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Les commentaires de Fred59



  • Fred59 22 avril 19:52

    L’auteur se croit pro-européen et social-démocrate.

    C’est une position qui est déjà intenable aujourd’hui, et qui ne fera que le devenir de plus en plus à mesure que l’union européenne s’enlisera dans sa dérive déniant les besoins fondamentaux de chaque peuple. Tout social-démocrate qui se respecte devrait voir les signaux d’alerte rouge vifs avant que ne se répètent les chaos de notre histoire passée. Cher auteur, votre Glücksman n’a rien de social à vous offrir, et bien peu de démocratie.



  • Fred59 5 avril 19:47

    @roby
    Les prochaines élections européennes concernent le parlement européen, qui n’a ni l’initiative des lois ni la possibilité de vraiment bloquer une initiative de la commission. Et qui n’a pas le pouvoir de changer les traités.
    Vérifiez bien si vos attentes concernant ce votre sont des attentes réalistes ou pas... Sinon vous serez déçu.



  • Fred59 19 février 10:14

    @Robert GIL
    Je connais 3 méthodes pour sortie de l’UE :
    1/ La voie diplomatique et juridique, celle qu’ont choisie les anglais : art 50 du TUE.
    ou bien 2/ Entrer en guerre contre nos voisins + les USA et l’Otan.
    ou bien 3/ Attendre passivement l’effondrement de l’UE jusqu’à la chute finale.

    Vous postulez que ’Sortir du capitalisme’,

    cela ferait sortir de l’UE, sans preuve. Comme si les traités internationaux s’évanouissaient à cause d’un vote interne dans un pays. Ce n’est pas le cas.



  • Fred59 17 février 23:25

    Mais que propose l’auteur ? De ne pas en sortir, donc... de continuer comme ça. A l’entendre, ça prendrait trop d’énergie de sortir de l’UE. Bâillements.

    Vouloir changer l’europe sans en sortir, c’est une vielle rengaine. On a perdu 40 ans d’énergie à tenter de faire évoluer l’europe de l’intérieur. Autant tuer un âne à coups de figues molles.

    On peut convenir avec l’auteur que sortir de l’UE n’a rien d’une solution miracle. Ce serait stupide d’en attendre autant. Récupérer la liberté collective de choisir, ce n’est pas la garantie de faire toujours les bons choix. C’est comme devenir adulte : il faut bien en passer par là, ou être condamnés à subir la loi des « pères de l’Europe ».



  • Fred59 23 octobre 2022 19:48

    @Francis, agnotologue
    C’était Hegel qui donnait ce rôle à la Raison, de guider l’histoire telle une flèche y compris par des ruses. Poétiquement, il en faisait l’incarnation de la déesse Minerve de la sagesse.
    Pour ce qui est de la raison du plus fort (le loup et l’agneau), je ne peux pas vous suivre dans ce fatalisme. Même chez La Fontaine, le puissant peut avoir besoin d’un plus petit que soi (le lion et le rat).



  • Fred59 22 octobre 2022 22:28

    @Nick Corey

    J’essaie de prendre chaque auteur avec ses points forts et son contexte, sans oublier leurs limites : d’accord sur le libéralisme de Manent ou Bloom, mais cela n’entame pas l’intérêt de leurs témoignages Et la démarche des 100 ouvrages que propose Bloom vise à former des individus aptes à ne pas se laisser happer dans une idéologie facilement, libéralisme inclus.

    Adorno et Horkheimer représentent une charnière entre deux ères : les premiers, ils constatent avec effarement que le modernisme est mort, et que la Raison n’est pas la flèche de l’histoire. D’un côté ils ont fait oeuvre de lucidité, de l’autre ils ont ouvert la voie à la dérive postmoderne car il ’fallait bien’ remplacer la raison afin de ’sauver le progrès’. Et cela aura lieu très vite, puisque le cycle de conférences Macy est en place dès 1946, et redéfinira progressivement toutes les sciences en sciences de l’information c’est l’algorithme et la donnée qui remplaceront la Raison. Wiener est à la fois un des principaux acteurs de ce processus, et l’un des premiers à avertir de certaines limites.

    Nos protocoles ne sont plus modernes, mais postmodernes, à mesure qu’ils ne sont plus sous le libre arbitre de l’individu mais cadrés dans des algorithmes. Nos contrats, nos lois, systèmes économiques, de soins, les échanges boursiers, le management, le développement personnel sont concernés. Je trouve qu’il y a bien assez de théorie post-moderne, et de post-modernité en oeuvre dans nos vies, pour considérer que le stade d’une transition est nettement dépassé ; peut-être est-ce affaire de sensibilité et de jugement personnel.

