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Les commentaires de Octave Lebel



  • Octave Lebel Octave Lebel 15 août 2020 20:18

    « La Corse est le prélude au démantèlement de la France en tant que république une et indivisible au profit de l’Europe des régions. Le gouvernement Macron prépare déjà sa prochaine réforme constitutionnelle qui mettra peut être fin au principe du modèle de la République une et indivisible. »


    Merci pour cette synthèse.Je trouve cela très intéressant. Au fond respire ici et se donne en mots ce qui se vit dans le pays depuis un bon moment déjà sans que cela soit toujours bien clair ou évident grâce au brouillage entretenu par les médias de grande diffusion aux meilleures heures d’écoute et au goût de nos élus pour l’entre-soi. Vous pensez bien qu’ils redoutent ce genre de prise de conscience et de dynamique.

    Je pense qu’au moment présent, état, nation sont deux notions intimement mêlées comme lorsque les membres du Conseil National de la Résistance se rassemblaient pour se donner les moyens de se projeter dans l’avenir et écarter le danger commun. La dissolution progressive des deux est évidemment à l’œuvre de la part de ceux qui nous désignent comme des « gaulois réfractaires » sans se rendre compte combien ils se caricaturent eux-mêmes en usant de telles formules.

    Je pense que le danger désigné est bien là depuis un moment déjà, inscrit comme un objectif stratégique et qu’il ne faudrait surtout pas le sous-estimer. Qu’il y a toute une clientèle politique ravie de l’aubaine de nouvelles carrières qui se prépare. Avec quelle légitimité ?

     



  • Octave Lebel Octave Lebel 14 août 2020 19:06

    @titi

     " Turlututu….Cette période Jospin est finalement le plus gros fiasco de la 5ème. »

    Turlututu vous-même.

    Vous ne craignez pas les superlatifs.

    Que cette loi ait été mal préparée puis mal mise en œuvre notamment dans la fonction publique et plus précisément dans la fonction publique hospitalière, oui tout observateur un peu attentif et doué de mémoire le sait.

    Pour le fond sur ce sujet, la clef de compréhension que les syndicalistes et les économistes honnêtes n’arrêtent pas de répéter, ce qui ne veut pas dire que ce sont eux qui ont le plus la parole, c’est la productivité et la France est selon l’OCDE au deuxième rang derrière l’Irlande.

    Savez-vous qui a commencé à mettre en œuvre progressivement les 35 heures ? C’est l’Allemagne.

    Il faut savoir aussi que depuis 1976, dans ce pays les administrateurs salariés doivent composer la moitié du conseil de surveillance pour les entreprises comportant plus de 2 000 salariés, et un tiers de celui-ci pour les entreprises comportant entre 500 et 2 000 salariés. Pourriez-vous nous dire ce qu’il en est en France (La loi du 22 mai 2019 dite loi « Pacte ») ? Cela en dit long sur le dialogue social et la manière d’envisager la responsabilité économique chez nous.

    Là, je crois que vous avez levé un lièvre. Effectivement le droit du salarié en entreprise dans notre pays en comparaison avec d’autres pays de l’UE relève d’un archaïsme dont on se demande pourquoi on en parle si peu alors que l’on évoque si souvent le coût du travail qui serait un véritable repoussoir ?

    Au fond, nous pouvons tomber d’accord pour dire que dans ce domaine nous manquons de la part du travail courant de nos amis les journalistes d’informations claires et précises.

    C’est tellement pratique pour embrouiller encore plus nos concitoyens tous ces débats biaisés.Vive la démocratie de la parole vide.Là malheureusement en Europe, nous sommes très bien placés.



  • Octave Lebel Octave Lebel 13 août 2020 12:32

    Allons-y pour les faux débats réchauffés afin de brouiller les pistes et éviter que nos concitoyens ne mettent au centre de leurs réflexions le pilotage macroéconomique du pays, les provenances de l’impôt et leurs répartitions en volume, la fraude fiscale endémique, la répartition du patrimoine,tout cela en dynamique sur plusieurs décennies. En nous donnant les sources statistiques permettant de se faire une idée vous nous rendriez un grand service.

    En attendant, concernant votre vrai-faux débat de propagandiste, quelques éléments de réflexion. 

