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Accueil du site > Actualités > Europe > La capacité d’absorption de l’Europe et ses frontières

La capacité d’absorption de l’Europe et ses frontières

Grande évolution dans la philosophie de nos députés européens et de nos hommes politiques, on parle maintenant de la notion de capacité d’absorption de l’Europe.

Le débat a commencé lors du travail préparatoire sur la Constitution européenne et lorsque le président de cette commission, Valéry Giscard d’Estaing, a mis les pieds dans le plat pour la première fois en posant la question des frontières de l’Europe. Il s’est amplifié avec la question de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, dont on s’est aperçu qu’elle pouvait déséquilibrer l’Europe aussi bien d’un point de vue géographique que du point de vue religieux.

On s’est aperçu aussi, avec l’arrivée simultanée de dix nouveaux pays, que l’absorption de ces pays, leurs économies généralement faibles et leurs cultures différentes n’allait pas de soi, et que cela créait des peurs dans les pays actuels de l’Union. Peur des délocalisations en faveur de ces pays, peur du plombier polonais, peur du vide avec l’absence de notion de frontière de l’Europe, peur de la perte de notre modèle social, peur de la lourde charge financière pour les conduire à notre niveau.

Il y a aussi des limites économiques qui sont justement la capacité pour un ensemble économique fort et cohérent comme l’était celui de l’Europe des 15, d’absorber brutalement sur son marché intérieur d’autres économies à niveau de salaire plus faible, protection sociale parfois inexistante, chômage important et culture soviétisante du rapport au travail. C’était pourtant assez facile de prévoir que cette arrivée massive de nouveaux pays allait perturber l’équilibre européen. Nous avions déjà eu l’exemple de l’entrée de l’ex Allemagne de l’Est qui, vingt ans après pourtant, n’a toujours pas rattrapé l’Allemagne de l’Ouest du point de vue du développement économique et du chômage, malgré un effort financier colossal des Allemands de l’Ouest.

Mais nos hommes politiques sont aveugles, ou inconscients, ou trop idéalistes, ou pas assez pratiques, vraisemblablement un peu de tout ça, et nous y sommes allés. Avec l’apparition des peurs que je mentionnais plus haut, un choc économique dont je dois reconnaître qu’il ne se passe pas mal et dont les résultats sont positifs pour beaucoup des nouveaux entrants, et globalement avec une certaine déstabilisation des anciens pays qui a culminé avec le non de la France et des Pays-Bas à la Constitution européenne.

Les politiques ont apparemment compris la leçon, et viennent de créer le concept de capacité d’absorption pour l’élargissement de l’Europe. La France et l’Autriche s’en disputent la paternité, et le Parlement européen vient de s’en saisir.

La Commission des affaires étrangères de ce Parlement vient de sortir un rapport qui critique l’expansion sans borne de l’Union, et rappelle la Commission et les Etats membres à "répondre aux inquiétudes légitimes des citoyens en ce qui concerne l’élargissement et l’intégration européenne". D’après son rédacteur, le chrétien-démocrate allemand Elmar, l’Union européenne ne peut aujourd’hui absorber de nouveaux entrants en raison de l’enlisement du processus de ratification de la Constitution. En d’autres termes, sans le système d’administration et de gestion prévu par la constitution, et en particulier sans le vote à la majorité, l’Europe à 25 est ingérable.

Par ailleurs, le Conseil est prié de s’assurer "que ses ressources budgétaires sont suffisantes avant de prendre une décision finale sur l’adhésion de tout nouvel Etat". Enfin, comme la notion de capacité d’absorption est vague, il demande de "définir la nature de l’Union européenne, y compris ses frontières géographiques".Nous voici donc enfin au coeur du sujet : quelle Europe voulons-nous, une Europe sans limite, sorte de marché libre ouvert, qui puisse s’étendre à la Turquie, aux contours de la Méditerranée et au Maghreb ? Ou une Europe, sans doute un peu à l’ancienne, dans des frontières géographiques bien définies, rassemblée par des valeurs, une histoire et une culture communes ? Voilà un bon sujet de référendum européen !

Comme il faut quand même pouvoir proposer des réponses aux pays qui sont en attente de rejoindre l’Union européenne, le Parlement européen propose de soumettre à tous les pays en attente d’adhésion "des propositions de relations multilatérales avec eux" . Sous d’autres termes, la formule du "partenariat privilégié" qui d’ailleurs existe déjà dans le projet de constitution européenne.


Petite escarmouche avec les ministres européens des Affaires étrangères qui, à l’occasion de leur réunion récente à Salzbourg, ont affirmé que les pays des Balkans avaient tous vocation à entrer un jour dans l’Union. Le Parlement a conseillé à l’Union européenne de ne "pas faire de promesses qui ne sauraient être tenues ». Comme conseil d’hommes politiques à d’autres hommes politiques, c’est assez savoureux.


Les idées avancent donc, et nos hommes politiques ont enfin saisi qu’il était nécessaire de préciser la notion d’Europe, au lieu d’avancer sans limite ni réflexion, s’ils ne voulaient pas que les peuples la et les rejettent. C’est un peu tard, sans doute, mais nous allons dans le bon sens. A suivre.


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57 réactions à cet article    


  • Scipion (---.---.160.171) 19 mai 2006 11:26

    Ouh laaa, "capacité d’absorption...

    Je renifle, à plein tarbouif, de nauséabonds relents de lepénisation des esprits, là-dedans... smiley)

    Serait-ce à dire qu’on prépare à installer des obstacles sur le parcours des huit millions de gens du voyage, qui sont d’ores et déjà dans les starting-bloks en Bulgarie et en Roumanie ?

    Alors que ce serait un réel appauvrissement que de s’en priver... smiley)


    • AUTRUCHE (---.---.97.84) 20 mai 2006 05:50

      cracher contre Le pen est un acte d’exorcisme, une sorte de mantra anatheme qui repousse le mal par une priere. Elle dispense de reflechir et voir la verite en face. En gros : tant que j’ai du boulot , c’est que tout va.. celui de mon voisin de palier.. j’en ai rien a foutre.J’ai trouvé un texte qui e dit mieux que moi :

      Un nouveau truc humain, le 100 millionième : le métissage des races.

