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Accueil du site > Tribune Libre > Portraits d’Islam (7) : Oussama bin Laden, le Pilote du 11 (...)

Portraits d’Islam (7) : Oussama bin Laden, le Pilote du 11 Septembre

D’aucuns se demanderont pourquoi je choisis de clôturer ma série d’articles « Portraits d’Islam » sur un personnage tel qu’Oussama bin Laden. Il est vrai que j’aurais pu choisir une autre figure, comme il est vrai que j’aurais pu poursuivre sur ma lancée. De fait, j’aurais voulu évoquer bien d’autres personnalités : Mohammed Ahmed, le Mahdi autoproclamé de Khartoum ; Mustafa Kemal, le père de la révolution laïque turque ; Muhammad Asad, ce Léopold Weiss converti à l’Islam par solidarité avec les Arabes de Palestine ; Hassan al Banna, un des fondateurs des Frères Musulmans égyptiens, et son petit-fils, Tarik Ramadan, figure pseudo-moderniste d’un islamisme qui ne veut pas dire son nom. Peut-être y reviendrais-je plus tard.

Mais la logique qui est la mienne depuis le premier de mes portraits m’impose d’écrire une conclusion au moins provisoire. Au fil de mes articles, j’ai voulu montrer l’Islam sous différentes facettes. Ce seul travail se justifiait déjà pleinement, et, d’une certaine manière, se suffisait à lui-même : pour faire pièce à la vulgate médiatique qui présente un Islam monolithique et sans relief, il était bon de faire appel à l’histoire pour nous rappeler que cette religion fut avant tout une prolifération de croyances et de sectes, qui chacune apportèrent une pierre à un édifice fort complexe, parfois brinqueballant : combien de guerres fratricides, combien de califats rivaux, combien de penseurs, juristes et/ou théologiens, portés aux nues pour finir dans un cachot humide et glacé ?

Alors pourquoi Oussama bin Laden ? À le comparer aux précédentes figures de mes portraits, il apparaît comme quantité négligeable : ni grand chef de guerre, ni brillant théoricien, ni roi et encore moins empereur, il est comme un intrus égaré parmi Abû Hanîfa, Averroès et Soliman le Magnifique.

Une logique a cependant présidé à ce choix : à bien y regarder, aucune figure moderne de l’Islam n’incarne mieux les errances, les conflits d’intérêt et les faux-semblants qui président aux rapports entre le monde « occidental » (nommons-le ainsi par commodité de langage) et le monde arabo-musulman ; ni n’est plus représentatif des idées fausses qui corrompent les esprits des gens, de part et d’autre de cette barrière imaginaire, point de friction fantasmé par tous les tenants du Choc des Civilisations.

L’Héritier et le Combattant du Jihad

Oussama bin Mohammed bin Awad bin Laden est né le 10 mars 1957 à Riyad, d’un père yéménite et d’une mère syrienne. Il serait dommageable, à ce stade, de ne pas évoquer la figure paternelle : Mohammed bin Laden fut un sacré personnage. Issu d’un milieu pauvre, c’est en simple immigrant quand il arrive dans ce qui n’est pas encore l’Arabie saoudite, avant la Première Guerre Mondiale. Dans les années 30 il se lance dans le BTP, et son succès se fera ascension lorsqu’Ibn Séoud lui confie l’extension de la mosquée de Médine en 1950.

Ibn Séoud et Mohammed bin Laden. Deux bâtisseurs, en un sens, le formidable sens politique de l’un répondant au non moins formidable sens des affaires de l’autre. Et tandis qu’Ibn Séoud jette les fondations d’un royaume, Mohammed bin Laden, lui, se construit un empire. Après l’extension de la mosquée de Médine, la Bin Laden Construction Company se verra attribuer de juteux contrats, notamment sous le règne du roi Fayçal (1904-1975), avec lequel Mohammed bin Laden entretiendra des rapports privilégiés, au point de devenir son Ministre des Travaux Publics.

Une brillante carrière brusquement interrompue le 3 septembre 1967 lorsque son avion s’écrase dans le sud-est saoudien. Il laisse derrière lui une famille prolifique : marié vingt-deux fois, il aurait plus de cinquante enfants.

Parmi eux, Oussama, qui mène la vie "normale" d’un fils de famille aisée. De 1974 à 1978 il suit des études de management et d’économie à l’Université du Roi Abdelaziz à Djeddah, puis intègre les rangs de la société familiale, de plus en plus prospère : la Bin Laden Construction Company diversifie ses activités et devient, en 1989, la Saudi Bin Laden Group, holding tentaculaire œuvrant aussi bien dans le bâtiment, l’industrie pétrolière ou les télécommunications.

En dépit de sa réussite financière et de sa proximité avec la famille royale saoudienne, Mohammed bin Laden était resté -c’est du moins ainsi que l’historiographie officielle nous le présente- un homme simple, et il avait toujours entendu que ses enfants suivent son exemple. L’argent ne dispensait pas de la morale, notamment religieuse, et cette dernière occupera donc une place centrale dans l’éducation d’Oussama.

Une place d’autant plus centrale que le système éducatif saoudien fait la part belle à la religion et, pour être plus précis, aux théories wahhabites. Les matières religieuses sont évidemment obligatoires, jusqu’à l’université, et dans bien des cas l’échec dans une de ces matières revient à échouer dans son cursus scolaire.

