La construction des relations femmes-hommes est dissymétrique. L’adage « L’homme propose la femme dispose » n’est pas si simpliste que cela. C’est la femme qui porte les grossesses, donc une relation n’a pas la même charge pour elle.
Elle va donc tester l’homme, le garder à distance un certain temps et se refuser.
L’homme, poussé par le désir et l’attente que l’on a de lui, va faire le beau, chercher, insister. Certaines manières d’insister passent bien et sont même valorisantes, d’autres non. Mais dans ce schéma l’homme passe vite pour abusif ou agresseur.
Les féministes des années 60 disaient que toute pénétration est un viol.
Mais des femmes aujourd’hui insistent aussi. Je me souviens avoir discuté plusieurs fois avec une employée d’un grand magasin. C’était sympa, sans plus du moins de mon côté. Un jour nous nous sommes croisés à la fafète et bu un café. Elle m’a parlé beaucoup, de son mari sur le ton de la plainte, je n’ai pas vu venir.
Elle ne connaissait pas mon nom mais s’est débrouillée pour le trouver (je passe les détails) et ensuite trouver mon domicile.
Un soir j’était avec ma compagne d’alors et des amis, on sonne à la porte. C’était elle. Elle me raconte un peu n’importe quoi, puis je Léa reconduis gentiment. Mais ça a mis la m… un bon moment dans mon couple. Et elle dans le sien ? Je l’ignore.
Voilà un exemple de méprise de sa part, et de harcèlement. Elle a essayé, mais je n’étais pas ouvert à cela. Je n’en ai pas pris ombrage, c’est la vie, on peut rêver et se tromper.
Moi aussi j’ai parfois essayé et insisté, je suis un homme, et parfois c’était mal perçu. On m’a recadré. Donc je n’avais pas de leçon à donner à cette femme.