      Dans leur immense sagesse, les animaux en liberté, qu’ils soient « féroces » ou non, jamais n’ont eu l’idée saugrenue de se métisser, encore moins d’inviter sur leurs territoires des congénères étrangers à leurs groupes. D’où leur pérennité. L’homme occidental, qui a perdu tout sens des contraintes qu’impose la vie, a trouvé un énième truc à tenter : le mélange des peuples, leurs déracinements pour sauvegarder ses assurances, travailler à sa place, mieux les exploiter en les privant de leurs cerveaux et ainsi de suite. Son rêve fou : n’avoir plus qu’une « race » sur la Terre, ce qui, dans son esprit bien pauvre, éradiquerait ce qui n’a fait qu’augmenter jusqu’ici, les violences et les injustices.

      Avant la réalisation de cette utopie, il se passera des décennies, au cours desquelles des milliards d’individus seront traumatisés d’avoir perdu leurs racines et lieux de références Les autochtones, malgré toutes les Licra du monde, n’acceptent pas cette forme d’invasion ; on voit partout des ghettos divers se former dans les villes de tout l’Occident. Les gens des régions pauvres seront comme aspirés par nos laxismes ; ils vont se ruer vers ce qui est pour eux l’eldorado. Quand ces envahisseurs seront trop nombreux, on aura beau édicter des lois sévères, ils ne retourneront pas dans les régions quittées, puisqu’ils seront chez eux dans tout l’Occident. On peut donc s’attendre à des drames effrayants, que des bonnes âmes auront programmés en croyant bien faire. Imbécile d’homme...


    • c florian (---.---.200.77) 21 mai 2006 18:06

      la chance des hommes est leur conscience et leur intelligence. il est vrai que certains n’en sont pas pourvus et la cohabitation entres ces personnes est difficile. mais il faut garder espoir !


    • musil (---.---.15.7) 19 mai 2006 14:33

      Scipion, comme d’habitude, fait sa paranoia....A-il lu le texte ?

      Pour ma part, je suis contre un élargissemnt tant qu’on n’a pas tiré les conclusions de l’échec de la ci-devant « constitution » (qui n’en était pas une), et tant qu’on n’aura pas donné une cohérence politique et économique à ce qui , pour l’instant, porte le nom d’Europe.


      • Loïc (---.---.196.91) 19 mai 2006 14:41

        A l’attention de Scipion : Pourquoi ne pas acceuillir « les gens du voyage » dans votre belle Suisse ? Au lieu de donner des leçons aus autres.

        NB : votre pseudo est vachement prétentieux.


        • Scipion (---.---.160.171) 19 mai 2006 15:13

          « Pourquoi ne pas acceuillir »les gens du voyage« dans votre belle Suisse ? Au lieu de donner des leçons aus autres. »

          Parce qu’on est déjà assez riches comme ça - c’est bien connu smiley)

          Et puis l’expérience montre qu’ils ne présentent pas les qualités de propreté - elle aussi bien connue - requises.


          • Marsupilami (---.---.40.93) 19 mai 2006 15:29

            Ouaf !

            On a été un peu trop vite dans l’élargissement, c’est sûr. Bon, mais ce qui est fait est fait.

            Un truc qui est sûr, c’est que la Turquie ne fait pas partie de l’Europe, point-barre. On a pas dézingué l’empire Ottoman pour qu’il revienne par la sublime porte de l’Europe, merde...

            Houa houba !


            • (---.---.211.46) 21 mai 2006 02:50

              Donc l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche et la Finlande, dézingués en 1945, l’Angleterre/Royaume-Uni, dézingué vers 1450, la France, dézinguée en 1815, doivent quitter l’UE ?


            • c florian (---.---.162.39) 19 mai 2006 16:00

              avant de parler de capacité d’absorption, il faudrait déjà que l’europe se remette à fonctionner vraiment avec une véritable organisation politique. il suffit de voir le vote du dernier budget et les derniéres grandes décisions pour constater que chacun tire dans son sens et veut défendre sa part du gateau sans aucune vision commune. il faut établir une nouvelle constitution avec des objectifs clairs : pas d’orientation économique, pouvoir démocratique, définition des compétences... on doit réadapter les institutions et faire évoluer les mentalités. on se désinteresse completement de ce qui se passe à bruxelles ou à strasbourg et on rale aprés coup.

              une fois que l’europe aura repris pied sur de bonnes bases, on pourra réfléchir à sa capacité d’absorption. de toute façon pour moi les frontiéres physiques doivent, à terme, disparaitrent et seuls doivent subsister des limites administratives.


              • Antoine (---.---.223.29) 22 mai 2006 00:17

                Eh ben, frontières administratives mouais...

                Fédéralisme oui...tout court et bien pensé et cela fonctionnera.


              • docdory (---.---.180.127) 19 mai 2006 19:11

                L’Europe actuelle fait penser à la fable de La Fontaine : « la grenouile qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf » A la fin de la fable , il se produisit , pour la grenouille , la chose suivante : elle enfla si bien qu’elle creva !!

                On peut dire que l’Europe est moribonde depuis le passage de quinze à vingt cinq pays . Je pense que tout nouvel élargissement l’achèvera , en tout cas une éventuelle adhésion de la Turquie lui donnerait un coup de grâce définitif et irratrapable !!! ( Mais y aura t il alors beaucoup de gens pour la regretter ?? )


                • termitor (---.---.109.37) 19 mai 2006 19:37

                  Europe, religions, Democratie, Politique, Tous pouris, Turquie, France, USA, leberalisme, capitalisme, populisme, communisme, extremiste, integriste.

                  Mais quand parlerons des nos ideaux ? Je suis née en france, de parents francais, je suis blanc, je ete batise, mais je suis athe,

                  Je n’est ni choisi ma langue natalle, ma couleur, le lieu ou je suis né, ma religion officiel.

                  Mais je compte bien chosir mes ideaux. Tous ce que j’entend la n’est que vain mots.

                  Liberte, egalite, fraternite, pour tous sans condiction. J’aime tous les gens, les turks ne sont pas de mauvaise personne, le vrai probleme est la lutte entre les peuples organise par le capitalisme, juste pour le profil de quelqu’un. Je refuse cette optique, je refuse ce choix, je refuse tous ce que cette europe veut m’offrir, ca ne correspond a plus aucun idéal.

