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Accueil du site > Tribune Libre > Suppression des notes au primaire et au collège, c’est NON (...)

Suppression des notes au primaire et au collège, c’est NON !

Supprimer les notes au collège et au primaire, c’est LA nouvelle idée à la mode, à croire que les 150 000 élèves qui sortent du système scolaire chaque année ne suffisent pas à alarmer les "bien-pensants" !

Alors que l’on assiste à un laxisme grandissant face au déclin de l’autorité des professeurs, avec une remise en cause permanente de leurs choix et décisions, 20 esprits brillants et éclairés ont décrété que nos petites têtes blondes ne devaient plus être notées, évaluées. Plus besoin de contôle, d’autorité, fini aussi le mérite, l’effort et le travail, on se basera uniquement sur les compétences et les comportements... tout un programme.

Bien sûr, comme toujours dans la droite lignée des théories de la Nouvelle éducation, post-soixanthuitardes, on cherche à s’inspirer du sacro-saint modèle "Baltique". Vous savez, l’argument implacable des bien-pensants, tout ce qui vient du Nord et forcément extraordinaire. Imparable !

Le hic, c’est que cette évaluation dite « formatrice » a connu un cuisant échec dans plusieurs pays (Suède, Suisse, Québec, Danemark) qui ont décidé d’abandonner cette pratique après l’avoir expérimentée durant quelques années.

Mais en France, nous avons un petit côté village gaulois, rebelle et révolutionnaire. C’est comme pour les 35h, tout le monde ricane devant cette abérration, mais nous non, pire on essaye.. avec les dégâts que l’on sait.

Pourtant en France, des enseignants d’une classe de 6ème du Collège Van der Meersch de Roubaix ont expérimenté, eux aussi, en 2009, la suppression des notes et contrairement aux doctrines pédagogistes, ce type d’évaluation n’a permis d’améliorer ni les résultats, ni la motivation des élèves. Au contraire !

Dans la monographie rédigée par les enseignants de cette classe en fin d’année, le bilan est sans appel. « Le bilan n’est pas à la hauteur de nos attentes. L’ambiance de travail s’est dégradée [… ] Les élèves ont eu tendance à devenir moins compétents au cours de l’année à cause d’un manque de rigueur. […] Seuls trois élèves ont fait l’effort d’apprendre leurs conjugaisons, les autres ne s’en sont pas donné la peine et il semble que l’absence de note en est une cause aggravante. […] La disparition de la note ne semble donc pas être une solution pour agir sur la motivation des élèves. »

Les enseignants concluent donc à la nécessité de revenir à un système classique de notation, système qui avait, d’ailleurs, été regretté par les élèves eux-mêmes...

Heureusement la riposte s’organise et plus de 12 000 personnes ont déjà dit NON à la proposition des 20 intellectuels en faveur de la suppression des notes.

Plus que jamais, il faut se battre pour faire entendre notre voix et défendre les valeurs de travail, d’effort et de mérite à l’école.

Mobilisons-nous !

Mathieu SOLIVERES


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61 réactions à cet article    


  • Krokodilo Krokodilo 18 novembre 2010 11:56

    Cette proposition n’est en rien du laxisme, ni un refus des valeurs du travail et de l’effort. Je vous invite à lire mon article qui en parlait sur Agora vox.


    • Litha Litha 18 novembre 2010 12:16

      Il faut être franc, la plupart des élèves étudient car le lendemain il y a contrôle, ils font leur devoir car c’est côté.
      Combien d’élèves font les exercices facultatifs que donnent les professeurs ? Combien étudient tous les soirs juste pour que cela rentre ?


      • Cogno2 18 novembre 2010 12:50

        Et oui, c’est bien ça le problème, ils ne bossent que pour les notes, c’est une belle façon de former les esprits pour l’avenir tiens, toujours être noté et jugé par quelqu’un.


      • Cogno2 18 novembre 2010 14:28

        qu’il ya des enfants avides de compétition

        Ben tiens, voila qui arrange bien les adeptes du tout compétition, et qui permet de soumettre ceux qui n’en sont pas avide, à l’avidité des autres, et par extension, à les exclure.
        De la compétition, on ne vois que ça, partout, à croire que le but de l’humanité est de se combattre elle même, à croire que la mentalité de merde qui consiste à bouffer la voisin soit la seule chose viable dans ce monde, c’est réducteur, c’est triste, et c’est un désastre.


      • jakback jakback 18 novembre 2010 12:26

        Après le taux de 80% de réussites au Bac, plus de notes, puis suppression du dit Bac, c’est dans l’air.
        Une suggestion, supprimons l’école, pour certains de plus en plus nombreux, la question est résolue.
        Il est vrai que plus le peuple est ignorant, plus il est facile a berner.
        Nous le vivons chaque jour.

        1

        • Cogno2 18 novembre 2010 12:59

          Après le taux de 80% de réussites au Bac, plus de notes, puis suppression du dit Bac, c’est dans l’air.