Entre 1974 et 1978, Oussama bin Laden suit un certain nombre de cours de droit islamique dispensés par un homme du nom d’Abdallâh Azzam. Ce Palestinien, membre des Frères Musulmans, qui s’était éloigné de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), trop nationaliste et laïque à son goût, sera dans les années 80 l’un des principaux, si ce n’est le principal inspirateur du Jihad contre les Soviétiques en Afghanistan.

L’Afghanistan. Pour la monarchie saoudienne, l’invasion du pays par l’Armée rouge au début de l’année 1980 constitue une aubaine. En effet, l’année précédente, le régime des Saoud avait vacillé sur ses fondations.

Le 20 novembre 1979, un commando islamiste armé prend d’assaut et investit le Haram el-Cherif, la Grande Mosquée de La Mecque, prenant en otage un grand nombre de pèlerins. À la tête des rebelles se trouve Jouhaïmane al-Outaïbi, un pur produit du système saoudien : ayant suivi des études religieuses, il était convaincu que le salut passait par l’application intransigeante des préceptes qu’on lui avait enseignés. Sa conviction n’avait dès lors d’égale que la violence avec laquelle il condamnait le prêt à intérêt pratiqué par certaines banques saoudiennes, la radio et la télévision -selon lui des outils du Diable- et la véhémence avec laquelle il tançait le gouvernement saoudien afin qu’il chasse les ingénieurs occidentaux travaillant dans l’industrie pétrolière, dont la présence sur le sol de la péninsule violait, selon lui, les commandements du Coran. Al-Outaïbi ne se montrait pas plus amène vis-à-vis du train de vie des princes saoudiens, au premier rang desquels figurait le futur roi Fahd, que ses frasques -alcool, femmes, jeu- avaient déjà rendu célèbre.

En un mot comme en cent, al-Outaïbi souffre de ce "syndrome de l’Ikhwane" que j’évoquais dans mon précédent article. La contradiction entre ce qui lui a été rabâché depuis sa plus tendre enfance par les thuriféraires du régime saoudien, et la réalité de la pratique du pouvoir de la Maison Saoud finit par faire de lui un ennemi de cette dernière. Ce fait s’appliquant à la masse de la population saoudienne, il n’est guère étonnant qu’un grand nombre de pèlerins, d’otages, se muent en partisans : ce sont plus de 1500 personnes qui seront ainsi, en fin de compte, délogées du Haram el-Cherif le 5 décembre 1979... par le GIGN, les troupes saoudiennes -puis jordaniennes- ayant échoué à reprendre la Grande Mosquée. Rappelons d’ailleurs que, tout pressés qu’étaient les officiels saoudiens à se débarrasser des insurgés, ils obligèrent les gendarmes à se prêter à une conversion expresse à l’Islam, au nom de l’interdiction pour les mécréants de fouler le sol de la péninsule.

Ces évènements furent un traumatisme pour l’élite saoudienne. D’autant que l’affaire ne se limita nullement à une prise d’otages isolée assortie d’un banal syndrome de Stockholm : des attaques simultanées eurent lieu à Riyad et dans quatre-vingt villes et villages du pays, et ce soulèvement massif n’était pas seulement destiné à démontrer la colère grandissante d’une partie de la population. Les remous furent particulièrement important dans le Hassa’a, à la fois région pétrolifère et foyer de population chiite. Le message adressé aux princes du clan Saoud était clair : vous finirez comme le Chah d’Iran.

C’est précisément pour éviter de finir comme les Pahlavi que les Saoud furent si prompts à réagir à l’invasion soviétique de l’Afghanistan. Ils y voyaient un moyen de reconduire le "Paradoxe fondateur" saoudien, c’est-à-dire, en pratique, de trouver un exutoire à leurs jeunes adeptes du wahhabisme.

C’est à ce point de l’histoire que nous retrouvons Abdallâh Azzam, qui jouera un rôle non négligeable dans le Jihad en Afghanistan : il en sera l’inspirateur, l’idéologue, le fer de lance moral. Car à cette époque nombre d’islamistes, y compris sunnites, sont plus proches de la ligne de Téhéran : Moscou l’athée constitue moins une ennemie pour eux que Washington la judéo-chrétienne, et d’aucuns considèrent mêmes les Soviétiques comme des alliés objectifs.

Abdallâh Azzam voit les choses autrement, et s’attire ainsi les faveurs des gouvernements saoudien et pakistanais, soucieux de rameuter leurs radicaux de tous poils contre un ennemi extérieur. Riyad et Islamabad appuieront donc Azzam et lui fourniront tout ce dont il pourrait avoir besoin en termes logistiques, financiers et humains. Installé à Peshawar par l’ISI, les services secrets pakistanais, il organise le "Bureau des Services", structure chargée de "convoyer" les futurs combattants du Jihad, d’abord amenés de leur pays d’origine jusqu’en Arabie saoudite -Djeddah, pour être tout à fait précis- puis transférer à Karachi, puis Lahore, Peshawar et enfin l’Afghanistan. Des volontaires affluent de tout le monde musulman, dont un grand nombre d’Algérie, d’Égypte et... d’Arabie saoudite, bien entendu. Trop heureux de pouvoir se débarrasser de ses jeunes islamistes trop remuants, le gouvernement saoudien va jusqu’à casser les prix des billets d’avion.