                  Je ne suis pas francais, je ne suis pas blanc, je ne suis pas chretien, je ne suis pas europeen, JE SUIS UN HOMME LIBRE QUI VEUT VIVRE D’EGAL A EGAL AVEC TOUS SES FRERES. quelle soit leurs couleurs leurs langues, leurs religions. quelque soit leurs condictions de naissance.

                  Voila un programme simple. Voila quelqu’un choses que l’on entend que entre gens reveur, mais jamais de la bouche de nos politique JAMAIS. CELA SUFFIT.

                  Agoravox part d’une bonne idée, mais il faudrais UN SYSTEME DE VOTE POUR TOUS, pour contruire plus qu’une opigion, mais bien UN POINT DE VUE DE TOUS LES CITOYENS dans leurs diversitées.

                  TOus les sites politiques (comme agoravox) ne font que amplifier le son de la debacle de notres mondes humiliants pour l’humanite. oppressant pour tous les individues.

                  Certe intervention, ne fais que signifier mon degout de ce qui se passe, et de ce qui ne se passe pas. j’en suis desole, mais la je n’arrive plus a assume l’absurdite de ce monde qui se decompose.

                  Salutation distingue de quelqu’un qui ne veux plus de cette parodie de civilisation


                  • Antoine (---.---.239.80) 19 mai 2006 22:15

                    Oh la comme vous y allez ....


                  • Antoine (---.---.239.80) 19 mai 2006 22:27

                    Il faudra bien un jour décider où sont les frontières, on ne peux pas voir ds l’Europe une éponge qui par capillarité peut tout absorber.

                    Un ancien ministre belge avait défini l’Europe comme un concept qui pouvait s’appliquer partout. Je fis un bon sur ma chaise...« Quoi !, me dis-je, » Nous pourrions alors tout englober, tout gober. Ah, quelle chance de voir le nouvel empire si vite se déployer à si facilement, du moins sur papier ou dans les médias."

                    Mais alors quel serait le Eux et le Nous ? Le Eux et le Nous, ne seraient-ils que le Nous ? Les Eux que pensent-ils ? D’être de Nous comme Eux et des Eux comme Nous ?

                    Je m’amuse en écrivant cette question. Qui sommes nous, européens, sachant que l’Europe des princes a déjà auparavant existé ?

                    Quand saurons-nous, qui est qui ? Quand saurons-nous qu’en passant par là, nous sommes sous une juridiction particulière que nous avons choisi ?

                    Voilà un débat intéressant.

                    Rem : ds quelques temps sans doute l’Europe négociera avec la Russie et de nouvelles choses sont à faire.


                  • c florian (---.---.200.77) 21 mai 2006 18:20

                    il faut des frontiéres pour savoir qui on est ? c’est surement parce que beaucoup de monde a perdu son identité que les gens se renferment sur eux et cherchent un nous. au lieu de s’opposer à l’autre pour prouver que l’on est quelqu’un, il faut se connaitre soi même.


                  • Antoine (---.---.223.29) 22 mai 2006 00:19

                    ce que vous écrivez vaut pour l’individu pas pour le collectif et le politique


                  • Scipion (---.---.160.171) 19 mai 2006 22:48

                    termitor écrit : "JE SUIS UN HOMME LIBRE QUI VEUT VIVRE D’EGAL A EGAL AVEC TOUS SES FRERES.

                    Et bien, allez donc faire vos cochonneries ailleurs... smiley)

                    Pffft, pffft...


                    • marcel thiriet (---.---.13.7) 20 mai 2006 06:59

                      OUI, Docdory ,l’élargissement de ce que l’on appelle l’Europe entrainera la faillite du projet lui-même et n’aboutira qu’à un espace de libre-échange tout à fait favorable aux intérêts anglo-saxons...

                      c’est un secret de Polichinelle que depuis quelques années la conception anglo-américaine a fini par s’imposer aux instances de Bruxelles (Des preuves sont faciles à fournir..).Le néo-libéralisme a fini par triompher,redoutant par dessus-tout un volonté politique commune qui pourrait résister à ses prétentions. Le retour en arrière sera impossible .L’est-il encore d’ailleurs ?..


                      • Ar Brezonneg (---.---.48.178) 20 mai 2006 15:37

                        La fin de l Euirope a commencé le jour ou on a accepté de laisser entre les anglais. Ainsi ce sont les conceptions anglo saxaonnes qui prévalent devant le néant de notre politique étrangère, confiée par dousteblabla au « pouvoir bruxellois ». Ces anglais ne sont rentrés que pour saboter une belle idée. Elargir à l’Asie, fut elle mineure, c est le coup de gra^ce... Pour équiliber les ânes de Bruxelles pourraient faire enter aussi la Lybie, Bouteflika pour le soigner à l oeueil.... Heureusement que les Français ont su déjouer le piège immonde de la soi-disant constitution... On aurait eu l’Empire et ses oligarques, et à coup sur le peuple aurait pris les armes pour recouvrer sa liberté et son indépendance.


                        • Jeanne d’Arc (---.---.2.22) 20 mai 2006 16:06

                          Plus exacterment, c’est du jour ou on les a laissé faire le tunnel sous la Manche.

                          C’était pas la peine de les chasser par au-dessus si c’est pour les laisser revenir par en-dessous.


                        • (---.---.211.46) 21 mai 2006 03:06

                          Le Royaume-Uni contribue plus au budget de l’Union et transcrit une plus grande partie du droit européen dans son droit national que la France.


                        • Antoine (---.---.173.212) 21 mai 2006 17:00

                          @Monsieur l’inconnu

                          Depuis Tatcher, c’est loin d’être le cas.

                          Voir ici :

                          Sur le web bcp d’infos à ce sujet.

                          Les anglais ont un pied dedans etun pied dehors, comme souvent avec le continent.


                        • Antoine (---.---.173.212) 21 mai 2006 17:05

                          Les anglais poursuivent la mme politique européenne que celle qu’ils menaient avant la première guerre mondiale vis à vis de la Turquie et de la Russie. Cela n’a pas changé.

                          Mais cela va peut être devoir changer si l’Union cherche de meilleurs liens avec la Russie.


                        • musil (---.---.205.121) 20 mai 2006 18:30

                          Alors, la PUCELLE, quand vas-tu les (re)bouter hors de France... ? Amicalement.


