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averoes

Ni laudateur obséquieux, ni contempteur licencieux, mais un simple adepte de la chose vraie qui essaye de faire en sorte que la quête du sens ne lui fasse pas perdre le sens de la quête.

Tableau de bord

  • Premier article le 22/12/2014
  • Modérateur depuis le 26/05/2015
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Derniers commentaires



  • averoes 8 avril 2016 18:04

    Bonjour.

    Mon intervention ne concerne que le texte du descriptif de votre profil.
    Ne le prenez pas mal. mais vous avez mal accordé le verbe avec son sujet dans « à laquelle s’adonne certains maghrébins ». Vous devez donc écrire :
    « à laquelle s’adonnent certains maghrébins », étant donné que le sujet du verbe « s’adonner » est « certains magrébins » (3 ème personne du pluriel).

    Bien à vous.



  • averoes 23 décembre 2015 12:48

    Bonjour.

    La lecture du présent article m’a fait penser à des propos que j’avais exprimés il y a quelques temps dans un de mes billets. Eu égard à une certaine proximité intellectuelle du sujet traité par l’auteur avec celui auquel je m’étais intéressé, je ne puis m’empêcher d’en donner ici la principale teneur, que voici :

    << Du haut de mes 52 ans, je me souviens de mon enfance pendant les années 70 dans un pays de culture arabo-musulmane, où l’air de l’époque sentait à plein nez l’ouverture culturelle, l’aspiration à la liberté et à la modernité, et où l’observance du jeune du ramadan et des obligations religieuses, en général, était le dernier souci de la jeunesse d’alors qui chantait plutôt la gloire de l’athéisme. Inutile de vous dire qu’à cette époque-là, la recherche d’un intégriste religieux équivalait à la quête d’un emploi de la part d’un chômeur de longue durée, quinquagénaire, qui plus est, dans un pays en crise. D’ailleurs, c’est cette aspiration à la modernité et à la laïcité qui constituait, entre autres, les idéologies des régimes nassérien et baasiste en Egypte, en Irak, en Syrie et même au sein des milieux intellectuels de presque tout le monde arabe. Mais que s’est-il passé dans ces sociétés ? D’où vient ce revirement, ce retour à des valeurs archaïques, cette renaissance, ou mieux, cette naissance de l’obscurantisme religieux (je dis « naissance plutôt que « renaissance » car ces courants de pensée sont natifs de notre époque) ?

    À cet égard, il est difficile de ne pas entrevoir la responsabilité des puissants de ce monde, en la personne des puissances occidentales, avec à leur tête l’oncle SAM, mais également leurs sbires et complices que sont les régimes politiques des pays du Tiers Monde. Car, la stratégie de la prédation est bien rôdée et les événements favorisant son entrée en action agissent sempiternellement tel un éternel recommencement. On commence par provoquer la déstabilisation et le chaos, on agite le spectre de la Charia et, in fine, on favorise l’accaparement à bon compte des ressources locales par les représentants des industries du pétrole et de l’armement, pendant que les populations locales achèvent de crever. Et pour garantir la pérennité de ce statuquo, rien de tel que l’installation d’un régime complice et nécessairement faussement légitime. Il faut reconnaître au néocolonialisme une certaine ingéniosité. Ce que les prédateurs obtenaient, à l’époque de l’ère coloniale, à savoir l’accaparement des richesses des populations sans défense, à des frais non négligeables (entretiens des forces armées en place pour réprimer d’éventuels risques de soulèvement populaire ou d’opposition armée, installations d’infrastructures en vue de l’exploitation des richesses locales, etc.), peuvent l’obtenir aujourd’hui avec la stratégie du néocolonialisme à moindres frais, puisque les basses manœuvres d’étouffement et d’oppression de toutes velléités d’aspiration à la démocratie, à la liberté et à la justice sont assurées par les régimes corrompus et complices.

    Ne sont-ce pas là tous les ingrédients nécessaires à l’émergence de l’intégrisme religieux ? N’est-ce pas le seul refuge qui reste à des populations sous domination, gangrénées par la pauvreté, outrées par les innombrables injustices qui les frappent quotidiennement et essuyant des siècles d’humiliation ? N’est-il pas, eu égard à ces considérations, loisible de parier sur l’érosion de l’obscurantisme religieux parmi les plèbes musulmanes si leurs conditions matérielles s’améliorent ?

