Cela
est juste et peut-être utile dans ce contexte de recul démocratique.
"En
donnant une valeur constitutionnelle aux lois de bioéthique, on obligerait le
législateur à trouver, à construire un réel consensus, et pas seulement un
texte simplement majoritaire et de circonstance (dictée par les
sondages)."
Cela est juste et peut-être utile dans ce contexte de
recul démocratique auquel nous assistons qui est largement rendu possible par
la mainmise de puissances financières sur les médias avec une concentration
jamais observée. Il n’y a pas si longtemps un journaliste devenu depuis
directeur de BFM a tranquillement dans
une complaisance bienveillante fait la promotion de la GPA sur la plupart des
plateaux et ondes qui comptent en audience dans ce pays à partir de sa démarche
personnelle aux Etats-Unis. Un vieux chanteur de ses amis lui a dédié une
chanson, nous a-t-on fait savoir. Entre amis, c’est touchant mais en quoi cela
nous concerne-t-il ? Il y a semble-t-il maintenant dans notre pays des
supercitoyens et d’autres qui seraient « perdus de vue ».
Cette manière de légiférer en catimini à propos de l’éthique qui porte sur la
transmission de la vie et notre vision de ce qui relie les générations comme si
cela était un débat de spécialistes et d’ « élus » qui se placent d’eux-mêmes
au-dessus du commun des mortels délaissés au titre de leurs supposées inaptitudes à de telles
réflexions en dit long sur l’évolution de ceux qui s’imaginent être les élites
de notre pays. À quand un suffrage censitaire façon second empire ? En
fait, on en est pas loin dans la réalité, non ?
"Le
processus législatif suit son cours. Le texte adopté ce samedi 1er
août 2020 à 3 heures 40 du matin va être déposé sur le bureau du Sénat pour un
examen au Sénat. Cela ne se fera pas immédiatement, puisque, pour l’heure, le Sénat est pleinement absorbé par son
renouvellement de moitié pour dans un mois et demi…"
Grâce à de grands électeurs dont nos vaillants
conseillers municipaux ( 30 000 maires élus au 1er
tour le 15 mars 2020 en l’absence de 55%
des électeurs contre 7600 en 2014 appuyés sur 64% de leurs concitoyens. 60%
d’abstentions au second tour et des élus qui représentent entre 10 et 20 % du
corps électoral).
Quand on prend généreusement le beurre, il ne faut pas
faire le difficile et faire mine de refuser d’embrasser la fermière.