                          • Cergy - Osny 2008 (---.---.234.70) 21 mai 2006 16:56

                            Il n’est plus gu ? question de l’Europe et pourtant elle pourrait redevenir rapidement le probl ? de la gauche fran ?se.En effet, ainsi que l’Autriche (pays assurant actuellement la pr ?dence de l’Union) l’a constat ?la prochaine fen ?e ...


                            • (---.---.204.137) 21 mai 2006 21:22

                              La « correction » est britannique est naturelle, étant donné que la France et l’Allemagne possèdent leur propre correction, la PAC et le FEDER.

                              Même avec cette correction, le Royaume-Uni donne plus d’argent à l’UE, et je réaffirme qu’il transcrit une plus grande partie des décisions communautaires.


                              • Antoine (---.---.223.29) 22 mai 2006 00:11

                                ok, je vais revoir mes notes.

                                mais au niveau européen, la presse semble relayer l’idée que le Royaume Unis contribue moins.

                                Il faudrait donc supprimer PAC et FEDER ?


                              • ewropano (---.---.135.236) 22 mai 2006 01:13

                                Il est clair qu’il y a ceux qui veulent une Europe politique et ceux qui veulent seulement une zone de libre échange, protégée par l’OTAN.

                                Les deux ne sont pas incompatibles, il suffit de construire l’une à l’intérieur de l’autre.

                                Pour les pays appartenant à d’autres ensembles géopolitiques, il faut d’abord favoriser leur union avec ceux avec qui ils sont naturellement solidaires, puis coopérer avec les ensembles ainsi formés, sinon des déséquilibres risquent d’apparaître par la suite.

                                Il est important que les paysformant l’Union veuillent aller dans la même direction, sinon cela aboutit à l’immobilisme ou à l’éclatement.

                                Le problème ne se pose pas en termes d’accueil ou d’exclusion, mais en termes de projets communs et de la place de chacun dans ces projets communs.

                                Une question de fond subsiste : la démocratie peut elle fonctionner quand le périmètre de l’Europe n’est pas encore stabilisé ?


                                • AUTRUCHE (---.---.103.88) 22 mai 2006 09:35

                                  Vous en voyez beaucoup .. des projets ?? Une usine qui pond des lois sur tout ,même les details insignifiants .je veux pas reciter le sotisier euro qui est infini .Regardez donc ce petit film de propagande ,et pleurez

                                  http://www.whathaseuropedone.org/

                                  Ca vaut vraiment le coup d’y sacrifier sa souveraineté ??? ouvrez donc les yeux. L’europe n’est qu’un vaste tombeau pour les esprits libres.

                                  « La prétendue démocratie occidentale est entrée dans une étape de transformation rétrograde qu’elle est incapable d’arrêter, et dont les conséquences prévisibles seront sa propre négation. Nul besoin que quiconque prenne la responsabilité de la liquider, elle-même se suicide tous les jours. » (José Saramago, écrivain portugais, Prix Nobel de littérature 1998, dans un article paru dans le Monde Diplomatique en août 2004.)


                                • nidieunimaitre (---.---.227.180) 22 mai 2006 07:48

                                  je suis pour ma part adepte de l entree dans l europe de tous les pays du continent de culture judeo chretienne , meme si je suis totalement incroyant. les pays de culture islamique ( tels que la turquie )n etant pas compatibles avec la democratie ( je rappelle tout de meme , que sans l armee , la turquie serait dirigee par des musulmans integristes depuis longtems )je suis fermement opposé non seulement a leur entree dans l europe,mais aussi a l acceuil des migrants non laiques meme si je sais que seul l argent et des politiciens avides deciderons finalement. un secretaire d etat d origine turque est actuellement poursuivi par la justice belge pour negation du genocide armenien. ce qui est malheureux c est que les gens lucides qui constatent que ces peuplades ne s integreront jamais et que nous allons tout droit en europe vers une guerre de la raison et du fanatisme prehistorique ( 60% DE FEMMES VOILEES DANS MA COMMUNE ! AUCUNE IL Y A 20 ANS !), sont systhematiquement traités de faschistes par le terrorisme bien pensant de l extreme gauche et caviar ainsi que par les idiots utiles. je precise que je ne vote pas et ne voterai jamais ’ ceci pour les biens pensants que je vois ricaner dans leur coin en marmonant compulsivement « lepen »


                                  • parkway (---.---.18.161) 22 mai 2006 13:40

                                    « Mais nos hommes politiques sont aveugles, ou inconscients, ou trop idéalistes, ou pas assez pratiques, vraisemblablement un peu de tout ça »

                                    Vous oubliez aussi l’intérêt financier de nos chers (très très chers !)dirigeants ;

                                    Il est tout de même bizarre qu’un giscard qui a pondu un traité avec d’autres partenaires, probablement très arrosés, n’ait pas compris cela tout de suite : je vous signale que ces gens là nous disent faire partie des élites !!!

                                    Je ne crois pas ni à leur intégrité, ni à leur bêtise ; ils savent très bien ce qu’ils font. Ils ont beaucoup plus besoin d’argent que nous !

                                    parkway


                                    • (---.---.71.67) 25 mai 2006 09:37

                                      Cela me fera toujours rire, cette idées que les politiciens gagnent très bien leur vie, que leur salaire n’est pas mérité, que l’argent est leur seule, motivation, qu’ils nous ôûtent très, très cher, ...Un ministre est le patron d’un cabinet et d’une administration, qui compte des milliers de travailleurs et a un budget de milliards d’euros. On peut comparer une administration à une entreprise, mais alors comparons les salaires des ministres aux salaires des dirieants de grosses entreprises. Ah oué, vous allez me dire que les fonctionnaires ne foutent rien et que les administrations ne produisent rien et qu’elle vivent de vos impôts. Et les entreprises, elles vivent de quoi ??? De vos achats, et parfois elles vous roulent scandaleusement ( voir les télécoms,...) et leur personnel est exploité...Allons, allons, revoyez un peu vos idées poujadistes sur le secteur public, les salaires des ministres, sénateurs et députés.....