    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/030111/35-heures-le-temps-de-travail-en-allemagne



  • Octave Lebel Octave Lebel 13 août 2020 12:09

    « En revanche, je doute qu’il aurait rétabli la situation après la crise des gilets jaunes ; avec le grand débat, Emmanuel Macron a réussi à répondre à certaines préoccupations des manifestants. Et surtout, je doute qu’il aurait eu l’énergie de gérer la crise du covid-19 qui nécessitait une attention 24 heures sur 24 et la capacité à absorber un flot incommensurable de bêtises sur les réseaux sociaux. »

     

    Là, je trouve qu’ on nous plonge dans le gag maladroit. Je me demande bien qui vous pensez influencer ainsi et ce que vous pensez d’eux.

    Pour mémoire, Raymond Barre disait du Figaro que c’était la Pravda. Vous-même, vous vous faufilez où par rapport à ce régime ?

     



  • Octave Lebel Octave Lebel 9 août 2020 11:06

    « Mais les mythes sont beaucoup plus susceptibles d’être adoptés que les vérités dérangeantes. Il serait pourtant salutaire de commencer à se poser des questions sur les véritable raisons pour lesquelles les Etats-Unis ont largué la bombe atomique sur le Japon, de s’interroger sur ce qui est vrai et ce qui est faux, si l’on veut éviter une réplique. »

    Je crois que c’est la question de fond qu’il faut toujours avoir à l’esprit. Dans quelle mesure ceux qui ont une influence sur le pouvoir aux Etats-Unis et aussi la population en sont-ils conscients ? Cela pose aussi la question de comment se prévenir d’une escalade ou d’une aventure incontrôlée. Difficile à dire. Un peu angoissant comme question .Le passé ne plaide pas pour l’absence de risques loin de là. Je pense que c’est un sujet qu’il ne faut pas éviter parce que plus il y aura de personnes conscientisées, plus la marge de manœuvre et la « disponibilité psychologique » des docteurs Folamour se réduira. Je sais, un peu optimiste comme position. Mais vu la gravité du sujet, l’option de l’optimisme donc de la volonté me semble la moins pire.


    Autre question subsidiaire. A partir de quelle situation les « Etats-Unis » (ceux qui ont le pouvoir bien sûr) considèrent-ils que leurs intérêts vitaux sont menacés ? La poser c’est mettre en évidence me semble-t-il que cela dépendra des circonstances mais c’est aussi que chaque pays (c’est l’échelle pour un être humain à laquelle se décide la paix ou la guerre) doit s’interroger sur quoi repose sa coopération avec les autres pays et ce qui en découle.


    Bonne journée



  • Octave Lebel Octave Lebel 6 août 2020 18:27

    @C’est Nabum

    C’est un constat imparable, mais le système est de plus en plus instable.

    Je souris toujours en écoutant le ton enjoué et convaincu de la plupart des journalistes, j’ai un peu d’admiration pour l’endurance à la comédie de certains (il y en a de très bien payés c’est vrai mais d’autres qui doivent basiquement gagner leur vie et souhaitent garder leur travail). Chaque année la même enquête pointe que seuls 25% d’entre nous font confiance aux médias. Si on enlève les 10% qui en sont les commanditaires directs, il doit y avoir des nuits peuplées de cauchemars dans le petit monde de la presse qui fait malgré tout bonne mine.

     

    Le mouvement des gilets jaunes montre me semble-t-il que la mystification a des limites et que nos concitoyens ne sont ni résignés ni dévitalisés. De réelles capacités d’organisation et de manœuvre en lien avec le niveau socioculturel qui monte. Un apprentissage politique accéléré difficile comme toujours mais qui est formateur et qui a contraint la classe dirigeante à se dévoiler dans sa diversité et ses manipulations. Si on fait le constat permanent du désaveu du fonctionnement du système et de ses solutions par l’abstention qui devient structurelle, on peut dire que le système commence sérieusement à s’enrayer. Il est vrai aussi qu’un rassemblement autour de solutions alternatives a du mal à émerger.