Mais Riyad ne se contente pas de jouer les tour-opérateurs : le prince Turki bin Fayçal, qui avait été dans les années 60 l’un des grands artisans de la lutte contre le nassérisme, reprend du service. Il entend organiser l’achat et l’acheminement des armes à destination des moudjahidin d’Afghanistan et, pour ce faire, se tourne vers Oussama bin Laden. Ce dernier participait déjà au recrutement de volontaires via Beit al Ansar (la Maison des Compagnons), association qu’il avait fondée en 1980.

La rencontre entre les deux hommes se déroule en 1982 à Istanbul, et lorsque Turki charge le jeune héritier d’acheter et de convoyer des armes à travers de multiples sociétés écran, il fait de lui, indirectement, un agent des Américains.

Car Washington participe bien sûr à cette entreprise. Les Américains financent pour moitié -le reste étant payé par les Saoudiens- l’achat de ces armements qui transitent par le Soudan, la Bosnie et la Turquie. Leur objectif est double : contraindre les Soviétiques à quitter l’Afghanistan dans un premier temps, pour mieux asseoir leur contrôle sur les futurs oléoducs et gazoducs d’Asie centrale dans un second.

Il serait pourtant faux de tirer comme conclusion de ces faits -l’implication américaine et le recrutement d’Oussama bin Laden par le prince Turki- que bin Laden ne serait rien de plus qu’une marionnette entre les mains des Américains, une vulgaire courroie de transmission entre la CIA et les moudjahidin. À l’instar de ces derniers, bin Laden a ses opinions, ses objectifs et ses moyens propres. Il tisse des liens forts avec le redoutable chef afghan Gulbuddin Hekmatyar, et organise avec lui des filières de trafic d’opium à destination de l’Occident. Bin Laden fait aussi construire, sur ses fonds propres, des hôpitaux, des routes et autres infrastructures qui contribuent à sa propre légende naissante : lui-même participe aux combats, à partir de 1986, et notamment à la bataille de la "Tanière du Lion" en 1987, au cours de laquelle une poignée d’Arabes résiste sept jours durant à une attaque soviétique.

C’est donc en vain qu’on attribue aux Américains, et plus particulièrement à la CIA, la paternité d’Al-Qaïda ("la base"). De fait la création, en novembre 1987, de cette "base" répond moins à une quelconque exigence américaine qu’à une problématique plus strictement islamiste, Oussama bin Laden passant de plus en plus du wahhabisme au salafisme : il prend des contacts avec d’autres éléments de la mouvance islamiste mondiale, yéménite, algérienne, palestinienne mais surtout égyptienne, nombre de ses partisans les plus zélés étant issus des rangs de la Gama’a Islamiya (Groupement Islamique) et du Jihad islamique. Parmi eux figure bien sûr Ayman al-Zawahiri, qui deviendra le médecin, le conseiller et le confident de bin Laden.

Le développement d’Al-Qaïda échappe donc totalement aux "tuteurs" de bin Laden, qu’ils soient saoudiens ou américains. Al Qaïda, coeur d’un réseau vivant visant à faire venir de jeunes musulmans en Afghanistan, à les former avant de les envoyer au front contre les Soviétiques, demeure en activité après le retrait de l’Armée rouge.

L’Opposant et le Terroriste

Car Oussama bin Laden n’est pas le prince Turki bin Fayçal : les deux hommes, bien que proches, incarnent l’un et l’autre une facette différente de la société saoudienne et, partant, de son "Paradoxe fondateur". Turki tient de son grand-père, le roi Abdelaziz, il est un genre de Machiavel des sables. Oussama bin Laden, de son côté, est l’Ikhwane de l’histoire. Tout comme les Ikhwane, tout comme al-Outaïbi dont il est l’héritier direct, il perçoit le décalage entre ce qui lui a été appris et la réalité politique qui voudrait faire de lui un pantin à l’utilité limitée. Et suivant l’exemple des Ikhwane et d’al-Outaïbi, il va défier les princes de la Maison Saoud. Il crée d’ailleurs, dès le début des années 80, le Comité pour le Conseil et la Réforme (CCR), un forum destiné aux jeunes islamistes saoudiens, et qui se structurera en organisation d’opposition aux Saoud en 1994.

Néanmoins il faudra attendre la Guerre du Golfe pour que le divorce entre Oussama bin Laden et le régime saoudien soit définitivement consommé. Lorsque Saddam Hussein envahit le Koweït, menaçant du même coup l’Arabie saoudite, les princes saoudiens y voit une occasion de renouveler, une fois encore, la contradiction au coeur de leur pouvoir, en déclenchant un Jihad contre les Irakiens. Après tout, le maître de Bagdad n’est-il pas un genre de mécréant, lui le baasiste, qui se proclame l’héritier du nationalisme arabe ? L’erreur d’appréciation de Riyad est de taille, d’autant que les Saoud soutiennent là encore les intérêts américains dans le Golfe : hors de question pour Washington de laisser le raïs irakien contrôler les réserves de pétrole du Koweït et menacer de s’emparer de celles de l’Arabie saoudite. Car cette dernière, en dépit d’un budget militaire absolument faramineux, serait totalement incapable de se défendre contre une invasion irakienne.