                                    • vigie (---.---.34.56) 22 mai 2006 23:13

                                      Il est indéniable que cette Europe ne peut s’étendre à l’infini, le volet économique a été privilégié l’Europe a été construite pour ça allant a marche forcée, ne consultant pas les peuples par référendum, quel dénie de démocratie ! Tout est bon pour favoriser ce grand marché il ne fallait surtout pas faire obstacle aux visées économiques et aux enjeux personnels, se foutant pas des conséquences les politiques nous ont entraînés dans une intégration exponentielle sans véritable fin. Car enfin cette Europe, ce bloc de libre échange n’est qu’un tigre de papier, une véritable tour de Babel, une cacophonie, ou chaqu’un après d’après négociations défends ces intérêts particuliers, il n’y a aucune solidarité, et ce n’est pas l’arrivée des anglais dans cette Europe qui me feras mentir, pas de budget économique a la hauteur, pas d’intégration de la livre pour l’euro, profitant au passage d’une conséquente ristourne financière décroché par margareth tatcher de longues luttes, cette Angleterre qui avec le réseau échelon d’espionnage s’en donne à cœur joie au profit des américains, bref de qui se moque t’on, nous n’avons pas même d’armée commune, et nous pensons peser sur les décisions de ce monde, c’est risible et pitoyable, cette Europe est un nain économique elle ne sait même pas défendre ses intérêts économiques à l’omc, les Américains, les Japonais, la chine, font mieux que nous en dressant des barrières insidieuses, au niveau de leur loi, Je pense au ²patriot act ² pour les Américains, qui devient l’excuse du 11 septembre pour se constituer de vaste banque de données informatiques qui leur servent bien sur dans leur guerre économique notamment contre l’Europe, par exemple, et aux nombreuses tracasseries administratives déguisées.

                                      Nous n’avons pas de projet commun, sinon de s ’étendre à l’infini, avec en prime cerise sur le gâteau l’entrée de la Turquie dans l’Europe (prévu par nos technocrates de Bruxelles depuis fort longtemps) mais le référendum (imbuvable, et ésotérique) est passé par la laissant présager si l’on consultait les peuples un rejet total. Si l’on veut que les Européens s’y retrouve dans ce grand projet, il faut qu’il soit fédérateur et qu’il fasse référence à des valeurs communes, la première et de reconnaître les références historique et chrétienne de l’Europe, la deuxième et de définir ses frontières géographiques, pour moi la Turquie et les pays de l’islam n’ont aucune raison culturelle et historique de rentrer dans l’Europe, ou alors il faut changer son nom...

                                      Et enfin se concentrer sur des problèmes qui touchent les populations, être au plus prêt du citoyen, l’Europe n’a pas réussi avec le problème du chômage, de l’immigration, du pouvoir d’achat, ça se sont de vrais projets mobilisateurs qui intéresse les citoyens, et tant que nous ne serons pas une force politique crédible qui sache se faire respecter, qui ait un poids économique nous n’arriverons à rien, et ce n’est pas en acceptant encore d’autre pays susceptible d’intégrer l’Europe en agitant l’épouvantail d’une guerre si nous ne faisons rien pour eux que nous résoudrons nos problèmes, au contraire le temps que le différentiel de pouvoir d’achat entre le pays le plus pauvre et plus riche se lisse il nous faudra plus d’une génération.

                                      Messieurs les politiques arrêtez de nous mentir, l’Europe ne se fera pas sans les peuples, et encore moins sans les consulter votre vision géopolitique au grand galop ressemble plus à une fuite en avant.


                                      • musil (---.---.169.170) 25 mai 2006 07:13

                                        Bien, Vigie, tu nous annonces la tempête, si le « machin »qui s’appelle l’Europe continue comme cela...Mais cette fuite en avant est délibérée (je crois que tu le sous-entends), pour rendre à tout jamais impossible une cohérence politique, bête noire des anglo-saxons...


                                      • musil (---.---.169.170) 25 mai 2006 07:21

                                        Bien, Vigie, tu nous annonces la tempête, si le « machin »qui s’appelle l’Europe continue comme cela...Mais cette fuite en avant est délibérée (je crois que tu le sous-entends), pour rendre à tout jamais impossible une cohérence politique, bête noire des anglo-saxons...qui ont besoin d’une absence de résistance pour développer leur intérêts. C’est (presque ?) réussi ! Les essais de démantélements à l’Est(Ukraine,etc..) participe de la même logique.Les USA avancent leurs pions...


                                      • Scipion (---.---.141.167) 25 mai 2006 08:59

                                        Parlons net, parlons vrai ! L’Europe n’existe pas !

                                        Parce qu’on ne peut pas exister politiquement sans aussi se positionner contre...

                                        Un sujet politique n’est pas viable en dehors de la dualité schmittienne « ami/ennemi ». Bien sûr, on peut vivre en croyant qu’il n’en est rien, on peut aussi s’en persuader (méthode Coué), ça ne confère pas une once de viabilité au sujet politique en question...

                                        Secondement, l’Europe n’existe pas parce qu’il n’y a pas d’Européens.

                                        Comment pourrait-il y en avoir ?

                                        Depuis des lustres, on nous explique que les races n’existent pas.

                                        Depuis des lustres aussi, on nous répète que si elles existaient, la blanche, serait la pire de toutes.

                                        La blanche, c’est-à-dire l’Européenne.

                                        Depuis des lustres donc, on serine aux Européens que l’Inquisition, c’est eux ; que l’esclavage, c’est eux ; que la colonisation et ses crimes, c’est eux ; que le génocide des Indiens d’Amérique, c’est eux ; que les deux guerres mondiales, c’est encore eux ; qu’Auschwitz, c’est toujours eux, que le pillage du tiers monde, c’est inéluctablement et définitivement eux...

                                        C’est du haut de cette ethnomasochiste énumération, qu’on voudrait que les Européens se sentent Européens, c’est-à-dire qu’ils soient fiers d’être eux-mêmes - avec ce que cela induit de sentiment de supériorité, par rapport aux autres, aux non-Européens...

                                        Il n’y a que des politiciens dénués d’envergure, et des intellectuels lunaires, pour croire qu’on peut se revendiquer sans avoir l’orgueil de ce dont on se revendique.

                                        Qui ne se souvient de la salve qu’a essuyé Berlusconi pour avoir osé affirmer la si évidente supériorité du modèle occidental ? Il s’est fait vouer aux gémonies par des nains politiques n’ayant ni la force ni le courage, ni ce minimum d’insolence, qu’il faut pour proclamer qu’on existe à la face du monde.