    Pour l’instant nous pouvons et devons critiquer la post-modernité un peu comme A et H ont critiqué la modernité, mais il manque encore ce qui pourrait prendre la relève. L’être humain n’a pas encore trouvé de ligne directrice offrant à l’individu comme à l’espèce à la fois la pérennité et l’espoir. Si cela existait, c’est cela que j’appellerais contre-culture.

    merci pour votre réponse attentive et réfléchie, et tous mes encouragements pour la suite !



  • Fred59 22 octobre 2022 10:12

    Merci Nick Corey pour ce bel article de synthèse !
    Penser correctement et intelligemment une dérive qui semble insensée, oui c’est utile, c’est un travail aussi désagréable et nécessaire que celui d’Adorno et Horkheimer en son temps.

    Sur la génèse du post-modernisme, deux témoins de leur époque sont incontournables. Allan Bloom ’L’âme désarmée’ (1987) explique comment les milieux intellectuels US dérivent dès l’après-guerre, jusqu’à l’apparition de la french theory ; et il suggère des outils pratiques qui ont besoin d’une mise à jour, mais toujours pertinents. En France, Pierre Manent, ancien compagnon de chambrée des Deleuze, Derrida, Foucault et Bourdieu, offre un témoignage précieux.

    Le post-modernisme naît pour donner au progrès une raison d’être encore le phare de l’humanité après le choc éthique causé par la seconde guerre mondiale (Adorno, critique de la raison). C’est l’une des justifications nécessaires pour que les fonds alloués à la recherche fondamentale ne faiblissent pas (N.Wiener, Cybernétique et Société l’un des pères du post-modernisme, conscient des dangers inhérents)

    L’ancien paradigme définissait l’homme de Culture en opposition à l’homme de Nature : l’homme, maître et possesseur de la nature (Descartes). Ce paradigme est supplanté après 1945 : l’homme ambitionne de remplacer la nature, trop imparfaite. Grâce à la science qui ne se base plus sur la thermodynamique, la matière, les fluides, mais uniquement sur la circulation des informations (= ni l’onde, ni la matière). Le wokisme, qui fait fi des réalités concrètes, est une incarnation sociétale de cette vision.

    Ainsi, le post-modernisme est l’autre nom de la Contre-Nature. Je suggère à l’auteur de considérer que ce qu’il appelle contre-culture ne mérite pas ce nom. C’est juste un ensemble de sous-cultures du post-modernisme. Dès lors, il devient pensable de dépasser le post-modernisme en aboutissant à ce qui mériterait enfin d’être appelé Contre-Culture.



  • Fred59 16 janvier 2021 10:35

    Merci pour ce moment savoureux et plein d’humour !

    J’ai eu un (tout petit) peu de mal à identifier Arlequin, Colombine, Capitan, Polichinelle, Scaramouche, Matamore (sauf Capitan et Pantalon bien sûr).

    Sans doute parce que je ne vois que que Rhinocéros, Rhinocéros, Rhinocéros et encore Rhinocéros... A bien y réfléchir, quand même, il y en avait bien un qui se démarquait du lot... Docteur Knock, évidemment ! Tout PCR+ est un malade qui s’ignore...



  • Fred59 25 septembre 2019 14:04

    A ce jour, Fergus a raison, la gestion des infractions routières relève du domaine des compétences d’appui. Dans ce cadre, la voie parlementaire nationale, cela reste crédible.

    Cependant, introduire dans la gestion des infractions une dimension sociale pourrait faire basculer la mesure dans la catégorie des compétences partagées (ART4 TFUE). A ce titre, l’UE pourrait reprendre la main.

    Voici un outil (source eur-lex.europa.eu) qui aide, sur chaque question politique que l’on peut se poser, à savoir si elle reste à portée de citoyen. L’idée que j’ai relève-t’elle des compétences exclusives (auquel cas je perds mon temps), des compétences partagées (cas problématique) ou bien des compétences d’appui (où la législation nationale reste largement compétente)

    Pour le reste, je comprends l’idée de Fergus d’une mesure statistiquement équitable, bien que certains cas particuliers posent problème, et reste attentif aux débats. Merci à lui pour cette suggestion qui donne lieu à un échange vivant.



  • Fred59 25 septembre 2019 10:40

    @Aristide
    Sans doute mais cela n’empêche pas de s’intéresser à ce que proposent les uns et les autres. Un ’upr’ comme vous dites, c’est quelqu’un qui vit en Union Européenne comme vous, en tous cas. Si vous pouvez aider Fergus à répondre à la question, c’est bienvenu.



