@chantecler
Désolé, mais les RNR (neutrons rapides) sont l’avenir du nucléaire, G4 notamment.
Dix pays sont
convenus en 2001 d’un accord de coopération pour mener des recherches
sur une nouvelle “génération” de systèmes nucléaires producteurs
d’énergie, dits de Génération IV. Ces pays sont par ordre
alphabétique l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, le Canada, la
Corée du Sud, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, le Japon,
et la Suisse. La Commission Européenne a rejoint en 2003 cette
communauté suivie de la Russie et de la Chine en 2006.
Les nouveaux réacteurs, qui seront le fruit de ces recherches, sont dits de quatrième génération.
L’accord international se concrétise par des réunions de travail
régulières où sont discutés les résultats et où est définie la marche à
suivre, la feuille de route technologique pour employer le jargon en
vogue.
Dans le cadre de cette initiative, six concepts de réacteurs ont été sélectionnés, dont quatre sont surgénérateurs, c’est-à-dire qu’ils régénèrent le combustible fissile qu’ils utilisent. Certains seront capables de brûler du plutonium et des actinides mineurs
dont les stocks pourraient alors diminuer. Un des quatre types de
réacteurs surgénérateurs, utilise du thorium comme noyau fertile au lieu
de l’uranium 238 ce qui lui permet de produire très peu de plutonium et
d’actinides mineurs et dans sa version utilisant des neutrons rapides
de pouvoir être un excellent brûleur de plutonium et actinides
En abandonnant « ASTRID » (2019) que la France conduisait avec le Japon, Macron et Pompili se sont fourvoyés alors que Superphénix avait résolu le pb sodium (qui explose à l’eau et s’enflamme à l’oxygène). Avec les BN600 et BN800, les russes maîtrisent aussi le sodium et revendent cette technologie (Inde, Chine)