          Et oui, on vois la tout le problème des notes, et notamment le fait qu’elle ne veulent rien dire d’autre que ce qu’on leur fait dire.
          De plus, et ce même dans les matières telles que les maths, la note varie selon bien d’autres critères que le contenu de la copie : l’humeur du correcteur, la position dans la pile, la copie d’avant, et d’autre trucs plus ou moins conscients.
          Que dire d’une admissibilité au capes de physique à 5/20, que dire du 14/20 nécessaire pour passer en classe supérieure dans certaines filières, ces notes ne veulent pas dire grand chose, dans le premier cas, un 7/20 sera une bonne note, dans le second, un 12/20 vous envoie directement à la porte de sortie.
          Et les variations en fonctions de l’enseignant, celui qui note dur, celui qui note large, les nivellement des notes, etc.
          Franchement ? Les notes sont aussi représentatives que les scores de QI trouvé dans des tests à deux balles.

          Puis pour le BAC, ma foi, il sert à quoi à 80% d’admis ? Pas à grand chose.

          Je n’ai pas d’avis particulier sur la question, mais comme le dit orange mécanique : « c’est vrai qu’il est urgent surtout de ne rien changer ! »


        • Cogno2 18 novembre 2010 16:12

          S’il sa’git de rentre dans une grandes école la sélection se fait au niveau des prépas, auxquelles on ne peut prétendreavoir accès qu’avec une mention très bien

          Euh....il s’agit du primaire et du collège.
          Ensuite, peut être simplement réduire le nombre de notes, et surtout, surtout, réduire leur importance.


        • Watson 18 novembre 2010 16:31

          Oui oui supprimons les notes on formera encore un peu plus d’illettrés...voila une belle perspective...

          Enfin déjà il faut séparer le primaire du collège. Personnellement au primaire je n’avais pas de notes mais des appréciations du type (TB, B, M, I et TI) et au collège les premières notes...

          Pour le reste lorsque dans une dictée au collège, comme cela se fait actuellement, on commence à compter les mots justes donc finalement à ne plus noter l’élève sur ses fautes mais sur ses «  »«  »«  »« compétences »«  »«  »«  » (j’ai mis beaucoup de guillemets car à ce niveau là on est en plein dans le foutage de gueule) on arrive avec des adultes qui ne savent pas écrire. Il suffit de lire les annones pour s’en convaincre : voiture en bonne état(gère) (peut être ???)


        • orage mécanique orage mécanique 18 novembre 2010 12:41

          vous le dites vous même
          « à croire que les 150 000 élèves qui sortent du système scolaire chaque année »

          c’est vrai qu’il est urgent surtout de ne rien changer !
          La note, la sacrosainte note ... instrument de mesure imparable.


          • LE CHAT LE CHAT 18 novembre 2010 12:48

            Sarko avait promis en 2007 de noter ses ministres et n’a rien fait !
            résultat : que conneries sur conneries !


            • ZenZoe ZenZoe 18 novembre 2010 13:05

              Un gamin aura bien le temps d’être noté plus tard !

              Qu’est-ce qui est le plus important ?

              Faire croire à un môme qu’il travaille uniquement pour avoir des bonnes notes ? Ou lui transmettre le goût de l’apprentissage et le plaisir qu’il peut y avoir à explorer de nouvelles choses, à se découvrir une passion à soi ?
              Risquer de le paralyser de peur et de honte s’il échoue ? Ou lui montrer que la lecture, le calcul et le savoir sont des outils et des armes pour plus tard que lui aussi peut posséder ?

              Bref, en faire des adultes heureux et bien dans leurs baskets, ou des névrosés à la cinquantaine, qui réaliseront trop tard qu’ils ont raté leur vie, que ce n’était pas ce qu’ils voulaient faire, qu’ils ont juste voulu faire plaisir à papa-maman ?

              Bien sûr qu’il faut des évaluations, des punitions même, mais peut-on envisager de faire en sorte que celles-ci ne soient pas vues comme un couperet , comme une sanction pour beaucoup définitive ? J’ai vu tellement d’adultes dire « Oh moi je n’étais pas bon à l’école » avec tant de regret dans le regard - mince, il y a sûrement d’autres moyens de faire les choses non ? 


              • saba 18 novembre 2010 16:20

                Tout à fait d’accord. Mais il ne suffit pas de supprimer les notes . Si on les supprime et qu’on garde la manière d’enseigner qui va avec , je crains fort que le remède soit pire que le mal. L’important c’est , comme vous l’avez dit, de transmettre le goût d’apprendre ,de questionner , de chercher des réponses , ce que l’enseignement français a du mal à faire tellement il est imprégné de l’idée que le maître parle et que l’élève écoute et répète. Il faudrait lire plus souvent Montaigne , tout y est dit.


              • Watson 18 novembre 2010 16:40

                Ou là là là que de conneries qui sont débitées...

                "ce que l’enseignement français a du mal à faire tellement il est imprégné de l’idée que le maître parle et que l’élève écoute et répète."

                si cela pouvait être le cas il y aurait mois d’ânes à la sortie du primaire...

                Ensuite oui c’est comme cela que ça marche ou doit marcher au primaire. Le maître parle et l’élève écoute c’est un peu le principe à cet age et même un peu plus grand. Mais remarquez bien que ce n’est pas spécifique à la france. Et je vous ferai meme remarquer que ce n’est en rien incompatible avec le plaisir d’apprendre et ce n’est en rien incompatible avec le fait de poser des questions, bien au contraire. Apprendre c’est d’abord savoir écouter...