  • Octave Lebel Octave Lebel 5 août 2020 20:46

    « …Quand je vois que certains aujourd’hui osent se prendre pour des « résistants » parce qu’ils refusent de porter un masque obligatoire douillets et capricieux comme ils sont, sans se rendre compte qu’ils contribuent (involontairement) à la circulation du coronavirus (déjà plus de 700 000 décès et la courbe n’est hélas pas encore à son sommet), je me demande ce que serait l’occupation nazie aujourd’hui. Ce sont peut-être les mêmes qui refusent de mettre des préservatifs pour un premier rapport, même s’ils ont le sida ? ou qui refusent de mettre la ceinture de sécurité, même celle de leurs enfants, pour leurs trajets de vacances ? Résistance, mot galvaudé par des honteux sans amour et sans humanisme. Retournons aux sources ! … »

    Je croyais que votre article avait pour objet un hommage à deux résistants dont l’évocation suscite chez nous un légitime sentiment de fierté et nous rappelle que l’honneur et l’engagement passe quelquefois par la désobéissance quand la classe dirigeante brade les intérêts du pays. Dommage d’éprouver le besoin de faire cette amalgame de commère.

    Par contre, retourner aux sources et évoquer le Conseil National de la Résistance me va tout à fait.

     

    Un documentaire très instructif est disponible en podcast sur Arte centré sur la constitution progressive du CNR avec les rôles de Jean Moulin, Passy et Brossolette.La gauche et la droite n’ayant pas cédé à la résignation et au déshonneur mêlées afin de combattre l’occupant et son régime. Chacune des composantes a ses raisons propres, poursuit ses propres intérêts et pourtant ils se rassemblent sur les priorités immédiates et un plan d’action qui les fédère. C’est vital pour le général De Gaulle afin d’être reconnu comme le chef de la France libre contre la sujétion recherchée par les américains par le biais du général Giraud. On connaît la suite à la libération et après. Les identités et les intérêts n’ont pas été dissous. N’empêche, le programme du CNR a donné lieu à des transformations économiques et sociales radicales qui ont structuré en profondeur le pays, les mentalités, son redressement et au-delà. Dommage qu’il ait fallu un effondrement et l’occupation du pays pour créer ce sursaut et savoir qui était qui.

     

    Il n’est pas difficile de voir que des forces  travaillent à dissoudre les repères démocratiques et sociaux, leurs ancrages institutionnels qui solidarisent encore nos sociétés avec beaucoup de persévérance et de moyens. Tout en disant le contraire.

    Peut-être que instruits par l’expérience , confortés par le niveau socioculturel de notre pays, le niveau de formation personnelle et professionnelle de ses habitants, la vigueur de ses réseaux associatifs et culturels, nous pourrions nous rassembler afin de développer une société plus démocratique à même de réguler ses besoins, ses attentes et ses conflits, qui se reconnaisse dans ses institutions et leurs fonctionnements et qui se donne les moyens du pilotage et de la maîtrise de son économie.Cela fait du bien de le dire.Merci de m’en avoir donné l’occasion.



  • Octave Lebel Octave Lebel 4 août 2020 15:17

    Cela est juste et peut-être utile dans ce contexte de recul démocratique.

    "En donnant une valeur constitutionnelle aux lois de bioéthique, on obligerait le législateur à trouver, à construire un réel consensus, et pas seulement un texte simplement majoritaire et de circonstance (dictée par les sondages)."

    Cela est juste et peut-être utile dans ce contexte de recul démocratique auquel nous assistons qui est largement rendu possible par la mainmise de puissances financières sur les médias avec une concentration jamais observée. Il n’y a pas si longtemps un journaliste devenu depuis directeur de BFM a tranquillement dans une complaisance bienveillante fait la promotion de la GPA sur la plupart des plateaux et ondes qui comptent en audience dans ce pays à partir de sa démarche personnelle aux Etats-Unis. Un vieux chanteur de ses amis lui a dédié une chanson, nous a-t-on fait savoir. Entre amis, c’est touchant mais en quoi cela nous concerne-t-il ? Il y a semble-t-il maintenant dans notre pays des supercitoyens et d’autres qui seraient «  perdus de vue  ».

    Cette manière de légiférer en catimini à propos de l’éthique qui porte sur la transmission de la vie et notre vision de ce qui relie les générations comme si cela était un débat de spécialistes et d’ « élus » qui se placent d’eux-mêmes au-dessus du commun des mortels délaissés au titre de leurs supposées inaptitudes à de telles réflexions en dit long sur l’évolution de ceux qui s’imaginent être les élites de notre pays. À quand un suffrage censitaire façon second empire ? En fait, on en est pas loin dans la réalité, non ?