                                        En politique comme « en Histoire », sans ennemi et sans fierté, on ne va nulle part. C’est très exactement là que se trouve l’Europe des Merkel-Beck et des Prodi, des Zapatero et des Chirac, des Barroso et des Schuessel, des Verhofstadt et autres Halonen de moindre envergure encore* !

                                        Avec les Sarkozy-Royal et les Beck-Merkel de demain, elle y restera longtemps...

                                        * La Grande-Bretagne conserve encore suffisamment de « beaux restes » de sa dignité passée, pour ne pas trop se commettre avec ces médiocres, sans autre ambition que pour eux-mêmes. On ne devrait pas le lui reprocher...


                                      • vel, (---.---.169.170) 25 mai 2006 09:04

                                        Scipion ne changera pas ,il lui faut des ennemis... Un nostalgique du Grand Reich ?...Il poursuit ses fantasmes habituels, les habitués d’Agoravox connaissent...


                                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 25 mai 2006 09:49

                                        L’Europe n’existerait, selon vos critères empruntés à C. Smith, ni plus ni moins que la Suisse ; ce qui ne serait déjà pas si mal...

                                        Mais vous fusionnez, à mon avis à tort, l’état politique avec l’état d’exception ou l’état de guerre, alors que selon moi la politique démocratique « normale » (et/ou normative) doit avoir pour première fonction d’éviter la guerre et de tenter de réduire (ou gérer) les conflits sous une forme et selon des procédures pacificatrices. Ce qui est en effet le cas de tous les états modernes et des institutions politiques internationales. La politique réside d’abord et avant tout dans la recherche du compromis par la négociation qui implique comme moyens éventuels la force économique et militaire..

                                        Je ne suis pas d’accord avec l’affirmation que le seul but de la politique c’est de faire la guerre ou de s’y préparer, je dirais avec Clausewitz que la guerre est une façon, qu’il faut rendre exceptionnelle (c’est moi qui rajoute,) de faire de la politique.

                                        De l’usage de Carl Smith


                                      • Scipion (---.---.141.167) 25 mai 2006 09:59

                                        « Scipion ne changera pas ,il lui faut des ennemis... Un nostalgique du Grand Reich ?... »

                                        Non, pauvre conard godwinien, un nostalgique de la grande et puissante Union soviétique, grâce à laquelle les Unionés d’hier serraient à la fois les coudes et les fesses...

                                        T’es pas capable de comprendre ça, du fond de ta nullité de grosse tache superfétatoire ?

                                        Ils sont jeunes, ils sont bêtes, ils sont naïfs, ils sont prétentieux... De purs produits de l’école de la Ripoublique et du Grand Orient réunis... smiley)


                                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 25 mai 2006 10:11

                                        De toute façaon l’Europe du grand marché unique transnational est faite et est irréversible : ni vous ni moi ne pouvons la défaire, car nous n’en avons ni les ressources capitalistiques, ni les moyens techniques et politiques : Un tel projet provoquerait la catastrophe économique et sociale immédiate, car nos entreprises sont, dans leur marché leurs productions et leurs capitaux, totalement international(isées)es.

                                        La seule chose que nous pouvons faire c’est de tenter de régulariser par une plus grande intégration politique et donc sociale l’Europe économique vis-à-vis de (face et dans) la globalisation de l’économie telle qu’elle s’impose à nous. C’est, malheureusement pour eux, ce qu’ont refusé les nonnistes de gauche et de droite, ligués dans une attitude purement nihiliste, en votant non au TCE ; ils ont en cela servi la soupe au capitalisme le plus sauvage qu’ils prétendent réduire. Qu’ils prennent conscience de leur illusion et de leur confusion politique et les choses pourront peut-être aller dans le sens souhaité par certains nonnistes de gauche qui refusent tout autant le social-nationalisme que l’hypercapitalisme despotique (anti-libéral)

                                        Les conséquences du non au référendum sur le TCE


                                      • Scipion (---.---.141.167) 25 mai 2006 10:12

                                        Moi, je parle de Carl Schmitt, ce philosophe allemand dont Wikipédia dit qu’il voyait dans le « rapport « ami-ennemi » la clef de voûte de la théorie politique... »

                                        Ce dont j’avais eu l’intuition bien avant de savoir qu’un Carl Schmitt professait cette thèse...


                                      • vel, (---.---.144.132) 25 mai 2006 10:39

                                        Scipion, quelle délicieuse prose !...qui a dit :« nos jugements nous jugent » ?


                                      • Scipion (---.---.141.167) 25 mai 2006 10:49

                                        C’est tout ce que tu as trouvé de convaincant dans le foutoir qui te tient lieu de caberlot ?

                                        C’est pas gras... smiley)

                                        Et c’est pas grave, non plus... Ca fait partie de la promiscuité des forums non modérés...


                                      • Scipion (---.---.141.167) 25 mai 2006 10:56

                                        « De toute façaon l’Europe du grand marché unique existe... »

                                        Certes, mais je crois que personne ne songe à en sortir... A part certains de nos amis de la Lega Nord qui proposent, comme alternative, une adhésion à la Confédération helvétique... smiley)

                                        Pour nous, Suisses, l’essentiel est de ne pas aller se dissoudre dans cette masse molle, parce que cela signifierait la la fin de notre démocratie directe et l’imposition des décision, de choix de société, qui ne seraient pas passibles du suffrage universel.


                                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 25 mai 2006 14:04

                                        C’est de lui dont je parle aussi, avec mes excuses pour les fautes sur son nom ; je rectifie donc : Carl Schmitt


                                      • vigie (---.---.252.194) 28 mai 2006 13:52

                                        Pour répondre a musil,en effet il est clair que l’Europe se fera sans l’aval des peuples considérées comme trop inculte ou risquant de freiner les idéologies et les dogmes de la réal géopolitique,comme le dit Raoul marc jennar en préambule de son livre l’Europe la trahison des élites, l’Europe n’est pas une communauté de valeurs,mais une communauté d’intérêts ou l’individualisme l’emporte. Cela me semble évident ,mais je déplore la façon dont sylvain reboul aborde le sujet en disant de toute façon l’Europe du grand marché est faite et irréversible,pardonnez moi,mais avec des idées comme ça que nous avancerons dans la dénonciation des abus ,cela sous entends que c’est gravé dans le marbre et que c’est irréversible il n’y aurait qu’a s’y plier,nos anciens qui ont lutter pour des idéaux doivent se retourner dans leurs tombes.