              • foufouille foufouille 18 novembre 2010 13:06

                fallait pas voyter sarko, le « jeune » pop


                • Krokodilo Krokodilo 18 novembre 2010 13:08

                  Cet article fait comme si la note était un absolu aussi précis que la mesure de la température, alors qu’il n’en est rien, c’est d’une grande variabilité et très subjectif. En fait, ça frise même souvent le ridicule. Mais cet article est avant tout une position idéologique et politique, pas pédagogique, ni pratique.


                  • saba 18 novembre 2010 16:25

                    Surtout pas pédagogique bien sûr



                    • saba 18 novembre 2010 16:33

                      Parce que l’orthographe c’est le sommum de la connaissance ? Non que je veuille dire qu’il ne faut surtout pas apprendre l’orthographe , mais il faut la mettre à son niveau et ne pas penser qu’un disorthographique est perdu à jamais . Je préfère quant à moi un individu nul en orthographe mais qui sait réfléchir et penser à un autre individu à l’écriture et l’orthographe impeccables mais qui n’a rien à dire .


                    • Watson 18 novembre 2010 16:50

                      Oui bien sûr encore une autre niaiserie, parce qu’évidemment on trouve couramment des gens qui ne savent pas écrire et mais qui tiennent un raisonnement irréprochable. Comment une personne qui n’est pas capable de comprendre des règles simples va t elle tenir un raisonement qui tient la route sur un sujet compliqué. Je ne parle pas évidemment de règles subtiles de la grammaire française ou de la conjugaison de verbes improbables à des temps peu pratiqués mais juste accorder un adjectif ou écrire correctement les jours de la semaine...


                    • saba 18 novembre 2010 20:38

                      A watson ;
                      A vous lire , je ne suis pas sûre que vous ayez jamais enseigné l’orthographe ni autre chose d’ailleurs ; Le problème de la non application des règles par exemple : vous croyez qu’un élève écrit « des enfants raisonnable » parce qu’il ne connaît pas la règle de l’accord de l’adjectif ? Non bien sûr , il ne met pas le S parce qu’il n’a pas fait attention . Chez la plupart des élèves les fautes d’accord sont des fautes d’inattention.
                      Puis cette idée que , si on orthographie correctement , on pense aussi correctement .... Je peux vous dire pour avoir longtemps corrigé le bac de français qu’elle est totalement fausse . J’ai vu des copies plutôt mal orthographiées mais bien construites et bien argumentées et j’ai vu aussi des copies parfaitement orthographiées et totalement vides. Je dois dire d’ailleurs que les auteurs de ces copies s’en sortaient généralement bien alors que les fautes d’orthographe des premiers leur valaient une note au-dessous de la moyenne, les professeurs de français ayant souvent tendance à penser comme vous . Mais il faut dire que corriger l’orthographe cela va plus vite que d’essayer de comprendre la logique d’une argumentation.


                    • crawfish crawfish 18 novembre 2010 23:57

                      @ Saba :

                      D’accord avec vous. Les erreurs d’orthographe ne présentent pour la plupart aucune gravité, mais la plupart des gens ( employeurs ? parents d’élèves ?) font une fixette là-dessus, sans doute parce que c’est plus facile à détecter que le reste.
                      Le reste ? Selon moi, les erreurs de syntaxe sont beaucoup plus alarmantes, car elles révèlent un défaut de compréhension basique, en particulier lorsqu’elles concernent l’emploi des reprises ou l’usage des temps.
                      J’ai été professeur de français pendant une bonne (?) trentaine d’années, surtout en collège, et il m’est arrivé de corriger de vrais petits bijoux de subtilité, d’humour ou de poésie ( selon le sujet), que je devais, malgré une longue pratique, lire à voix haute pour les comprendre à cause d’une orthographe désastreuse : n’empêche, tout le reste était là. Je précise que depuis environ 1986 j’utilisais une grille d’évaluation confectionnée sur mesure pour chaque travail d’écriture dans laquelle l’orthographe comptait pour deux ou trois points sur vingt, parmi d’autres critères définis en fonction du sujet et des compétences devant, à partir du boulot effectué préalablement en cours, être évaluées.

                      Pour rebondir sur la question notes/pas notes, c’est un faux problème : notation chiffrée, lettres, smileys, pastilles de couleurs, tout cela est du pareil au même... Ce qu’il faudrait changer, c’est le regard porté sur les enfants, et cela passe par une lutte contre les préjugés sociaux dont mes anciens collègues, malgré leurs prétentions, sont loin d’être exempts.


                    • saba 19 novembre 2010 07:48

                      A Crawfisch :
                      Entièrement d’accord avec vous, en particulier avec ce que vous dites dans votre dernier paragraphe. Je l’ai d’ailleurs dit dans un post hier , si l’on supprime les notes et que l’on conserve les méthodes qui vont avec , le remède sera pire que le mal.