Loin de renouveler le "paradoxe fondateur", la Guerre du Golfe en montre les limites : en cautionnant la riposte militaire menée par une majorité de pays occidentaux, le roi Fahd se met un peu plus en porte-à-faux avec son propre peuple. En faisant appel à l’armée américaine pour défendre le territoire sacré d’Arabie, il humilie non seulement la fierté des Saoudiens, mais aussi leurs croyances profondes : des milliers de soldats américains viennent piétiner de leurs bottes impies le sol qui a vu naître le Prophète, des milliers de soldats... parmi lesquelles on trouve même des femmes ! L’injure est suprême, le rejet des Saoud va grandissant, et leurs opposants ne cesseront plus de s’en donner à coeur joie, au point que même certains oulémas de l’intérieur demanderont ouvertement des réformes. Fahd limogera un grand nombre d’entre eux, mais il essayait d’éteindre un incendie de forêt avec un dé à coudre.

Quant à Oussama bin Laden, qui n’appréciait pas spécialement Saddam Hussein et son régime, son idée première était de régler la question koweïtienne "entre musulmans". Il propose à Fahd d’envoyer sa légion de moudjahidin pour bouter les Irakiens hors du Koweït. Le roi, trop pressé de complaire à Washington, refuse, et confie à son frère Sultan le soin de chasser ce "gueux" importun. Bin Laden confie son désarroi au prince Turki bin Fayçal, mais ce dernier ne peut pas faire grand-chose.

À ce stade les dirigeants saoudiens commencent à se méfier de bin Laden : ils lui interdisent de quitter le territoire, le placent sous surveillance. On l’encourage à poursuivre le Jihad "tranquillement", depuis l’Arabie saoudite, en soutenant le régime islamiste du Nord-Yémen contre le Sud communiste. Il s’exécute, mais finit par s’exiler au Soudan en 1991. À Khartoum il installe sa société, "Akik", qui devient la première entreprise de BTP du pays. Il construit des routes, des usines, crée une banque, diversifie ses activités... et organise, dit-on, des actions contre les Américains en Somalie. En 1994 il est déchu de sa nationalité saoudienne.

Il devient alors un opposant de premier plan au régime en place à Riyad, qu’à travers le CCR il qualifie d’"anti-islamique". Il joint sa voix au concert des opposants qui jugent désormais le wahhabisme "orthodoxe" comme une imposture, une usine à gaz destinée à masquer les errances et la duplicité des princes de la Maison Saoud. Il s’en prend au roi, à ses frères et demi-frères, fils et neveux, tous ceux qui gaspillent l’argent du pétrole en futilités ; aux oulémas du Trône qui ont justifié l’injustifiable : l’appel à une puissance mécréante, les États-Unis, dont les troupes, contrairement à ce qui avait été promis à l’époque, n’ont pas quitté le territoire saoudien.

En 1996, Oussama bin Laden est contraint de quitter le Soudan : Khartoum entend améliorer ses relations avec l’Occident, proposant même aux Américains de leur livrer celui qu’ils considèrent comme un terroriste. Washington botte en touche, le paquet serait un rien encombrant pour certains. Que les Saoudiens le récupèrent, s’ils en veulent.

Mais bin Laden se réfugie en Afghanistan, et c’est à partir de la prise de pouvoir par les Talibans qu’il donne un nouveau souffle à Al Qaïda : comme à la grande époque du Jihad contre les Soviétiques, sa structure organise l’accueil et la formation des volontaires venus de l’étranger -notamment des pays arabes- et tisse des liens étroits, et mêmes des alliances, avec le fameux mollah Omar. On le soupçonne d’être responsable de bon nombre d’attentats anti-américains ou anti-occidentaux : Riyad en 1995, Khobar en 1996, Louxor en 1997.

Bien que la direction opérationnelle de ces opérations ne soit sans doute pas remontée jusqu’à lui, elles n’en portent pas moins la "griffe" idéologique d’Al Qaïda. Le parcours de bin Laden est symptomatique de l’évolution du wahhabisme vers le salafisme, d’une idéologie conservatrice et régionale à une vision plus globale, internationaliste : désormais l’Occident est l’ennemi à abattre, la puissance corruptrice contre l’influence de laquelle toutes les sociétés musulmanes doivent se prémunir, quel qu’en soit le moyen. C’est dans cette optique que bin Laden lance deux fatwa, en août 1996 et février 1998. Toutes deux appellent à lutter contre les Américains toujours présents dans la péninsule arabique, "pillant ses richesses, dictant leurs règles à ses dirigeants, humiliant ses habitants, terrorisant ses voisins...", et à les tuer, qu’ils soient civils ou militaires. La fatwa érige la chose en "devoir individuel pour chaque musulman qui peut le faire partout où il est possible de le faire jusqu’à la libération de la mosquée Al Aqsa et de la mosquée Al Haram de leur mainmise".

S’ensuivent les attentats de Nairobi et Dar Es Salam, du 7 août 1998, qui font 224 morts et plus de 4000 blessés, et qui valent à bin Laden d’être catapulté "ennemi public n°1" par les Américains, bien que sa responsabilité directe ne fut jamais clairement établie. Cela n’empêche pas le FBI d’offrir une récompense de 5 millions de dollars pour sa capture.

D’autres attentats eurent lieu, ou furent évités, qui lui furent directement attribués. Là encore, sa responsabilité en tant que commanditaire, ne fut jamais prouvée, et c’est plutôt une responsabilité indirecte, comme un genre de parrainage, qui correspond vraisemblablement à la réalité des faits. Après tout, combien de ces "réseaux dormants" sont-ils constitués de vétérans du Jihad afghan, eux qui sont retournés dans leur pays d’origine la tête farcie des préceptes mortifères de l’idéologie salafiste dont Oussama bin Laden s’est fait le champion ?