    "Le processus législatif suit son cours. Le texte adopté ce samedi 1er août 2020 à 3 heures 40 du matin va être déposé sur le bureau du Sénat pour un examen au Sénat. Cela ne se fera pas immédiatement, puisque, pour l’heure, le Sénat est pleinement absorbé par son renouvellement de moitié pour dans un mois et demi…"

    Grâce à de grands électeurs dont nos vaillants conseillers municipaux ( 30 000 maires élus au 1er tour le 15 mars 2020 en l’absence de 55%  des électeurs contre 7600 en 2014 appuyés sur 64% de leurs concitoyens. 60% d’abstentions au second tour et des élus qui représentent entre 10 et 20 % du corps électoral).

    Quand on prend généreusement le beurre, il ne faut pas faire le difficile et faire mine de refuser d’embrasser la fermière.



  • Octave Lebel Octave Lebel 1er août 2020 15:44

    Je pense que pour un observateur expérimenté de notre société comme Michel Onfray, c’est une erreur.

    Michel Onfray a fait une oeuvre philosophique conséquente et s’est donné les moyens (Université populaire de Caen) de l’éducation populaire en en transmettant le contenu à travers une histoire de la philosophie. Ce qui était très novateur dans le contexte et courageux. Je trouve le philosophe très stimulant par l’ampleur du champ de son travail et son engagement personnel.Il entend vivre en philosophe conséquent. Il aime les positions tranchées sans échapper à l’occasion au dogmatisme et à la simplification à mon avis. Mais c’est que je ne dois pas être d’accord avec lui sur certains points. C’est comme cela que la réflexion avance. Il me semble aussi qu’il ne fasse pas toujours la différence entre une conviction et une certitude mais qui d’entre nous le fait toujours  ?

    Pendant le mouvement des gilets jaunes, il a écrit dès le début beaucoup de textes d’analyses et de soutien à chaud très brillants et très courageux avec des positions fortes et sans équivoques. Il a en même temps appuyé la défiance qui se portait sur tous les responsables politiques et syndicaux. Celle-ci, de la part de personnes instruites par leurs expériences personnelles, la prise de conscience de leurs capacités à se prendre en mains, le spectacle de l’impuissance syndicale et de la langue de bois phénoménale que partagent bon nombre d’élus avec leurs relais médiatiques  est tout à fait compréhensible mais aussi me semble-t-il un passage obligé de la construction d’une expérience démocratique nouvelle confrontée aux ruses des pouvoirs institutionnels. Une situation novatrice a été créée, moment important de notre histoire sociale et des résultats ont été obtenus. Chacun a pu voir aussi l’évolution vers l’impasse dont le pouvoir avec le contexte médiatique qui est devenu le nôtre a tiré tactiquement parti.

    Je pense que pour un observateur expérimenté de notre société comme Michel Onfray, c’est une erreur. Et que cohérent avec lui-même, il persiste et va persister. Qui va imaginer que pour sortir de l’emprise progressive, résolue et déjà bien installée du néo-libéralisme sur toutes les institutions et fonctionnements de notre société , nous n’avons pas besoin de toutes les forces politiques et sociales unies par un projet inscrit dans une coalition soumise au soutien, à la vigilance et au contrôle de l’ensemble de nos concitoyens. Que seule une évolution institutionnelle pourra si ce n’est garantir du moins permettre. Pour être clair, nous avons besoin de toute la gauche sortie des erreurs qui l’ont disqualifiée en profondeur au détriment de ses militants et de ceux qui pensent qu’ils n’y a pas de raison qu’une société pacifique, apaisée, profondément démocratique soit possible. Il me semble que c’est là que se situe le centre de gravité qui peut faire basculer les choses. C’est l’engagement dans un projet contractuel (essentiel étant donné les trahisons et le double langage pratiqué pendant tant d’années) qui est de nature à fonder une coalition solide et non pas l’inverse. Sinon, nous aurons de nouvelles aventures électorales avec promesses et bouc-émissaires de circonstances afin de remplir juste ce qu’il faut les urnes et une robuste abstention.