                                        Dans la vie rien n’est écris, et je pense même si la lutte semble inégale qu’il est sain de dénoncer les idées et les abus qui ne nous semblent pas viable et désirable pour le plus grand nombre c’est le fondement même d’une saine démocratie. Ou alors nous sommes des moutons de panurge, des veaux comme disait de manière ironique de gaulle, et alors, nous perdons notre capacité de critiquer, de nous plaindre, de réagir, même avec nos faibles moyens puisque c’est inéluctable. Et comment peut t’il être à ce point caricatural ceux qu’il appelle de manière méprisante les nonniste est t’il dépositaire de leur vote, de leurs idées, j’aurais aimer un peut plus de considération, en les traitants de nihilistes, mais comment peut t’on être aussi réducteur, et dogmatique en nous servant des généralités, servir la soupe au capitalisme se serait plutôt accepter une protection sociale pour tous au rabais, une santé pour les personnes les plus aisées, une retraite minorée et de plus en plus tardive sous prétexte de néo libéralisme. Quand on voit les profits record du CAC 40,et le creusement des inégalités. On voit au états-unis ce qu’a donné l’accès au soin du projet médi care excluant des populations de plus en plus grande des soins médicaux. S’il n’y a pas de contre pouvoir aux abus alors, ce néolibéralisme rampant ne cherchant qu’a accumuler les profits nous entraînant dans une course sans fin qui ne sera pas viable, j’admire votre enthousiasme béat pour cette grande Europe, et je souhaite que vous n’ayez pas a le regretter, mais l’histoire m’as appris à être prudent avec les dogmes.


                                      • dom (---.---.36.178) 28 mai 2006 14:01

                                        c’est marrant scipion ce martèlement vôtre « l’europe n’existe pas ! » On dirait que vous le hurlez cherchant à vous convaincre vous-même... ça me rappelle le grand slogan d’expo 02 « la mer n’existe pas »... très helvètique. Et puis tout le monde le sait hein, il y n’y a que des zônes dégradées sous la tutelle pentagoneuse. Ou encore « Il y a des montagnes et ce qu’il y a derrière n’existe pas » ... et puis le ciel nomplus il n’existe pas et puis nous-mêmes, sommes-nous encore sûrs d’exister ? C’est fabuleux scipion (c’est le bon mot).


                                      • vilain petit canard (---.---.117.250) 30 mai 2006 15:46

                                        « En politique comme en Histoire, sans ennemi et sans fierté, on ne va nulle part » : Scipion, quel est ton ennemi, quelle est ta Carthage ?


                                      • claire hass (---.---.100.65) 25 mai 2006 04:31

                                        Please excuse that I write in English. I have been visiting Europe since 1962, and have seen the population changes as something negative for the « old » Europe, and something like a catalyst for development for the « new » Europe,( Hungary, Czech Republic, Poland, etc.)

                                        Even an « old » country such as Italy has lost many of their men age 18 to 50 who have moved to Germany and Scandinavia to work and to marry there and settle. Both Portugal and Italy lack enough marriagable men for their young women.

                                        The first obvious problem is geography because Europe is too small to absorb an influx into « old » Europe, coming from « new » Europe, without social disruption and a decline in the quality of life. To take the revenue produced by Germany, France, Holland, Great Britain, Belgium, Switzerland, and Austria and use this to spport all the poor people of « new » Europe will mean a lower standard for the citizens of « old » Europe, as the money flows from their pockets. On the other hand it is a humanitarian gesture to improve the quality of life of your neighbors... The social disruption is very obvious as it takes many generations for the new immigrants to be gracefully accepted. During this period there will always be some discontent.

                                        The most dangerous notion is to accept Turkey, with wretched treatment of women and minorities, an Islamist nation, into Europe. If this happens, Europe is finished as we know her.

                                        Sadly, the European Union should have asked these questions 15 years ago and then they could have gently absorbed one country every ten years. But not a large number simultaneously. There is no place on this Earth with Europe’s culture and beauty, and once it is gone, it can never be replaced.

                                        Something new will emerge one day...some sort of vast melting pot, such as we have in the States, but something very precious will be gone forever !

                                        And in the meantime, the developed nations will carry the poorer ones on their backs !


                                        • Antoine LE VRAI (---.---.26.110) 1er juin 2006 13:14

                                          "There is no place on this Earth with Europe’s culture and beauty, and once it is gone, it can never be replaced."

                                          Je suis assez d’accord avec vous, d’ailleurs je pense qu’il faudrait inventer le mot français "Barbarité" comme concept du déni culturel et du possible déclin européen. Ma grande tristesse est de penser qu’il se pourrait en effet que la culture européenne et sa richesse disparaisse.

                                          "And in the meantime, the developed nations will carry the poorer ones on their backs ! "

                                          C’est aussi une réalité, la croissance des pays riches ne pourra se poursuivre que si les relais de croissance ne s’établissent pas ds les pays pauvres.


                                        • Antoine (---.---.245.246) 1er juin 2006 19:05

                                          Décidement c’est mon jour de LAPSUS DE CLAVIER....

                                          Merci de rectifier mon propos.

                                          « C’est aussi une réalité, la croissance des pays riches ne pourra se poursuivre que si les relais de croissance s’établissent pas ds les pays pauvres. »


                                        • (---.---.245.246) 1er juin 2006 19:06

                                          il faut donc lire...

                                          « C’est aussi une réalité, la croissance des pays riches ne pourra se poursuivre que si les relais de croissance s’établissent ds les pays pauvres. »