  • Fred59 25 septembre 2019 10:24

    L’idée de l’auteur n’est pas inintéressante, par sa tentative de réintroduire un peu de justice sociale.

    Mais l’auteur passe à côté d’un aspect essentiel. Comme le disait Viviane Redding devant le parlement français, « Il faut lentement mais sûrement comprendre qu’il n’y a plus de politiques intérieures nationales. Il n’y a plus que des politiques européennes partagées dans une souveraineté commune. »

    Autrement dit, M. Fergus, d’année en année cela cesse de relever de votre choix de citoyen français. Merci d’expliquer concrètement quel est le chemin politique que vous envisagez : directive, règlement, ou bien GOPE ? Et comment en arriver jusque là, sachant que chacun de ces chemins est parsemé de lobbies ?



  • Fred59 7 avril 2017 08:53

    La plupart des reproches formulés ici concernent le partie législative.
    Vous seriez bien mieux avec un Asselineau élu + un front de gauche fort à l’assemblée.

    Par ailleurs, dans un programme axé sur le bon sens qui est celui de l’upr, on trouve des propositions classables à droite et d’autres classables à gauche. Vous picorez les miettes qui servent votre analyse, mais désolé, cela n’a rien d’objectif.

    Le seul reproche véritablement présidentiel que vous lui faites,
    c’est la hausse du budget militaire.
    ous voulez un pays démilitarisé et qui viole ses engagements internationaux unilatéralement...
    C’est peut-être ça votre paradis, mais moi j’appelle ça du suicide collectif.
    Une armée de dissuasion, pur être efficace, doit être dotée de moyens suffisants, quitte à avoir plus de missions humanitaires lors des catastrophes par exemple.

    Au fait, Mélenchon sortirait de l’Otan par quel processus exactement ?



  • Fred59 20 septembre 2014 20:08

    Impressionnant de voir avec quel rapidité ce titre mensonger et grossier a été référencé AVEC photo dans les premiers résultats de Google.

    Mensonger et grossier, car son titre est accusatoire d’une stratégie machivélique de tromperie. Alors qu’en lisant l’article, on découvre que peut-être éventuellement cette fois-ci Asselineau pourrait avoir fait une erreur (et encore ce n’est pas sûr).

    Alors, qui diffame qui dans cette affaire ?



  • Fred59 3 septembre 2014 08:46

    Ma réponse est aussi bien pour Alinéa que pour vous

    La question de l’Euro se pose de toute façon. Nier cela, c’est se soumettre. C’est accepter le destin des pays africains depuis 40 ans. Vous ne semblez pas vous rendre compte du déficit de compétitivité, de désindustrialisation, de vassalisation, la pression permanente que représente une monnaie non souveraine.

    Pour la France, un niveau de compétitivité correct serai à environ 1 à 1.10$ pour 1€. ; il est à 1,35.
    Tout ce que nous importons est artificiellement moins cher de 25% que nos propres produits
    Tout ce que nous exportons est artificiellement plus cher de 25% que nos produits.
    Notre PIB est d’environ 2000 milliards d’€.
    L’écart artificiel est de 500 milliards d’€. 500 000 000 000 chaque année.

    Et ceux qui nient le problème monétaire ne laissent qu’une voie : baisser les salaires, vendre la tour Eiffel et la sécu... dilapider tout, pour un gain dérisoire vite avalé par une nouvelle baisse du dollar, ou des taux d’intérêts.

    Là où vous avez raison, c’est qu’être resté trop longtemps sous ce joug ne nous aidera pas au moment de la libération. Il y aura des séquelles. Ce n’est qu’un premier verrou. L’U.E., Tafta, L’Otan, le FESF, le MES, etc.. en sont d’autres... le système banque/assurance, le système médiatique, lutter contre 60 ans d’intox propagandiste...



  • Fred59 2 septembre 2014 21:33

    Les questions posées par l’auteur sont naturelles et légitimes.

    Imaginons un blessé qui aurait trop longtemps porté un plâtre.
    Le plâtre l’handicapait, limitait ses mouvements. A un moment donné c’était sans doute utile, et puis c’est devenu un fardeau. Il faudra s’en débarasser, mais... c’est le début d’une nouvelle ère, et cela génère des angoisses...

    Sortir de l’UE, est-ce revenir en arrière ?
    Mais cette vision d’Etats-continents monolithiques, luttant entre eux pour le contrôle du monde, n’est ce pas une vision datée, périmée, obsolète ? Cela ne vous rappelle pas l’URSS ? Victor Hugo prônait les Etats-Unis d’Europe, comme outil pour dominer les races inférieures...
    Regardez comment s’en sortent l’Islande, Singapour...ce sont pourtant des confettis sur la carte.