  • Octave Lebel Octave Lebel 1er août 2020 11:39

    L’été, le temps des « premières récoltes. »

    Pilotages et consignes fluctuantes de la part des politiques. Discours infantilisant des médias qui à force d’être serviles se retrouvent piégés maintenant chez la comtesse de Ségur, les pauvres. Des scientifiques et des soignants qui essaient de rattraper ce qu’ils peuvent. Merci, vous méritez infiniment plus que cela. Comme à chaque fois, pas de véritable reconnaissance des erreurs assumées, ce qui est pourtant le principe de base d’un comportement qui réussit à l’être humain depuis la nuit des temps. Détecter et corriger les erreurs commises pour ne plus les reproduire et restaurer un rapport de confiance avec ses partenaires.

    Il y probablement depuis la nuit des temps aussi l’autre version.

    Le chef a toujours raison. Ce qui ne marche pas, c’est de la faute des autres. C’est ce qui justifie qu’il soit le chef d’ailleurs. Il n’y a que le bâton et la carotte qui marche en fait. Le sucre d’orge aussi et probablement la guimauve.



  • Octave Lebel Octave Lebel 29 juillet 2020 13:02

    Moi aussi, je rêve de temps en temps que j’habite au pays de Candy.

    « J’ai toujours soutenu le bicamérisme, à savoir, l’existence de deux chambres parlementaires, l’une directement élue par le peuple, représentante du peuple et porte-parole de la majorité gouvernementale, et l’autre représentant indirectement les « territoires », dont le mode d’élection permet plus de réflexion, plus de long terme, moins d’émotion après un fait-divers, moins de passion partisane, moins de consigne de vote, car cela permet de perfectionner un texte de loi selon ces deux prérogatives, le court terme et le long terme. Cela nécessite évidemment du temps, mais il vaudrait mieux passer plus de temps à pondre des lois mieux construites et surtout, évaluées après une certaine période, qu’à pondre sans arrêt une multitude de lois que les suivantes abrogeraient avant même qu’elles soient appliquées. »

    C’est nouveau ?

    "… l’existence de deux chambres parlementaires, l’une directement élue par le peuple, représentante du peuple et porte-parole de la majorité gouvernementale…

     



  • Octave Lebel Octave Lebel 29 juillet 2020 11:47

    Il me semble que progressivement nous sommes sortis d’un système inégalitaire et autoritaire qui préservait une certaine mobilité sociale, une amélioration plus ou moins partagée des conditions de vie pour le plus grand nombre accompagnée d’une élévation du niveau socioculturel global et d’une démocratie libérale qui fluidifiait les tensions sociales. Dans ce cadre, les responsables politiques par la diversité de leur offre politique conservaient une certaine crédibilité comme garant des intérêts du pays qu’ils défendaient du mieux qu’ils pouvaient selon leurs choix. Ils avaient encore des enracinements divers et authentiques dans le pays.

    La poussée néolibérale a produit des puissances financières qui ont pris le contrôle plus ou moins serré sur toute l’économie avec des concentrations de richesses et pouvoirs qui surplombent les Etats et les grandes Institutions mondiales. Chez nous il y a bien 9 milliardaires récents qui contrôlent 90% des médias. Cela s’est fait à une vitesse stupéfiante sans que ce soit vu comme un problème politique et démocratique majeure comme dans une anesthésie générale. Les peuples sans toujours voir tous les tenants et aboutissants ni surtout comment reprendre le contrôle de leur destin résistent encore. Un empire est entré en déclin, un autre s’affirme. Les dirigeants politiques représentent maintenant des écuries mobilisables par ces forces selon les circonstances, chargées de piloter et de faire évoluer la superstructure politique et d’entretenir le consentement des peuples. A titre personnel, ils cherchent par tous les moyens à obtenir et conserver le pouvoir. Ce n’est pas sans effet sur la sélection au sens darwinien des nouveaux personnels politiques et leurs mœurs et méthodes en général. 



  • Octave Lebel Octave Lebel 28 juillet 2020 18:38

    Mais que diable les Emirati vont-ils faire sur Mars ?

    Source,wikipedia.

    D’après l’institut officiel de statistique, les Émirats arabes unis comptaient 8 264 070 habitants en 2010 dont 7 316 073 étrangers, soit 88,5 % de la population. La moitié de la population des émirats est originaire du sous-continent indien (Inde, Pakistan, Maldives etc, le reste provenant des pays arabes, d’Iran et d’Asie du Sud-Est (Malaisie, Indonésie etc..). Les Émirats arabes unis possèdent l’un des taux d’immigration les plus élevés au monde. Leur population a ainsi doublé entre 2005 et 2010.