                                        • dom (---.---.10.114) 28 mai 2006 12:55

                                          Il y avait un bâteau nommé Europe, tout bariolé des couleurs de ces différentes régions et transportant des marins de toutes nations. Il arborait des pavillons multiples qui brillaient en d’égaux châtoiements. Enfin y avait-il une destination pour les équipages ! Tous étaient d’accord que c’était la meilleure route à pendre et qu’on allait explorer à l’infini tout le potentiel du bâteau. Les décisions seraient prises en concertation, par le vote et chaque marin pourrait faire des propositions pour améliorer les performances du bâteau. La générosité de chacun ruisselait et la nef prit la mer dans un enthousiasme débordant. Tous regardaient l’horizon plein de promesses et le ciel était encore radieux, la mer calme et invitante. Tous aimaient-ils le jeune homme à qui l’on donna la barre à tenir. Mais une fois en mer, alors que les vagues se faisaient ressentir et que les vents contraires les prirent dans leurs secousses les capitaines prirent peur et se mirent à discuter avec les mauvais vents au lieu d’user de leurs connaissances pour maintenir le cap, alors les timoniers le crurent fous et voulurent prendre différentes directions, certains voulaient rentrer au port d’attache, d’autres voulaient accélérer, d’autres encore voulurent s’installer sur des îles. Certains marins montèrent les voiles alors que les autres voulurent les abaisser arguant de la fragilité du navire. D’autres encore, ricanants, prirent des haches et se mirent à frapper en fond de cale, noyant vivres et réserves, pensant sans doute accélérer les prises de décisions. Une grande confusion emporta l’esprit des équipages jusqu’à ce jour. Les capitaines tiennent de grands discours qui motivent tout ce beau monde et, perdus au milieu de l’océan, les marins pensent le ravitaillement proche, mais pendant que l’équipage se démène pour faire avancer le bâteau ou, du moins, éviter le naufrage, les capitaines décident de jeter l’ancre... en pleine mer et toutes voiles dehors... « il est urgent d’attendre »... il faudrait réfléchir disent-ils doutant de leur pavillon, se demandant sans cesse si un autre pavillon ne serait pas plus puissant, celui de leurs petits copains qui torturent à l’étranger, comme ça ils seraient sûrs d’être toujours du côté du plus fort. Mais ils ont oublié, à l’image de leurs petits copains, que seule la mer porte puissance et celle-ci, généreusement, continue à les porter, mais ils ne lui prêtent aucune attention, elle est « normale et donc elle n’a qu’à se tenir tranquille hein » et ils disent celà malgré des vagues dépassant largement leurs têtes et dans l’oubli absolu de la destination qu’ils avaient entreprise. Déjà beaucoup de marins préfèreraient qu’il n’y ait qu’un seul capitaine et qu’au moins dans un régime tyranique on avancerait, on vaincrait la tempête, mais c’est ce que la tempête veut leur faire croire. De plus, certains de leurs conseillers, aux apparences douteuses de grands oiseaux noirs (de malheur) leur susurrent qu’il y a des terroristes au large, ils décident de tirer à boulets rouges dans le vaste rien. Il n’y a que la houle, le roulis et le tangage, le mal de guerre pour tous et la colère des marins qui grandit. Et avec tout ça ils demandent à celui qui tiend la barre de la maintenir pour que les marins continuent à croire que la destination n’a pas changé... mais il a remis le gouvernail à Dieu, car s’il suivait leurs ordres le navire aurait déjà chaviré dans les profondeurs de la folie meurtrière et Dieu est sage... alors le bâteau europe tourne en rond à défaut de rompre (ce qui est un petit peu mieux quand même) mais tous ils se tournent vers lui et lui disent qu’il aurait dû être capitaine et que c’est sa faute si l’on ne va nulle part et il leur dit en retour : Si vous changez tous les jours la destination et que celle-ci est aléatoire, il n’y a pas besoin de tenir la barre, autant laisser les courants décider... et puis on vous a donné un système de guidage (un GPS flambant neuf avec manuel d’utilisation en kit... très pratique et TRES démocratique) qui permet d’avancer... c’est notre destination, mais vous ne la voulez plus... on pourrait aussi ôter la quille si vous voulez, ou percer des trous dans la coque ou déchirer les voiles, car sans destination ... pourquoi construire un navire ?

                                          Sur ce et à ce jour, les capitaines lui ont tourné le dos, ils pensent que les drapeaux sont plus importants que les voiles, le bâteau s’est alourdi de pavillons qu’on a voulu de plus en plus grands, chacun trouvant que le sien est bien plus joli... et tous les équipages se combattent, c’est la compétition des drapeaux, ils sont plus grands que les voiles et forment non-seulement une entrave terrible au déploiement de celles-ci, mais ils agrippent les mauvais vents faisant tanguer dangereusement le navire. Les oiseaux noirs dans la tempête sont morts de rire, ils se sont promis de couler le navire mais promettent aux capitaines d’être leurs alliés en cas de naufrage.

                                          Les capitaines, leurs égos gonflés à bloc par ces mauvais conseillers, veulent voir quel drapeau l’emporte pour avoir l’honneur de briller en-haut des mats, alors ils décident d’organiser un grand match de foot sur le pont. « Peut-être nos marins oublieront qu’on est en haute mer et que la tempête gronde » disent-ils...

                                          Mais le barreur dit encore : - si vraiment vous voulez avancer, levez l’ancre ! Alors ils lui répondent : - Hep ho, hein, toi tu la boucles, t’es pas capitaine hein !"

                                          C’est beau les voyages organisés quand même...


                                          • Antoine LE VRAI (---.---.26.110) 1er juin 2006 13:16

                                            pas mal ce texte...


                                          • timoshka (---.---.15.241) 20 octobre 2006 16:41

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                                            Diminuer l’importance de la PAC (40 % du budget), et réorienter les crédits vers la recherche par exemple, que l’on pourrait localiser dans les pays donnant trop (Royaume-Uni si on vire le rabais, Pays-Bas). C’est plus ou moins ce que proposait un certain... Tony Blair.


                                            • frederic (---.---.219.110) 22 juin 2006 15:20

                                              Voir du lepénisme partout, au lieu d’utiliser sa capacité de reflexion c’est s’enfermer dans une attitude de déni de la réalité dont l’expérience nous prouve qu’elle ne se laisse pas oublier si vite et revient sous la forme de boomerang. C’est aussi agir par réflexe conditionné par la pensée unique et le politiquement correct.

                                              La notion de « capacité d’absorbtion » est un rideau de fumée qui empêche de poser les questions de fond.

                                              Voulons-nous une Europe des peuples, une Europe sociale, une Europe ayant un modèle de civilisation à proposer, ou simplement une dissolution dans un marché unique des capitaux et de la main d’oeuvre qui a terme aurait vocation à intégrer la Turquie, le Maghreb, le Proche Orient etc. ?

                                              Derrière le choix des mots se cachent des divergences d’appréciation et de valeurs qui recouvrent les divergences d’intérêt que l’on tente d’occulter.

                                              Ceux qui craignent la liberté d’expression et le débat démocratique ont sûrement de bonnes raisons pour cela.

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