                    • Watson 19 novembre 2010 12:29

                      Décidément qu’est ce qu’il y a comme élèves inattentifs...et adultes aussi...par rapport il y a 10 ans. C’est tellement plus facile de parler d’inattention que de manque de rigueur, de règles non acquises, cela permet de faire passer la pilule de l’illettrisme. L’inattention se corrige lorsque l’on se tape 4/20 en orthographe plusieurs fois d’affiler. Encore faut il que l’élève soit corrigé sur des fautes et non sur des mots justes. Là on comprend qu’au pluriel on met en général un ’s’ à la fin. Et il en est de même de l’orthographe comme de la compréhension et de la lecture.
                      C’est sur vous préfèrerez divaguer sur des concepts foireux pour cacher les résultats pitoyables des élèves en français. Car s’ils n’écrivent pas mieux, ils ne comprennent pas mieux et ne lisent pas mieux et c’est même tout le contraire. Votre discours tente de cacher l’échec complet de l’enseignement du français au primaire comme au collège, en expliquant que l’on s’intéresse plus au fond qu’à la forme. Évidemment comme le fond peut toujours être interprété et évaluer de façon subjective cela permet de noyer le poisson en expliquant que le fond et meilleur que la forme.
                      Quant a mon enseignement je donne des cours en enseignement supérieur dans des matières scientifiques et là je vois les ravages que vous avez faits. Car en terme de raisonnement tout comme de rigueur cela ne va pas en s’arrangeant, bien au contraire. Merçi pour votre travail raté.


                    • Octavarium Octavarium 18 novembre 2010 14:14

                      Les notes servent à formater les gamins, leur faire penser qu’ils n’ont de la valeur que comparés aux autres, on remplace le plaisir d’apprendre par l’envie de battre les autres et de se faire valoir, les préparant à être des pions dans un monde dominé par la concurrence et le désir de posséder plus.

                      Supprimer les notes, ce serait une bonne idée, mais ça se fera pas du jour au lendemain, et surtout ça ne se fera pas sans repenser la façon d’enseigner et se demander sérieusement quel modèle de société on veut pour nos enfants.


                      • Cogno2 18 novembre 2010 14:34

                        et se demander sérieusement quel modèle de société on veut pour nos enfants.

                        C’est bien ça que les ardents défenseurs de la société du tout quantifié souhaitent, perpétuer la sélection par les chiffres, même si ces chiffres ne représentent rien, une société ou règne la compétition partout, au détriment de la coopération, c’est la mentalité du chacun sa gueule, très en vogue actuellement.


                      • pingveno 18 novembre 2010 15:33

                        Les notes servent à formater les gamins, leur faire penser qu’ils n’ont de la valeur que comparés aux autres, on remplace le plaisir d’apprendre par l’envie de battre les autres et de se faire valoir, les préparant à être des pions dans un monde dominé par la concurrence et le désir de posséder plus.

                        Il y a quand même un point qui m’interpelle dans beaucoup de réactions, je ne prends celle-ci que comme exemple.
                        Nous parlons, me semble-t-il, de notes, c’est à dire de chiffres cardinaux.
                        Donc j’aimerais comprendre comment tout le monde arrive à les traiter comme des nombres ordinaux, autrement dit un classement.
                        Est-il donc inconcevable pour vous que deux copies radicalement différentes obtiennent exactement la même note ? Ça arrive tous les jours, surtout dans les matières littéraires !

                        Que je sache, le brevet, le bac, puis à l’Université, les Masters et autres, ce sont des examens et non des concours !
                        Non, quand j’ai passé le bac, j’avais un certain objectif en terme de mention, mais me comparer à des gens que je ne reverrais plus ensuite, je m’en contrefiche.

                        On a supprimé les redoublements, calqués sur des objectifs (avoir la moyenne), maintenant on supprime les notes, demain les examens. C’est sûr tout le monde sera à égalité : tout le monde à zéro.


                      • Octavarium Octavarium 18 novembre 2010 15:58

                        @ Pingveno
                        Mais les notes impliquent un classement : si vous avez 14, vous pouvez vous comparer directement à votre voisin de gauche qui a eu 10 et votre voisin de devant qui a eu 15.

                        J’ai deux diplômes universitaires : le premier, je l’ai passé quand j’avais 20 ans, mon intérêt était uniquement l’obtention des notes me permettant l’obtention du diplôme et j’ai travaillé dans ce sens, il n’en reste pas grand-chose aujourd’hui.
                        J’ai repris des études quand j’étais (plus) adulte, avec une soif d’apprendre, et je passais une grande partie de mon temps à mettre en pratique ce que j’apprenais en me foutant complètement des notes, et cette expérience m’a apportée beaucoup plus.


                      • Cogno2 18 novembre 2010 16:15

                        C’est sûr tout le monde sera à égalité : tout le monde à zéro.

                        T’as rien de mieux qu’une exagération débile ?


                      • Cogno2 18 novembre 2010 16:23

                        Vous occultez que ceux qui ont les bonnes notes sont aussi ceux qui ont le désir d’apprendre

                        Alors là non, vous faites une généralité, sans prendre en compte les contre exemples.
                        Que faites vous de ceux qui ont des facilités ? qui s’en sortent sans rien foutre ? Et venez pas me dire que ça n’existe pas, je sais de quoi je parle.
                        Que faites vous de ceux qui bossent mais n’y arrivent pas ? Vous croyez que ça fait quoi d’essayer et de se ramasser une note de merde ?
                        Mais non, vous ne voyez que la minorité bien formaté des têtes de vainqueurs, les autres, ils n’existent pas pour vous.

                        Ensuite, avec des facilités, on peut bosser juste pour la note, avec méthode, en visant, non pas d’apprendre, mais en visant la note, avec des impasses, des appris par coeur mais incompris.
                        Au final, on traine des lacunes, et encore une fois je sais de quoi je parle.

                        Votre truc est élitiste, c’est normal, apprends à écraser ton voisin.
                        « The winner takes it all. »


                      • Cogno2 18 novembre 2010 16:25

                        J’ai repris des études quand j’étais (plus) adulte, avec une soif d’apprendre, et je passais une grande partie de mon temps à mettre en pratique ce que j’apprenais en me foutant complètement des notes, et cette expérience m’a apportée beaucoup plus.