Alors qu’en est-il du 11 septembre 2001 ? Il est évident, pour qui a étudié un tant soit peu l’histoire des relations américano-saoudiennes, que les attentats de New York et Washington furent le retour de flammes d’une politique bourbeuse et erratique, un copier-coller grossier du machiavélique "paradoxe fondateur" saoudien, une révolte d’Ikhwane à l’échelle planétaire.

Mais il est des esprits faibles pour contester cette vision. Pour ceux qui sont toujours à l’affût d’un complot, d’une conspiration ou d’un mensonge, le 11 septembre serait alors... quoi ? Un coup de la CIA ? Du Mossad ? Les deux ? Et les islamistes, alors ? Simples pantins ou alliés objectifs ? Les théories les plus folles sur le 11 septembre se nourrissent finalement moins de l’ignorance que de connaissances partielles combinées à une croyance féroce et une conviction inébranlable, gruau intellectuel où se mélangent anti-américanisme primaire, mauvaise conscience post-coloniale, antisémitisme et/ou antisionisme, et réflexes moutonniers ancestraux : "on ne nous dit pas tout", "il n’y pas de fumée sans feu" et autres postulats douteux qui infectent l’esprit humain.

Mais au final, quel est le seul dénominateur commun de toutes les théories complotistes du 11 septembre ? Il est assez aisé de le dénicher : en insistant sur la responsabilité d’autres acteurs, d’ailleurs multiples, elles conduisent fatalement à dédouaner l’islamisme. L’islamisme, qui ne serait qu’une chimère animée par la seule volonté des Américains. L’islamisme, que Washington aurait engendré, développé et instrumentalisé.

Faux.

Cependant il est vrai qu’Oussama bin Laden a, dans une large mesure, échoué. La contre-offensive occidentale l’aura contraint à quitter l’Afghanistan, sans lui permettre de soulever, à travers le monde, les musulmans et spécialement les Arabes. De même que les néo-conservateurs n’ont pas réussi à engendrer de "tsunami démocratique", Oussama bin Laden n’a pu obtenir qu’un "tsunami islamiste" renverse les régimes dictatoriaux du Moyen-Orient.

Car il ne faut jamais oublier qu’au-delà de la haine qu’il voue au "Grand Satan" américain, Oussama bin Laden est avant tout un opposant farouche aux Saoud. Et l’attaque contre le World Trade Center a fait trembler les murs des palais de Riyad, affaiblissant le régime à la fois de l’extérieur -en fragilisant l’alliance stratégique avec Washington- et de l’intérieur -en plaçant une nouvelle fois la monarchie face à ses contradictions. Un temps durant, Riyad se retrouva coincé entre les éléments constitutifs du "Paradoxe fondateur" : d’un côté les néo-conservateurs américains lui demandaient de stopper tout financement d’organisation islamiste et d’interdire toute propagande anti-israélienne ; de l’autre les oulémas épris d’indépendance désireux de revenir aux fondamentaux du wahhabisme. Il aura fallu tout le doigté de l’actuel monarque, le talentueux Abdallâh bin Abdelaziz, pour éviter l’explosion du régime et, qui sait, son remplacement par une république islamique à la sauce iranienne.
 

Finalement, si j’ai essayé de démontrer quelque chose, tout au long de ces Portraits d’Islam, c’est cette double réalité en dehors de laquelle il ne saurait y avoir de compréhension mutuelle : l’Islam n’est pas l’islamisme, mais l’islamisme veut être l’Islam. L’islamisme a ses propres objectifs et ses propres moyens, qui n’ont pas besoin de l’appui, de l’intervention ou de l’influence de l’Occident pour exister en tant que tels : les États-Unis n’existaient pas lorsque Mohammed bin Abdelwahhab livra sa propre conception du Jihad, qui inspire aujourd’hui encore les islamistes à travers le monde.

L’islamisme vise, selon ses propres dires, à réformer et purifier la religion du Prophète... comprenez l’uniformiser selon un certain standard. Par la violence, le chantage à l’aide humanitaire, ou tout simplement en palliant les déficiences d’un État faible, les islamistes entendent imposer leur propre conception de l’Islam aux autres musulmans, pour redonner vie à une nouvelle Oumma, une Communauté des Croyants purifiée de toutes les influences néfastes, qu’elles soient occidentales ou viennent de l’intérieur de l’Islam : Averroès ne figurera jamais au bréviaire salafiste.

Enfin, notons que l’islamisme veut être l’Islam aussi en dehors de l’Islam. Les communautés musulmanes des pays occidentaux sont des cibles privilégiées, notamment les jeunes générations. Là encore, le 11 septembre a servi de révélateur. Qui auparavant, à part quelques visionnaires forcément cloués au pilori médiatique, se souciait qu’à travers mosquées et imams, des organisations comme les Frères Musulmans, ou des pays comme l’Arabie saoudite, propagent leur propre Islam dont l’effet, sinon l’objet, était d’ériger des sociétés parallèles, rétives aux lois du pays d’accueil ?

Nier les visées de l’islamisme revient à nier sa dangerosité. Il n’est dès lors guère étonnant de trouver des conjonctions entre des tenants des théories du complot liées au 11 septembre et des islamistes bon teint : si tout est faux, si tout n’est que fumisteries imaginées dans les bureaux de la CIA, si Oussama bin Laden est mort, si Al Qaïda n’existe pas, si les cellules dormantes ne sont que des fadaises, alors peut-être que les islamistes eux-mêmes n’existent pas. Aucun islamiste ne se revendique comme tel, d’ailleurs, il se présentera plutôt sous les atours d’un "vrai" ou d’un "bon" musulman... étant entendu par là que celui qui ne suit pas son exemple se retrouve relégué, ipso facto, au rang de "mauvais" musulman.