  • Octave Lebel Octave Lebel 28 juillet 2020 17:09

    Vivement le retour de la démocratie

    Il y a eu autrefois la mise en boîte un peu taquine « Ah oui, tu as eu ton bac en 1968 »

    De nos jours certains affichent comme un trophée leur médaille de députés de 2017 en oubliant de nous en montrer le revers.

    Ce n’est pas grave. Plus personne n’est dupe. En plus, ils n’ont pas de raison de se sentir seuls, les maires et conseillers municipaux de 2020 arborent à leur revers un score entre 10% et 20% des inscrits ce qui leur permettra de renouveler la moitié du sénat pour un mandat de 6 ans.

    Ce beau monde se frotte les mains de plaisir. Ce sont les gagnants du COVID. Tout va bien dans leur meilleur des mondes.

     

     « Brune Poirson (37 ans), elle a battu un candidat du FN avec 50,7% des voix »

    20.97 % des inscrits

    "Christelle Dubos (44 ans), elle fut investie par LREM et élue députée de Gironde le 18 juin 2017 avec 56,7% face à un candidat FI."

    23.60 % des inscrits

    "Sarah El Haïry (31 ans), fut élue députée de Nantes le 18 juin 2017 avec 61,0% des voix contre le député socialiste sortant."

    20.85% des inscrits

    "Olivia Grégoire (41 ans), elle fut investie par LREM et fut élue députée dans la douzième circonscription de Paris, battant le 18 juin 2017 le député LR sortant Philippe Goujon avec 56,4% des voix."

    28.52% des inscrits

     



  • Octave Lebel Octave Lebel 26 juillet 2020 09:46

    Si nous continuons de justifier, cautionner activement ou passivement, nous résigner à ce type de comportement au plus haut niveau, notre pays prendra le chemin déjà entamé de l’effondrement moral. Cela est déjà arrivé. Il y a dans ce jeu des idiots utiles, des mercenaires et ceux qui guettent les opportunités. Ils ramasseront les morceaux pour nous proposer ou nous imposer une idéologie salvatrice bien entendu qui sera l’usurpation de nos valeurs, l’autorité remplacera la justice et le droit, l’inégalité la responsabilité et la compétence et le clientélisme la solidarité.



  • Octave Lebel Octave Lebel 25 juillet 2020 19:37

    Je partage votre avis. Il y a quelque chose de très malsain au fait que les médias ne fassent pas sérieusement un travail d’information sur ce type d’événements et bien d’autres. C’est la meilleure manière de donner du grain à moudre à tous les agités, agitateurs qui vivent de faux débats, d’exacerbations des préjugés, de la bêtise et de l’ignorance. Cela participe à l’abaissement de notre pays, au délitement de la cohésion sociale, à l’affaiblissement de la construction et de la transmission transversale et intergénérationnelle de valeurs à mieux connaître et à respecter. Malheureusement, je constate maintenant que cela vient aussi de la tête depuis plusieurs années déjà qui ne semble plus savoir ni comprendre qui et ce qu’elle est censée représenter. Les citoyens qui souhaitent encore être considérés comme tels ont intérêt à le faire savoir et aussi du pain sur la planche.



  • Octave Lebel Octave Lebel 25 juillet 2020 18:55

    Il y a quelque chose de glaçant dans votre justification. 

    Tout est beaucoup plus simple que le montage alambiqué que vous vous sentez obligé (par quoi ou qui ?) de faire.

    La très grande majorité des fonctionnaires, du plus simple au plus gradé ne monnaie pas à leurs concitoyens les services qu’ils sont amenés à rendre au titre de leur fonction pour laquelle ils sont rémunérés contre des services sexuels ni aucune sorte d’autres services. A l’occasion ils sont gratifiés d’un sourire ou d’un remerciement  qui vaut beaucoup à leurs yeux parce qu’ils sont portés par un réel sentiment d’utilité sociale et la responsabilité de leur charge.

    Alors de la part d’un homme politique, un élu, un ministre, ils attendent l’exemplarité ordinaire qu’ils pratiquent comme le plus grand nombre de leurs concitoyens.

    Il y a quelque chose de glaçant dans votre justification.