    Outre cette condition humaine des plus étouffantes, la manipulation des esprits bat son plein, dans tous les pays et dans tous les régimes politiques, où les faiseurs d’opinions, rompus à l’exercice de la propagande, s’évertuent à polluer l’oxygène que nous respirons en y distillant le virus de l’orientation de l’opinion publique, dans la direction voulue par les cénacles du pouvoir.

    Il est certes illusoire de croire que la prise de conscience de cet état de fait va changer quoi que ce soit à la marche monde. Mais elle n’en demeure pas moins salutaire, ne serait-ce que sur un plan purement intellectuel, en raison de sa vertu à éclairer toute tentative de compréhension de notre monde, afin d’éviter de se tromper de cible dans une entreprise critique. >>

    Bien à vous.



  • averoes 19 mai 2015 18:49

    @Fabien Celse


    Bonjour.

    À ma connaissance, P. Merieu ne s’est pas encore officiellement exprimé sur les programmes, notamment ceux du primaire. D’où l’emploi du conditionnel dans le titre (n’y coirait pas).

    Mais l’idée nodale, exprimée à travers cette réflexion, consiste à montrer que puisqu’il dit ceci :
    «  C’est pourquoi l’obsession de compétences nous fait faire fausse route. Elle relève du « productivisme scolaire », réduit la transmission à une transaction et oublie que tout apprentissage est une histoire... »(Le Monde / Idées du 02.09.2011, par Nicolas Truong « Contre l’idéologie de la compétence, l’éducation doit apprendre à penser »).
    Ou encore dans le site www.cafépédagogique.net :
    « Je ne peux accepter que l’idéologie des compétences devienne une «  théorie de l’apprentissage. »
    « Ma position, c’est qu’on n’apprend pas « par compétences », même quand on acquiert des compétences. « Apprendre par compétences », c’est réduire l’apprentissage au couple « objectif/évaluation » indéfiniment multiplié. C’est écraser complètement l’historicité des apprentissages et oublier la manière dont les histoires singulières s’approprient les savoirs. C’est abolir la notion de « situation d’apprentissage », comme cadre structurant de contraintes et de ressources au sein duquel un sujet s’engage dans l’aventure d’apprendre. « Apprendre par compétences », c’est tourner le dos à toute la pédagogie « active », à tout ce qu’on a pu nommer – maladroitement, je l’avoue – la « pédagogie de projet ». « Apprendre par compétences », c’est la version technocratique de l’illusion qui fonde l’éloge aveugle du « cours traditionnel » : l’énoncé des savoirs suffirait à leur acquisition. En réalité, « apprendre par compétences », c’est évacuer, en même temps, la question du désir et celle de la culture. C’est faire l’impasse sur la transmission proprement dite, qui est, précisément, la « reliance » du désir et de la culture.
     »

    que peut-il alors, dans un souci de cohérence, penser de ces nouveaux programmes qui font de cette notion de « compétence » la pierre angulaire de leur logique ? Les soutenir le ferait logiquement tomber dans une aporie.


    Cordialement.



  • averoes 19 mai 2015 18:30

    @Fifi Brind_acier

    Bonjour.

    M’étant tout juste libéré des contraintes professionnelles quotidiennes, je viens de voir votre commentaire. En réponse à celui-ci, je vois que votre remarque va tout à fait dans le sens de l’interrogation suivante : « N’y va-t-il pas de la crédibilité du sens de l’épithète « Nationale » accolée à « Éducation » ?  ».

    En effet, je ne sais pas si ces accointances avec la notion de « teritorialisation » ne vont pas finir par sonner le glas du caractère national de l’éducation et, par voie de conséquences, celui des diplômes. C’est pour cette raison que d’aucuns se sont déjà insurgés contre les PEDT (projets éducatif territoriaux) que renferme la réforme de l’école mise en branle par V. Peillon.

    Cordialement.