L’Islam n’est "naturellement" ou "intrinsèquement" incompatible avec aucun concept. Il ne s’oppose pas à la laïcité, ni à la République, comme j’ai eu l’occasion de l’écrire et, j’espère, aussi un tant soi peu, de le démontrer à travers différents exemples historiques.

Mais on peut l’y opposer, c’est certain. Et il est des individus pour tenir absolument à ce qu’il en soit ainsi : pas seulement les islamistes, qui voudraient pousser les musulmans à choisir entre leur communauté religieuse et la communauté nationale à laquelle ils appartiennent, mais aussi tous ceux qui, arc-boutés sur une conception plus ou moins ethnico-religieuse de la Nation, refusent l’idée même d’intégration ou d’assimilation, et voudraient convaincre l’homme de la rue que l’Islam n’a pas sa place en France.

Alors qu’il l’a, avec les autres religions, dans la sphère privée.
 

Frédéric Alexandroff


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64 réactions à cet article    


  • Onegus Onegus 8 mai 2010 02:49

    Article intéressant mais gâché hélas par les sempiternelles âneries sur le « conspirationnisme » à propos du 11-Septembre. L’auteur botte visiblement prudemment en touche sur le sujet, se réfugiant derrière les poncifs médiatiques rebattus depuis près d’une décennie...

    On aurait aimé qu’il se mouille un peu plus : alors, le 11-Septembre, c’est Ben Laden et « Al-Quaïda » ou pas ?


    • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:50

      Bonjour Onegus,

      Il me semblait avoir été plus clair que cela... peut-être mon style d’écriture laisse-t-il croire que je marche sur des oeufs.

      Bon, puisque vous me posez la question : « alors, le 11-Septembre, c’est Ben Laden et »Al-Quaïda« ou pas ? »

      OUI, C’EST AL-QAÏDA !!


    • rastapopulo rastapopulo 8 mai 2010 13:58

      Merci pour nous indiquer que c’est « un réseaux » (Al Quadai quel fadaise) mais lequel ?

      Si je suis capable de prendre en compte le point de vue officiel (il y a une part de vrai), rabaisser ceux qui se posent des questions est vraiment une honte intellectuelle.

      Allez quelques points insolubles : un bâtiment 7 qui s’écrase de tout son long (impossible que plus de 2 flancs soit endommagés) alors qu’il y a des étages des services secrets dedans, des « islamistes » prêt au suicide mais qui vont voir les putes (ça me semble être le réflexe de quelqu’un qui pense allez en prison) et évidement les agents du Mossad arrêtés par la police parce qu’il dansaient et festoyaient en regardant les tours (! !!),...

      Savoir le fin mot de l’histoire est une utopie et si des « réseaux » sont évidement impliqués, ils ont été instrumentalisés.

      On peut très bien reconnaître l’existence de « réseaux » sans perdre de vue que les attentats n’ont que trop souvent une portée géostratégique pour une grande puissance comme par hasard.


    • Onegus Onegus 9 mai 2010 01:53
      Frédéric, ma question était : « alors, le 11-Septembre, c’est Ben Laden et »Al-Quaïda«  ou pas ? »

      Parce que « c’est Al-Quaïda » tout court, votre article indique que vous savez aussi bien que moi que ça ne veut pas dire grand-chose... ;) 

      Je suis d’ailleurs assez surpris de la grande austérité de votre passage concernant le 11-Septembre, au regard de la profusion de détails, historiques, opérationnels, qui nourrissent le reste de votre article.
      Comment se fait-il que vous n’abordiez le 11-Septembre que sous l’axe de la théorie du complot ? Le contraste avec le reste de l’article, très factuel, est flagrant. Vous nous faites un cours magistral de « conspirologie », mais vous ne parlez pas du 11-Septembre. Je serais curieux de savoir si vous en êtes conscient ou pas... ;)

      Quant à votre concept de « syndrome de l’Ikhwane », laisserait-il présager que, comme certains, vous soutenez derrière le cache-sexe « Al-Quaïda » la thèse d’un financement saoudien des attaques du 11 septembre 2001 ?

    • Nazim Dalachi 8 mai 2010 04:32

      Je me suis arrêté au titre. Lorsque vous ferez une série sur les figures du christianisme , vous mettrez : Portraits du Christianisme : Georges Bush , le boucher de Bagdad. Ca serait ridicule ? Je suis d’accord ça serait totalement idiot.
      Le titre de votre présent article est du même acabit


      • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:53

        je me suis déjà expliqué sur les raisons qui, d’une part m’ont poussé à abréger cette série d’articles et, d’autre part, ont présidé au choix de Bin Laden. Si vous aviez été un peu plus loin que le titre, cher monsieur, vous l’auriez lu et, souhaitons-le, compris. Je ne vais donc pas me donner la peine de m’en réexpliquer.

        Quant au choix du titre... je n’ai pas pu résister. Trop tentant.


      • Nazim Dalachi 8 mai 2010 19:04

        Monsieur Alexandrof,

        Est ce que vous auriez mis Bush en parlant des figures sombres du Christianisme, il est pourtant réputé pour son Intégrisme  ?