                        T’es retourné en primaire ou au collège ?


                      • Octavarium Octavarium 18 novembre 2010 16:31

                        T’es retourné en primaire ou au collège ?

                        Ni l’un, ni l’autre, je parle d’études universitaires.
                        Je voulais simplement mettre en avant l’envie d’apprendre que j’ai eue lors de ces études que la course au diplôme que j’ai pu avoir dans le passé.


                      • Octavarium Octavarium 18 novembre 2010 16:40

                        Reproche-t-on à un mec qui court le 100metres en 10,5 secondes de courir plus vite que celui qui met 13,0 secondes ?

                        S’il y a des gens assez cons pour s’intéresser à qui court le plus vite ou qui pisse le plus loin, c’est leur problème.
                        Moi je fais mon jogging pour le bien que ce ça procure, pas pour courir plus vite ou plus loin que les autres.


                      • Watson 18 novembre 2010 17:01

                        non mais cela sert juste à te faire comprendre que tu n’es pas fait pour le sport de compétition. Il en est de même pour l’ecole : tout le monde n’est pas fait pour devenir chercheur ou médecin ou prof d’université.
                        C’est vrai que pour certains qui ne rêvent que d’égalitarisme forcené et nivellement par le bas c’est dur de le comprendre.
                        Un élève qui met 3 heures à comprendre un problème de géométrie simple alors que son voisin met 5 minutes il faut juste lui expliquer que c’est très bien qu’il ait compris mais que d’un certaine façon ce n’est pas sa principale qualité les maths...et qu’il ne faut peut être pas trop espérer faire de études scientifiques très poussées, cela sert à ça les notes...


                      • Krokodilo Krokodilo 18 novembre 2010 17:11

                        En Suède ils ne notent les élèves qu’à partir de 13 ou 14 ans, et ils savent aussi construire des ponts.


                      • Octavarium Octavarium 18 novembre 2010 17:22

                        C’est vrai que pour certains qui ne rêvent que d’égalitarisme forcené et nivellement par le bas c’est dur de le comprendre.
                        Ne pas donner de note, ce n’est pas un nivellement par le bas. Ça n’a rien à voir en fait.

                        Un élève qui met 3 heures à comprendre un problème de géométrie simple alors que son voisin met 5 minutes...
                        Qu’ils soient notés ou non n’y change rien. Si le premier élève désire vraiment persévérer dans les mathématiques, ce serait dommage de l’envoyer dans une voie qu’il ne lui plait pas alors qu’il peut y arriver. Il a mis 3 heures ? La prochaine fois il n’en mettra que 2, et la fois d’après 1.


                      • Watson 18 novembre 2010 18:08

                        C’est un nivellement par le bas si on ne lui explique pas ou du moins s’il ne comprend pas qu’il n’est peut être pas fait pour ça. Si un exercice, dans une évaluation doit être fait en 10 min et qu’il en met 30 je suis désolé de dire que la note est là pour lui signifier que malheureusement il n’a pas réussi.
                        A partir de là il ne s’agit pas d’en faire un drame, des tas gens très bien qui ont un boulot intéressant ne sont pas des cracks en math.C’est cela qu’il faut expliquer à l’élève. La vie ne s’arrête pas et ne peut pas s’arrêter aux notes (bonnes ou mauvaises d’ailleurs).

                        S’il met moins de temps à chaque fois c’est bien. Mais il faut juste se rendre compte qu’il va rentrer au lycée, après il va passer des concours et là ça sera rédhibitoire. Parce qu’un ingénieur ou un chercheur qui comprend un problème complexe en un mois au lieu d’un an, je suis désolé de le dire mais c’est ce qui est recherché.

                        Pour le reste j’ai bien conscience que les notes ont aussi leur limite mais que les supprimer sans dire très clairement par quoi les remplacer c’est de la démagogie à 2 balles. Et je ne suis pas pour noter les élèves aux primaires mais pour leur donner des appréciations qui peuvent être de formes très diverses. Mais à un moment ou à un autre il faut se coltiner à la réalité et au collège les notes doivent rester la base de l’évaluation sauf à trouver mieux.


                      • Rounga Roungalashinga 19 novembre 2010 08:20

                        J’ai repris des études quand j’étais (plus) adulte, avec une soif d’apprendre, et je passais une grande partie de mon temps à mettre en pratique ce que j’apprenais en me foutant complètement des notes, et cette expérience m’a apportée beaucoup plus.

                        Je suis consterné en lisant cela.
                        Evidemment on ne fait pas des études pour avoir des notes, mais ça n’empêche pas que les notes sont un bon indicateur de votre niveau. Quand on a bossé dur pour un examen et qu’on récolte un 15/20, on est content, mais on se rend compte que 5 points nous séparent de la maîtrise complète du sujet (schématiquement, bien entendu), et donc que nous sommes avons encore du chemin à parcourir.
                        Je soupçonne donc votre tendance à dénigrer les notes d’être en réalité un refus de voir que vous n’êtes que votre niveau est très moyen, mais qu’il n’y a pas urgence à viser l’excellence, tant que votre désir égoïste d’épanouissement personnel grâce aux connaissances acquises est réalisé. Il n’en reste pas moins que pour construire un pont qui tienne debout, on a besoin d’un ingénieur dont les compétences ont été passées au crible d’évaluations multiples, et non d’un individu ayant trouvé dans l’étude de la physique une source de satisfaction personnelle.
                        Si vous avez « soif d’apprendre », il y a le temps libre pour ça. Les études supérieures, celles dont vous parlez ici, servent à acquérir des compétences.