  • Octave Lebel Octave Lebel 23 juillet 2020 19:22

    Travail conséquent et intéressant. Un pas de côté et un coup d’œil chez le voisin sont toujours instructifs.


     Sécurité routière France et Allemagne, deux approches.

    En Allemagne, le permis à points comporte 18 points. Jusqu’à des excès de 20 km/h, les contraventions n’engendrent aucun retrait de point et les amendes vont de 10 à 35 euros.

    Les documents que l’on vous envoie sont d’une courtoisie qui m’a agréablement surpris .La contestation de l’amende forfaitaire ne requiert pas le paiement préalable de celle-ci et déclenche une enquête interne sans comparution. Si votre responsabilité est reconnue, pour une amende de 10 euros, une majoration de 28,50 euros sera appliquée.

    A noter aussi distinction significative entre le fait de « glisser » un stop et celui de « griller » un stop. Pour le premier cas, une simple amende de dix euros est adressée au contrevenant tandis que le second cas entraîne une amende de 50 euros et le retrait de 3 points. Le code de la route allemand sanctionne plus lourdement l’erreur de l’automobiliste qui pourrait entraîner la mise en danger d’autrui.

    Il semble qu’en France un autre état d’esprit règne qui repose sur ce qui ressemble à une taxation déguisée sur fond de l’exploitation indécente du malheur des victimes et de leur famille en vue de la culpabilisation de tous.

    Merci aux élus à qui on doit cette généreuse législation en perfectionnement constant (radars double sens, radars tourelle, 160 véhicules sous gestion privée …) ainsi qu’à la presse généraliste qui nous informe si bien et si objectivement.

    Les amendes forfaitaires de contrôles automatisés, c’est-à-dire celles des radars ont rapporté un total de 1.230 milliard d’euros en 2019.

    Pour information (Source : Rapport sur la sécurité routière dans le monde, Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Organisation Internationale des Constructeurs d’Automobiles in Atlas magazine, actualités de l’assurance dans le monde), le taux de mortalité moyen sur les routes pour 100 000 habitants en 2015 était en Allemagne de 4.34 pour 48.4 millions de véhicules et en France de 5.18 (38,6 millions de véhicules). Combien de conducteurs roulant sans permis en France déjà ?

    En France, la pression incessante sur les services publics sous couvert de « modernisation » selon un pilotage bien particulier des nouvelles technologies fait disparaître du personnel au-delà du raisonnable, en précarise d’autres, parcellise de plus en plus les tâches avec pour effet de renforcer l’emprise bureaucratique en déstabilisant et insécurisant « l’usager » qui se sent de moins en moins respecté comme un citoyen. Ce qui se développe sous couvert de ces pratiques d’apparences administratives, c’est une domination et une mise en respect d’administrés qui ont de plus en plus de mal à se faire entendre. La même évolution se produit dans des relations commerciales de plus en plus déséquilibrées et de moins en moins transparentes pour l’obtention de services devenus indispensables. La plupart des élus qui accompagnent ces évolutions font ensuite mine de réguler lorsque l’exacerbation sur tel ou tel sujet commence à déborder. Cela s’appelle la nouvelle gouvernance.

    Dans le même temps, chaque année, il faut se battre pour le maintien d’une desserte ferroviaire cohérente.70 % des travailleurs utilisent leur véhicules pour se rendre au travail. Par plaisir ?

    (déjà publié en commentaires en février 2020)



  • Octave Lebel Octave Lebel 23 juillet 2020 11:29

    Merci de nous livrer la trame d’une des thématiques de campagne de E Macron

    « Mais ce n’est pas du cinéma. C’est l’Histoire européenne qui a avancé d’un grand pas. Parfois, il faut savoir prendre le large et prendre du recul sur les contingences quotidiennes…je considère que cet accord de Bruxelles est l’une de ses plus hautes et belles réalisations depuis qu’il est le Président de la République française et qu’il concourt à le faire entrer dans l’Histoire. Par la grande porte. »

    Qui sont les présumés naïfs dans cette touchante histoire. L’auteur ou les lecteurs ciblés ?




  • Octave Lebel Octave Lebel 22 juillet 2020 13:01

    @Séraphin Lampion

    Et donc la démocratie, c’est quand le peuple se donne les moyens de s’autocontrôler il me semble.