        Contrairement à ce que vous pensez j’ai déjà vu votre article sur Abdelwaheb (je ne l’ai pas lu c’est vrai) , et effectivement qu’on le veuille ou non c’est une figure sombre comme vous le dites, mais une figure qui a marqué. il a toute une production théologique (et idéologique).

        Pour Ben Laden, pourriez vous nous citer un ouvrage théologique de ce dernier , ou un ouvrage tout court ?

        Mais je comprends tout à fait que Ben Laden soit beaucoup plus vendeur que Mohamed Abded Al Jabri par exemple 


      • morice morice 9 mai 2010 11:29

        Quant au choix du titre... je n’ai pas pu résister. Trop tentant.

        on voit donc bien, et vous l’avouez qu’il n’a pas vocation historique, votre article...

        selon vous, les tours ont été abattues par une FRANCHISE, un LABEL : Power Of Nightmares vous en dit davantage et je vous en recommande la vision. Al-Qaida n’existe pas comme vous l’entendez, et Ben Laden est mort depuis 2002....


      • Nazim Dalachi 8 mai 2010 04:38

        Tout aussi ridicule d’ailleurs qu’un titre du genre : Portraits du Judaïsme, Ariel Sharon, l’artisan des massacres de Sabra et chatila 


        • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:55

          Vous avez sans doute zappé le (7)... si j’avais choisi exclusivement des figures « sombres » de l’Islam, je comprendrais mieux votre hargne, mais...

          Lisez, une fois encore, c’est tout ce que j’ai à dire.


          • morice morice 8 mai 2010 11:18

            Article intéressant mais gâché hélas par les sempiternelles âneries sur le « conspirationnisme » à propos du 11-Septembre. L’auteur botte visiblement prudemment en touche sur le sujet, se réfugiant derrière les poncifs médiatiques rebattus depuis près d’une décennie...


            pas mieux à dire, surtout qu’il y a de nouvelles choses sur le sujet... enfin de nouvelles tentatives de le rendre vivant...

            • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 12:05

              « surtout qu’il y a de nouvelles choses sur le sujet... enfin de nouvelles tentatives de le rendre vivant... »

              Vos articles, je présume ?


            • morice morice 9 mai 2010 11:21


              Vos articles, je présume ?


              pas du tout, n’aviez qu’à vous en informer, ça traîne partout en ce moment, et ça vient de Fox News, ce qui est tout dire...

            • Pacalvotan Pacalvotan 8 mai 2010 11:30

              J’ai voté non, parce qu’en 2010, croire encore à la thèse Al-Qaida pour les attentats du 11 septembre...c’est énorme ! La daube propagandiste proposée par nos merdias fonctionnent toujours. C’est navrant.


              • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 12:04

                « (...) en 2010, croire encore à la thèse Al-Qaida pour les attentats du 11 septembre...c’est énorme ! »

                C’est drôle, la vie : je pense exactement la même chose des gens qui s’obstinent sur leur thèse CIA-Mossad-islamistes innocents.


              • Pacalvotan Pacalvotan 8 mai 2010 12:20

                Libre à vous de penser ce que vous voulait. Evitez néanmoins de qualifiez tout de suite ceux qui doutent de conspirationnistes antisémites et tout le toin-toin. « Nos journalistes » s’en chargent déjà.


              • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 12:31

                Je ne crois pas avoir écrit « antisémite ». Si vous faites allusion à ma formule « CIA-Mossad-islamistes innocents », c’est un qualificatif fourre-tout... détour sémantique obligé puisque les « conspirationnistes » ne sont pas réductibles à une seule théorie. C’est d’ailleurs cette diversité qui généralement les disqualifie, puisqu’ils ne savent s’unir que pour démolir les tenants de la VO.

                Cordialement,

                Frédéric Alexandroff


              • rastapopulo rastapopulo 8 mai 2010 14:01

                "une conviction inébranlable, gruau intellectuel où se mélangent anti-américanisme primaire, mauvaise conscience post-coloniale, antisémitisme et/ou antisionisme, et réflexes moutonniers ancestraux"


              • hans lefebvre hans lefebvre 8 mai 2010 18:23

                Enfin on peut voir à quoi ressemble un reopeniste nanothermicien ! On pourrait se croire dans le vaisseau enterprise !


              • rastapopulo rastapopulo 10 mai 2010 00:29

                C’est pas mieux les bon « sionistes » et les méchants « anti-sionistes » !

                La paille et la poutre com d’hab.


              • Philou017 Philou017 8 mai 2010 11:49

                bla bla sans fin où l’auteur s’écoute parler. Pas une seule source. De l’interprétation à longueur de ligne.
                Le pire c’est que vous voulez faire croire que vous savez tout de Ben La den, même les raisons de ses choix, alors que vous ne savez rien.
                On croirait un article de ces historiens d’opérette qu’on lit dans certains magazines avec des phrases ronflantes, et un conformisme qui s’appuie sur une interprétation auto-sanctifiée de l’auteur.
                Décevant.


                • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 12:09

                  « bla bla sans fin où l’auteur s’écoute parler. Pas une seule source. »

                  Contrairement à vous, je ne suis pas en contact direct avec Dieu le Père...

                  « De l’interprétation à longueur de ligne »

                  Je n’ai jamais prétendu détenir la vérité universelle, à l’inverse des tenants du complot...

                  « Le pire c’est que vous voulez faire croire que vous savez tout de Ben La den, même les raisons de ses choix, alors que vous ne savez rien. »

                  J’en déduis que vous, si : vous avez son portable ?