                      • Octavarium Octavarium 19 novembre 2010 08:53

                        Pour le reste j’ai bien conscience que les notes ont aussi leur limite mais que les supprimer sans dire très clairement par quoi les remplacer c’est de la démagogie à 2 balles.

                        Mais je suis tout à faire d’accord avec ça, c’est pour ça qu’à la suppression des notes, je dis : oui mais...
                        Je pense sincèrement que ça doit s’accompagner d’un projet de société, et pas seulement : « on fait pareil, mais on note plus ».


                      • Krokodilo Krokodilo 18 novembre 2010 14:44

                        L’absence de notes n’empêche nullement de favoriser et récompenser l’effort, il suffit pour cela de rétablir le tableau d’honneur ou les félicitations, mensuelles, par exemple ou en fin d’année, avec un peu de cérémoniel, à la fois pour l’excellence, mais aussi pour une grosse progression dans l’année, signe d’effort.
                        De même, l’absence de notes ne changera rien à la trajectoire scolaire de l’enfant, et n’empêchera pas l’orientation et/ou la sélection ultérieure.


                        • jef88 jef88 18 novembre 2010 19:37

                          Et pour décerner le tableau d’honneur on se base sur quoi ?
                          La gueule du client ?
                          La situation de papa ?


                        • Watson 18 novembre 2010 20:00

                          Et pour décerner le tableau d’honneur on se base sur quoi ?
                          La gueule du client ?
                          La situation de papa ?

                          je n’aurai pas dit mieux...


                        • Krokodilo Krokodilo 19 novembre 2010 09:27

                          Comme dit le PDE (instit) plus loin, de nombreuses méthodes d’évaluation sont possibles, par exemple trois lettres ABC, A très bien, B satisfaisant, C doit faire mieux, ou acquis/ pas acquis compétence par compétence, ou encore un contrôle mensuel noté en cinq lettres ce qui lui redonne davantage d’importance. Ce qui’il faut comprendre, c’est que la présence des notes ou leur absence ne change strictement rien à la trajectoire scolaire de l’enfant, et n’empêche nullement ni le travail, ni l’orientation ou la sélection ultérieures.


                        • Watson 19 novembre 2010 12:41

                          Pourquoi pas au primaire et dans certaines matières.

                          Mais si sur une dictée ou un calcul deux copies ont A avec pour l’une 0 faute et l’autre 3 fautes sous prétexte que B c’est 4 fautes et C 10 fautes c’est du nivellement par le bas et rien d’autre. Après certains enseignants expliqueront doctement que les fautes sont juste le résultat de l’inattention. Non dans ce cas c’est juste l’inefficacité de l’enseignement et l’incompétence de l’enseignant.


                        • Papybom Papybom 18 novembre 2010 15:36

                          Bonjour,

                          Sur Agoravox, nous ne connaissons pas nos notes en modération, c’est pourquoi je suis nul. Dans ma notation, je dois avoir comme l’illustration de l’article  :

                          « Rédacteur gai, mais triste rédacteur ! » Et pourtant, je persiste…

                          Cordialement.

                           


                          • juluch 18 novembre 2010 16:11

                            on a tous été noté à l’école que je sache !!


                            On en est pas mort !!

                            Toujours ces idées à la mode qui reviennent de tant en tant !!



                            • Cogno2 18 novembre 2010 16:14

                              On en est pas mort !!

                              Ouah, l’argument qui tue, pour justifier un immobilisme... fallait oser.
                              Quand je te dis que t’es pas futé...


                            • juluch 18 novembre 2010 19:08

                              Par Cogno2 (xxx.xxx.xxx.179) 18 novembre 16:14

                              On en est pas mort !!

                              Ouah, l’argument qui tue, pour justifier un immobilisme... fallait oser.
                              Quand je te dis que t’es pas futé...


                              .................et toi t’es con !!


                            • Krokodilo Krokodilo 18 novembre 2010 16:53

                              Je remets ici deux exemples en provenance d’une ancienne discussion, pour illustrer à quel point l’objectivité des notes est une croyance irrationnelle (hormis aux concours), même au collège  :

                              L’an dernier, la maîtresse de ma fille a fait refaire la dictée après correction, sans quoi la majorité de la classe aurait eu zéro ! Ce n’est pas idiot sur le principe, par contre ça interroge grandement sur la valeur des notes...
                              Quant à la différence entre 12 et 14 en arts plastiques sur des sujets du genre « construisez une oeuvre qui parle au spectateur » ou toute autre formulation alambiquée...

                              Prenons deux classes de 6e, 5e ou autre : si une des classes de même âge a un prof qui tente de suivre le programme, et une autre qui en a fait seulement les deux tiers, qui est allée beaucoup plus lentement, un enfant de la première qui a eu 14 de moyenne n’est pas à égalité de progression et de niveau avec un enfant de la deuxième classe qui a également eu 14 de moyenne. L’année suivante, l’un deux aura un retard considérable : bref, en l’absence de référentiel constant, les notes sont très subjectives.


