l’Afrique représentera vers 2050 environ 85% des francophones du
monde."
C’est l’avenir de « l’espace
français » dans le monde.
Mais défendre en Métropole un
espace « Français de souche » (un peu comme des Canadiens défendent
une France et une langue disparus depuis longtemps) me paraît être une idée à
défendre, C’est assez mal parti.
rien, je dis
bien rien ne pourra arrêter ce nouveau ordre mondial.
Seriez-vous un adepte du « sens
de l’Histoire », cher aux marxistes, à Zemmour (selon Z, Napoléon aurait
compris avant ses contemporains où vont l’Histoire et l’Europe au XIXème/XXème
siècles et s’est battu pour placer la France en tête de cette Europe du futur)
et à bien d’autres encore.
J’ai placé un petit piège en
début d’article : « ils nous vendront la corde avec laquelle nous les
pendrons ». Des centaines de millions d’hommes ont cru à ces mots
attribués à Lénine. Et puis …
Bien sûr, je suis de votre
avis, ça paraît évident comme « chacun son tour ». Mais il y a quand
même une probabilité pour que l’Histoire prenne un tour complètement différent.
C’est cette idée que j’explore.
Jancovici nous explique que
tout est basé sur la quantité d’énergie consommée : la croissance, l’industrie,
la richesse PIB et tout le reste. Est-ce que l’Occident, devant l’inévitable
diminution de consommation d’énergie, avec sa formidable créativité et faculté
de rebondir (les USA en particulier), ne va pas inventer un monde sobre, maigre
(les classes supérieures sont déjà plus maigres) voire spartiate, entièrement tourné
vers l’IA et gouverné par celle-ci, vivant dans un metaverse très différent du
monde d’aujourd’hui, avec des valeurs complètement différentes ?
Il est possible que la Chine
devienne suffisamment riche un jour pour racheter une partie de l’Europe et des
USA, comme elle achète actuellement des ports grecs, allemands et des vins de
Bordeaux. Mais il suffirait de changer les lois de la propriété pour rendre
impossible ces appropriations, lois que l’on serait en capacité de défendre
avec des armes de destruction massive. Changer les règles du jeu : on peut
tout imaginer …
Quant à la langue française, c’est
un trésor inestimable dont nous n’avons pas fini de percevoir les dividendes.
Je place la langue au-dessus de tout, à la racine de tout, de la culture, de la religion, de la structure psychologique. La GB et les USA formeront toujours un couple, même si les USA se
sont émancipés. La France et la Françafrique formeront toujours un couple,
quoiqu’il arrive.
@CATAPULTE La guerre a toujours été une prérogative de chef d’Etat
Pour le déclenchement, sans doute, en parlant de la France. Mais il me semble que l’Assemblée Nationale a connu des débats animés au temps de la guerre de 14, avec de vrais enjeux. C’est à ça que je faisais allusion, j’aimerais voir les partis en débattre : que pensent LFI et RN de la politique de Macron vis à vis de l’Ukraine, des accords de Minsk et de la façon dont il a mené les négociations avec Merkel (pour moi, il aurait pu éviter la guerre), de l’alignement sur les USA. Pour la guerre de 40, elle fut trop courte pour en débattre sérieusement. Mais je ne suis pas historien.
@CATAPULTE ce qui pourrait témoigner d’une aptitude de la civilisation américaine à se régénérer...
Un parfait lieu commun. L’Amérique du Nord est une formidable dynamique, avec des très bas (lors de la crise de 2008 par exemple, le peuple a terriblement souffert, au contraire de nous Français) et des redressements spectaculaires. C’est la question et le thème de mon article : quelle réaction des USA face à la montée de l’Asie.
Non mais elle a
changé de visage. La soif de dignité des hommes et les artifices pour
l’étancher font que même les SDF, aujourd’hui, peuvent avoir fière allure...
Nous devons appartenir à des
générations différentes. Pour moi la classe ouvrière désignait une sorte d’aristocratie
populaire, avec sa culture, ses écoles (celles du PC), sa force de frappe
politique et syndicale, ses militants célèbres (Montand …). Rien à voir avec un lumpen prolétariat.
On parlera plutôt
de classe laborieuse, celle à laquelle appartiennent sans aucun doute les
livreurs-pédaleurs d’Uber...
Ce que vous nommez la « classe
laborieuse », les livreurs-pédaleurs, c’est plutôt un lumpen prolétariat d’aujourd’hui, pas du tout « ma »
classe ouvrière, celle des années 60.