    Regagner la souplesse, accepter la complexité, dialoguer avec le monde plutôt qu’avec ses seuls voisins, sans subir et sans vouloir à tout prix dominer, voilà le sens de la sortie de l’UE.

    Les ressources s’épuisent. Sans aller jusqu’à l’autarcie, on ne peut garder un niveau de vie correct qu’en favorisant les circuits courts, consommer ce qui est produit près de chez soi. Le premier pays à le faire sera celui qui survivra le mieux à la prochaine crise. Cela n’empêche pas d’avoir des rapports commerciaux, diplomatiques, culturels et politiques dans le monde entier.

    Bref, le monde ne s’arrête pas à Bruxelles. Sortir de l’UE, cela n’a rien de magique, c’est juste la première des choses à faire. On casse le plâtre, les chaînes si vous voulez. Après, tout commence. N’appartenir ni aux Brics (notion inventée par Golman Sachs) ni à qui que ce soit. Dialoguer avec tous.

    Et comprendre que les forces politiques et médiatiques ont entretenu des craintes fausses, sciemment, afin de ne pas perdre leur emprise.



  • Fred59 12 juillet 2014 10:51

    Quelques compléments d’infos sur le parcours de M. Pierre Michel, le Mercenaire :

    Il fait partie d’un think tank influent ;
    la Fondation Terra Nova , ce think tank artisan au PS, de l’abandon des classes laborieuses et de son orientation vers les « tribus modernes » dotées de lobbys représentatifs. Pas étonnant qu’il ait poignardé les intermittents en feignant d’être leur ami.

    Ses rapports successifs dans l’intermittence au cours des années 2000 ont été la principale source documentaire pour remodeler l’intermittence et même pour la penser. Elles n’ont résolu aucun problème... Et pour cause !

    Ce faussaire était mandaté dès le départ pour trouver une justification idéologique à des choix déjà faits par le Medef, tout en accordant un contrôle opérationnel aux syndicats de salariés. Il a utilisé des statistiques qui n’avaient aucun sens dans le but de légitimer des politiques de réduction arbitraire de l’activité économique elle-même.

    Son rôle n’a jamais été de préserver l’intermittence, mais d’empêcher son développement naturel. Quitte à broyer la vie de nombreux artistes, techniciens, et employeurs. C’est, au final, un allié objectif de Disney et d’Universal contre la culture française.

    Je propose à ceux qui voudraient vraiment comprendre la sociologie de l’intermittence de s’intéresser plutôt aux travaux de Matthieu Grégoire, qui fait partie du Comité de Suivi , ce comité mis en place depuis novembre 2003 pour étudier les effets des réformes successives de l’intermittence et modéliser des contre-propositions sérieuses.



  • Fred59 5 juin 2014 18:55

    Ce n’est peut-être pas une coquille mais un lapsus...
    Vous avez déjà vu une réforme territoriale simplifier quoi que ce soit ?



  • Fred59 5 juin 2014 13:14

    Le fond de l’affaire n’est pas là. Vos arguments ont dix ans de retard..
    Depuis 2003 les intermittents se sont structurés.

    Quelqu’un comme toi devrait donc en toute logique soutenir les intermittents puisque tu sembles souhaiter un développement de l’activité économique, une culture moins dépendante aux subventions, et plus d’autonomie financière, de liberté et de responsabilité...

    En 2003 les intermittents ont averti que la réforme ne fonctionnerait pas. Elle n’a pas fonctionné. A l’aide de sociologues, d’économistes, de parlementaires, de scientifiques, les intermittents ont patiemment élaboré des solutions et proposé une réforme qui va dans votre sens. Leur projet coûte moins cher, et aboutirait à une activité économique en hausse de 5% à subventionnement de la culture égal

    Ce sont les propositions du comité de suivi

    Ces propositions, de très loin l’unique réponse de qualité et capables de soutenir à la fois un marché efficace et vif, et une culture française diversifiée et libre, n’ont meme par été examinées par les « partenaires » « sociaux ».

    A la place, le medef a corrompu (comme en 2003) certains de leurs interlocuteurs pour qu’ils bricolent à la hâte un projet en carton-pâte, quelques puissent être les conséquences sociales.

    Les intermittents dénoncent le travail d’amateur qu’est le projet d’assurance chômage dans son ensemble ! Car c’est l’ensemble de cette réforme qui est en carton-pâte.



  • Fred59 19 mars 2014 08:46

    Hors-sujet.



  • Fred59 5 mars 2014 13:59

    Juste un mot à l’auteur
    Merci de votre témoignage, plein de sincérité, lucide et qui remet les pendules à l’heure
    Votre intervention est salutaire !