                              • Watson 18 novembre 2010 17:14

                                Oui et donc ???? ce que vous dites, ne veut rien dire comme de tout le reste...

                                La note dans une classe n’a pas vocation à classer un élève dans l’absolu par rapport à tous les autres élèves de la France. La note dans une classe, pour une matière, sur une composition a pour vocation de valider ou pas l’acquis de l’élève. Lorsque certains élèves ont de meilleures notes que d’autres dans une matière, sur une composition, cela signifie que suivant les critères fixés par l’enseignant ces élèves ont mieux compris les éléments de son cours sur lequel portait l’évaluation.

                                c’est plus clair comme ça ?

                                Que certains profs soient plus exigeants que d’autres oui et donc ?? il faut supprimer les notes ?? Cela signifie simplement que certains élèves seront mieux formés que d’autres avec ou sans les notes.


                              • clostra 18 novembre 2010 17:38

                                J’ai découvert avec surprise et finalement beaucoup de sympathie, des smilies sur les cahiers de mon petit-fils au CP. Pourquoi pas ?


                                • Jéjé Jéjé 18 novembre 2010 19:39

                                  « Suppression des notes au primaire et au collège, c’est NON »



                                  Ah c’est sûr que ça invite pas au débat... alors que les notes au primaire sont et resteront une aberration sans nom.

                                  • Rounga Roungalashinga 19 novembre 2010 08:24

                                    alors que les notes au primaire sont et resteront une aberration sans nom.

                                    Et une affirmation apodictique comme celle-là, c’est sûr, « invite au débat ».
                                    L’auteur, contrairement à vous a écrit un argumentaire pour justifier son titre.


                                  • morice morice 18 novembre 2010 21:30

                                    La position de l’auteur est idiote : les notes ne servent à rien à cet âge, sinon à faire plaisir aux parents, qui veulent imposer ce qu’on leu a fait subir : en somme, ils veulent bizuer leurs gamins ! se REALISER, ne nécessite pas de notation : EVALUER un savoir, ce n’est pas CLASSER.


                                    La droite recommence avec ses LUBIES : les gamins sont des délinquants dès la maternelle, etc, il faut les mener à la trique.. etc, etc.

                                    Ce sont des DINOSAURES, en éducation et l’auteur date du crétacé, à minima.

                                    Traduisons le Cv du mossieu
                                    ça se traduit par facho, tendance jeune. 
                                    site des fachos

                                    c’est bien une campagne d’INTOX qu’ils ont fait 

                                    et le ministre qui n’en a pas beaucoup dans la culotte a dit... amen.

                                    La droite pousse la droite : bientôt, on ressortira les manuels..

                                    c’est comme ça qu’on va apprendre la lecture et les maths, avec l’UNI.

                                    l’UNI, un syndicat qui adore la KULTURRRRRR....

                                    • morice morice 18 novembre 2010 21:47

                                      ses sources 



                                      la vraie

                                      z’ont des bons archivistes au FN....


                                      le FN nouvelle vague : des missiles contre la burka mais le ventre à l’air !
                                      après ça ils vont nous faire un discours sur ... la décadence de la société : c’est à se tordre !

                                      et en prime ils se bouffent entre eux : 
                                      et pour ça il y le grand copain à Tasin, Ayoub et ses potes :
                                      « Quel que soit le jugement que l’on porte sur ces personnalités, on ne peut nier qu’un LeGallou, qu’un Mégret, qu’un Martinez, qu’un Lang, qu’un Gollnisch seraient capables d’occuper une fonction ministérielle. Mais qui dans la garde rapprochée et dans les soutiens de Marine LePen serait capable de gouverner ? Personne. Alors c’est bien joli de nous parler de la conquête du pouvoir ! Et de toute façon pour faire quoi ? Pour avaliser les législations liberticides, de la loi Pleven à la loi Gayssot, lois qu’elle s’est toujours gardée de condamner et dont elle n’a jamais demandé publiquement l’abrogation ? Pour accepter la présence sur notre sol de millions d’allogènes, elle qui, avocate, défendait volontairement les immigrés clandestins, se désolait de ne pouvoir toujours empêcher leur expulsion, elle qui, en janvier 2006, dans LePoint, se disait « choquée par les discriminations à l’embauche » dont souffrent, paraît-il, les Français issus de l’immigration, elle qui, en octobre 2007, avait condamné l’affiche électorale de l’UDC qui demandait de chasser de Suisse « les moutons noirs », elle qui a imposé en décembre 2006 l’affiche avec la Beurette en string, ce qui rompait radicalement avec le discours et les thématiques traditionnels du FN sur l’immigration ? Pour avaliser la décadence morale et spirituelle de notre pays et de notre peuple, elle qui est pour la loi Veil, le Pacs et qui promeut au sein du Front non seulement des invertis mais des “folles”. Nous avions évoqué le 15octobre l’incroyable affaire de la mulâtresse Vénussia Myrtil favorable à la légalisation des drogues, à l’avortement, au mariage homosexuel et à toutes les déviances. Mais manifestement ce n’était que la partie émergée de l’iceberg. »

                                      des négationnistes, tout simplement....

