa, et peut-être abandonnera-t-il définitivement la rive droite du Dniepr, c.à.d. Kherson.

    L’auteur a raison, la pression va monter pour des négociations en 2023.

    L’Europe n’a pas intérêt à cette guerre, c’est devenu plus qu’évident.

    Les USA ont obtenu ce qu’ils visaient : un affaiblissement de l’Allemagne et de son commerce chinois, ainsi que la démonstration que leurs armements sont d’une efficacité telle qu’ils ont ruiné et défait les plans (supposés ?) d’une grande puissance (supposée). Cela devrait rattraper l’Afghanistan aux yeux des acheteurs de l’armement américain. Et l’OTAN brille à nouveau, avec Macron et tous les autres éblouis après une phase dépressive.

    Que peut-il sortir de négociations entre les belligérants et sous pression américaine et chinoise ? Peut-être tout simplement l’application des accords de Minsk un peu aménagés, les régions annexées par la Russie gagnant une quasi indépendance, sauf la Crimée qui resterait russe (pour le moment, ce « moment » pouvant durer « assez longtemps »).

    Si telle est l’issue de cette guerre, quelques dizaines de milliers de jeunes hommes seraient morts pour pas grand-chose en somme : l’application des accords de Minsk pouvait être « forcée » par les puissances occidentales avant la guerre. Mais ce n’est pas nouveau : des historiens prétendent que la guerre de 14 aurait pu être évitée (et partant la suivante). Les grandes puissances occidentales ne reculent pas devant les sacrifices humains, tout comme les Mayas.



  • Basile 11 novembre 2022 00:20

    Voici un propos qui nous change du ronron habituel.

    Par ronron habituel j’entends la politique de Hollande et Macron : aucun projet collectif, aucune perspective, aucune créativité, un principe de précaution étouffant, une soumission volontaire à l’UE et aux USA.

    Un projet franco-africain grandiose, voilà qui aurait de la gueule et qui serait dans la ligne de l’histoire française, qui n’a pas pour vocation d’élever de futurs petits boutiquiers et autres guides pour touristes chinois.

    Mais il faut en assumer les conséquences. Suppression des frontières ente la métropole et plusieurs pays africains, grand mélange de populations. La question du grand remplacement ne se poserait pas, il serait le cœur du projet, les populations remplaçantes étant culturellement francisées, tout comme les Vietnamiens que j’ai connus au cours de mes études et de ma vie active : des Français de classe supérieure.

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