Le chef d’état-major de
@Tsahal_IDF
, le lieutenant-général Herzi Halevi, a procédé à une évaluation de la situation avec les commandants et les soldats de la 99e division dans la bande de Gaza.
« Je vous le dis très simplement : cette situation est très difficile et douloureuse, et personne ne viendra dire le contraire. Mais au-delà de cela, et nous le comprenons tous, je n’ai pas besoin de venir vous le dire. Je vous dis que cette situation aurait très bien pu ne pas se produire.
Réfléchissez, pourquoi avons-nous lancé l’opération terrestre ? Nous nous sommes fixé trois objectifs :
démanteler le Hamas, rétablir la sécurité pour les habitants des communautés proches de la bande de Gaza, et vous ici sur le couloir, d’où sont parties ces attaques si dures contre Be’eri, et la troisième tâche est le retour des otages.
C’est ce que nous voulons tous.
Et je vous le dis, dans cette situation, trois personnes sont sorties, elles ont pris en compte le fait qu’elles prenaient un risque en s’approchant des troupes de Tsahal, pour minimiser le risque elles ont vraiment réfléchi, elles ont enlevé leurs chemises pour que personne ne pense qu’elles avaient un engin explosif et elles ont agité un tissu blanc sur un poteau pour s’identifier, elles sont venues en parlant hébreu, en appelant à l’aide. Et nous, nos soldats que je n’ai pas encore rencontrés, mais je suis sûr qu’ils sont les meilleurs parce que tout le monde veut bien faire, et je suis sûr qu’ils étaient convaincus qu’ils faisaient ce qu’il fallait faire.
Je m’adresse à vous non pas pour savoir s’ils avaient raison ou tort, mais pour que nous ayons raison à l’avenir. Vous voyez deux personnes, les mains en l’air et sans chemise, prenez deux secondes, et je veux vous dire quelque chose de tout aussi important, et si ce sont deux Gazaouis avec un drapeau blanc qui sortent pour se rendre, pourquoi tirerions-nous sur eux ? Absolument pas. Absolument pas. Ce n’est pas Tsahal.
Je vous dis que quiconque s’est trompé, même ceux qui ont combattu et qui maintenant déposent les armes et lèvent les mains, nous les arrêtons, nous ne leur tirons pas dessus. Nous obtenons beaucoup de renseignements des prisonniers que nous faisons, nous en avons déjà plus d’un millier. Nous ne leur tirons pas dessus parce que Tsahal ne tire pas sur une personne qui lève les mains. C’est une force, pas une faiblesse.
Et je vous le dis, je me souviens de ce que j’ai dit à mes soldats en tant que commandant de bataillon avant Plomb durci, la dernière phrase du briefing avant le combat. Utilisez votre tête. Nous pensons toujours que le combat se fait avec les mains, avec les pieds. Je vous le dis, messieurs, n’arrêtez pas de penser une seconde durant le combat.
Celui qui réussit au combat à utiliser aussi sa tête, frappe mieux l’ennemi, est moins touché, exécute mieux la tactique, blesse moins nos forces, il fait tout mieux, il est plus précis sur l’environnement, il identifie les choses. Posez-vous toujours des questions, travaillez toujours avec votre tête, et, espérons-le, nous aurons une autre occasion où des otages viendront à nous ou bien nous atteindrons une maison, et ferons ce qu’il faut.
Continuez à faire un excellent travail, c’est une force importante dont nous aurons besoin à l’avenir avec les commandants, transmettez également cela à tous les soldats ».