                                      • non667 18 novembre 2010 22:59

                                        à momo
                                        « des négationnistes, tout simplement.... »
                                        les rn et les hlpsdnh avec 17 mn de retard sur la 1° réac j’étais inquiet morice  smiley


                                      • LE CHAT LE CHAT 18 novembre 2010 22:07

                                        @l’auteur

                                        bienvenue au facho club , fais gaffe , Momo t’as déjà dans le colimateur !  smiley


                                        • non667 18 novembre 2010 23:17

                                          à tous
                                          la suppression des notes n’est qu’une réforme de plus qui fait parti d’un COMPLOT qui vise a démolir l’éducation nationale et au delà la nation /société française

                                          l’école de jules ferry avant 1966 (début des réformes) permettait l’instruction et l’ascension sociale sans discrimination sociale je peux en témoigner étant dans une école ou il y avait 50% d’enfant d’origine polonaise .

                                          les ministres , les inspecteurs ,la hiérarchie , les pédagogues institutionnels (genre philippe meirieu ) n’étant pas des imbéciles ces réformes aberrantes (math moderne ,méthode globale ,notation par lettre ., suppression des notes , supression du bepc , controle continue , ..etc .... ) ne peuvent êtres des erreurs mais un complot destiné a démolir l’école de jules ferry .
                                          la méthode pour les imposer étaient suspectes , sorties au printemps ,formation d’une demie journée en juin , applicables à la rentrée suivante . les manuels n’étant pas encore sortis ., toutes remarques /contestations publiques valait a l’auteur une visite de l’inspecteur et un rapport assassin à la clef .
                                          preuve/motif de ce complot : la déclaration de cohn bendit sur les universitésen mai 68 (revue à la télé en 2008 ) en substance :" inutile de promouvoir a classe ouvrière dans l’enseignement supérieur ils deviendront les plus fidèles valets du capitalisme "
                                          dans un contexte de rivalité capitalisme / communisme russe pour les rouges /roses il fallait en 68 faire échouer la société française pro-capitaliste en sapant l’éducation nationale de l’école à l’université , en formant les élèves a la revendication (délégués élèves ,délégués parents ) (aujourd’hui et en 2002 envoyés dans la rue ! )
                                          après la disparition du communisme le travail de sape continuant de la part du ps (acquis au fmi .....) le motif ne peut être que :
                                          - maintenir dans l’ignorance /abrutir la vile populace pour la rendre plus docile et plus servile
                                          -démolir la nation française au profit du mondialisme judéo-américain .
                                          - démolir l’enseignement public pour le refiler au privé mondialo-capitaliste


                                          • tiptop 19 novembre 2010 08:11

                                            Cette propagande de l’UNI est trop caricaturale pour être prise au sérieux.

                                            Professeur des écoles depuis 16 ans, je m’étonne de cette vive polémique. Dans beaucoup d’écoles on pratique l’évaluation de compétences : acquis , acquis à renforcer, en cours d’apprentissage et non-acquis... Et c’est le cas depuis la mise en place des cycles en 1987. Depuis cette politique n’a jamais été remise en cause en haut lieu car c’était un réel progrès malgré la difficulté d’évaluer correctement. Il est vrai que je reçois de temps à autre des bulletins chiffrés. Que veut dire un 7/10 de moyenne ? Strictement rien sur le plan des apprentissages. C’est juste un moyen de permettre aux parents de comparer leur enfant aux autres élèves de la classe. C’est la grande obsession.... Comme toujours l’éducation nationale se refuse de trancher et préfère ne pas bousculer les traditions. Chaque enseignant au primaire fait donc à peu près ce qu’il veut.
                                             
                                            A l’évidence les notes sont dans les têtes des parents, des élèves et des politiques !! En sortira t-on un jour ? Il est stupéfiant de constater, au vu des commentaires, la méconnaissance des gens sur les méthodes d’évaluation alternatives. Aucune n’est parfaite mais elles existent !


                                            • Octavarium Octavarium 19 novembre 2010 08:58

                                              Je soupçonne donc votre tendance à dénigrer les notes d’être en réalité un refus de voir que vous n’êtes que votre niveau est très moyen, mais qu’il n’y a pas urgence à viser l’excellence, tant que votre désir égoïste d’épanouissement personnel grâce aux connaissances acquises est réalisé.

                                              Merci d’éviter les attaques personnelles et autres « soupçons » non fondés, ça ne fait pas avancer le débat.
                                              Pour votre information, je me fous de « viser l’excellence », ce qui ne m’a pas empêché, au contraire de mes camarades qui ne bossaient que pour les examens, de finir major de ma promotion avec félicitations du jury.


                                              • Rounga Roungalashinga 19 novembre 2010 09:19

                                                Ce n’est pas votre cas particulier que je vise, mais une tendance qui est susceptible de se cacher derrière le mépris des notes.


                                              • D€FR€ defre 19 novembre 2010 09:36

                                                Pour ma part, j’habite en Afrique de l’Ouest. Les écoles ici ont gardé le programme à la Française d’antan. Ma mère institutrice, de passage, fut étonné de la qualité de l’enseignement promulgué à nos petits. 

                                                Donc, les anciennes formules fonctionnent et ont fait leur preuves (et continuent).
                                                Mais chez François le Français, on sait toujours mieux que chez nos voisins... 
                                                et chaque gouvernement se fait une joie de créer un nouveau concept d’éducation nationale.

                                                Dans l’école de demain, ce sera peut-être les élèves eux-mêmes qui dispenseront les cours et s’occuperont des corrections ? 


                                                20/20

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