  • averoes 1er février 2015 16:24

    Bonjour Olaf.

    Vous écrivez :

    <<Ainsi, le caractère nouveau et inédit de la « révélation coranique » a été balayé (Edouard-Marie GallezMehdi AzaiezManfred KroppGuillaume Dye) : le consensus des chercheurs établit désormais que le coran s’inscrit dans la continuité du milieu judéochrétien qui l’a accouché. C’est cette « antiquité tardive », travaillée par des courants juifs et chrétiens hétérodoxes - les spécialistes parlent de « judéo-nazaréisme ».>>

    Bonjour.

    Comme vous le dites vous-même, vous n’êtes pas universitaire, mais vous vous présentez comme un vulgarisateur qui s’appuie sur les travaux de « grands chercheurs » (on peut s’interroger sur quels critères vous fondez cette épithète « grands »), comme le Père Edouard-Marie Gallez, notamment sur sa thèse « Le Messie et son Prophète ».

    Or, le travail que vous avez mené aboutissant à la rédaction de votre livre « Le Grand Secret de l’Islam » n’en demeure pas moins un travail qui s’inscrit dans le sillage de la recherche historique. Faut-il rappeler, à ce titre, que cette activité intellectuelle possède des règles auxquelles on ne saurait déroger, car garantes, à juste titre, d’une certaine rigueur intellectuelle sans laquelle l’estampille « recherche historique » devient illégitime ?

    Et parmi ces règles, figure le problème des sources. À cet égard, vous n’êtes pas sans savoir que la valeur d’un travail de recherche historique est d’abord suspendue à la qualité de ses références historiographiques, ainsi qu’à l’assurance de leur analyse objective et, partant, à leur pertinente exploitation.

    Dans cette perspective, l’on déplore le nombre d’assertions dépourvues de toute référence ou source dans votre écrit. À titre d’exemple, pour justifier l’endoctrinement des Qoréchites par les Judéo nazaréens, vous écrivez, sans la moindre citation de source pour étayer votre propos, dans la page 27 : << Comment les judéonazaréens s’y sont pris  ? Voici leur thème principal de prédication pour gagner les Arabes à leur cause  : « Nous, judéonazaréens, …>>. La note de bas page à la quelle renvoie ce passage se contente simplement, à défaut d’une référence historiographique sûre et objective, de promettre un retour à l’examen du Coran pour y déceler les traces de cet endoctrinement. Compter sur le Coran pour cette besogne ne saura vous épargner la critique consistant à vous reprocher de céder à la facilité de l’interprétation d’un texte dont la lecture objective et intelligible est, à bien des égards, quasi impossible (en tout cas pour certains de ses passages) ; ce qui est loin de garantir un regard objectif.

    Quel dommage ! Ce passage est la clé de voûte de votre thèse et, en l’absence de toute référence ou source pour le sous-tendre, vous l’avez couvert d’une légèreté « délétère » quant à la possibilité de lui accorder un certain crédit. Et que dites –vous d’ailleurs de cette déclaration de Rémi Brague de l’Université Paris 1, dans son compte rendu comparatif entre les travaux de Ch. LUXENBERG et A. L de PRÉMARE (http://www.revue-texto.net/Parutions/CR/Brague_CR.html) :

    <<Luxenberg mentionne la possibilité d’une origine judéo-chrétienne à titre d’hypothèse (L, 296), mais il se refuse à franchir les bornes de la pure philologie.>>

    << Quant au contenu doctrinal, la conception que le Coran se fait du Christ rappelle en effet la christologie des judéo-chrétiens. En revanche, il reste une grosse difficulté : nous n’avons pas de traces d’un lien direct entre le groupe judéo-chrétien expulsé de Jérusalem vers 66 et les événements situés six siècles plus tard.>>

    Eu égard à ces considérations, il faut se résoudre à la conclusion que le lien éventuel entre les Judéo nazaréens et la naissance de l’Islam, n’étant historiquement pas établi, ne saurait franchir les limites intellectuelles de la simple hypothèse et que, du point de vue de la recherche historique, toute affirmation gratuite pour procéder à ce franchissement est une entreprise hasardeuse.

     

    Cordialement.

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