                  « On croirait un article de ces historiens d’opérette qu’on lit dans certains magazines avec des phrases ronflantes, et un conformisme qui s’appuie sur une interprétation auto-sanctifiée de l’auteur »

                  Niveau phrases ronflantes, vous vous défendez plutôt bien, très cher.

                  « Décevant »

                  Décevant, oui, et j’ajouterai « inutile » : comme votre commentaire.


                • Philou017 Philou017 8 mai 2010 13:14

                  Contrairement à vous, je ne suis pas en contact direct avec Dieu le Père...

                  C’est pourtant ce qu’on dirait, vu le nombre de vérités que vous assenez en ne vous appuyant apparemment que sur vos impressions.

                  Je n’ai jamais prétendu détenir la vérité universelle, à l’inverse des tenants du complot...
                  Sur le 11/9, j’ai passé des mois à examiner les dossiers. Concernant Ben Laden, par contre, j’estime qu’on a peu d’informations fiables sur ses motivations et son attitude véritable, notamment par rapport aux Etats-Unis. la plus grande prudence devrait s’imposer, ce que vous ne faites pas, loin de là.

                  J’en déduis que vous, si : vous avez son portable ?
                  Réponse au-dessus.

                  Décevant, oui, et j’ajouterai « inutile » : comme votre commentaire.
                  Mon commentaire vise à vous dire que j’attends autre chose qu’un assemblage d’opinions à vue sur Agoravox, pour parler d’un sujet aussi difficile que celui d’Al Qaida et de Ben Laden.
                  Il y a eu tout un tas de désinformation là dessus, ce dont vous ne tenez aucun compte.
                  Je veux bien que vous exprimiez votre opinion, mais elle doit être argumentée autrement que vous ne le faites, surtout sur ce sujet des plus délicats.


                • Philou017 Philou017 8 mai 2010 20:31

                  Le bla-bla habituel des anti-complots.

                  Nul besoin de consulter les dossiers de la CIA, dont rien ne prouve qu’ils soient fiables. L’examen des faits suffit à se former une opinion solide.


                • Onegus Onegus 10 mai 2010 14:26

                  "Je n’ai jamais prétendu détenir la vérité universelle, à l’inverse des tenants du complot...« 

                  L’auteur est pourtant bien tenant du complot »islamo-fasciste« , ce qui ne vaut guère mieux que les thèses du complot »américano-sioniste"... Manque de lucidité ?

                  Complot, il y a eu, c’est certain, reste à savoir qui sont vraiment les comploteurs...
                  La seule position intellectuellement tenable est d’admettre que la version délivrée sous administration Bush n’est rien d’autre qu’un conte pour enfants attardés, du pur storytelling, et que seule une véritable enquête, réellement indépendante, pourra peut-être un jour faire toute la lumière sur le 11-Septembre...


                • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 10 mai 2010 14:46

                  Pas « islamo-fasciste », Onegus. Islamiste tout court. « Islamo-fasciste » fait partie de ces mots que je rejette, dans la mesure même où, dépourvus de sens, ils n’ont d’autre but que d’induire en erreur et confectionner des tiroirs de l’esprit à l’intérieur desquels la réflexion est enfermée, canalisée, et au final, étouffée.

                  Qu’il y ait des zones d’ombre sur un événement tel que le 11 septembre, bien sûr, c’est une évidence. Mais la construction intellectuelle qui n’a d’autres but que de dédouaner les islamistes et nier jusqu’à l’existence même d’un courant islamiste mondial (même s’il n’est pas, et je l’ai dit, aussi structuré que ce que certains ont pu penser) constitue selon moi une erreur fatale.

                  Du reste je constate que, loin d’être prêts à débattre de points précis, les tenant du réopénisme se contentent d’invectiver et d’injurier. Ce qui les classe tout de suite.

                  Cordialement,

                  Frédéric Alexandroff


                • Onegus Onegus 11 mai 2010 02:17

                  Des « zones d’ombres » ?
                  C’est un euphémisme. Soit vous n’avez vraiment pas pris la peine de vous pencher sérieusement sur le dossier, soit vous souffrez d’un sérieux problème de dissonance cognitive, soit vous êtes d’une malhonnêteté crasse...

                  Quant au débat, au regard de vos élucubrations sur le « conspirationnisme », ce cache-sexe du vide de la pensée, qui n’a d’autre but précisément que d’interdire le débat sur le 11/9, il est clair que vous ne l’appelez pas de vos vœux.

                  Rejeter le scénario rocambolesque qui nous a été servi par l’administration bush, les agences gouvernementales et la commission d’enquête sous son contrôle, ne revient en rien à nier l’existence de l’extrémisme islamique. Vous reprenez ici l’argumentation fallacieuse de Bush lui-même, comme d’ailleurs pour l’ensemble de vos attaques contre les « complotistes », « reopenistes » et autres qualificatifs débiles... Tout ceci n’est absolument pas le fruit d’une réflexion personnelle, mais la répétition pavlovienne d’un arsenal rhétorique uniquement destiné à stigmatiser l’expression de tout doute face à une version « officielle » qui ne résiste pas à un examen critique minimal.

                  Vous n’abordez aucun fait concernant le 11-Septembre, vous déclarez que « c’est al-quaïda » sans être en mesure de soutenir cette affirmation par le moindre début de preuve recevable. Vous en seriez bien incapable, car à ce jour aucun élément de preuve n’a jamais été produit permettant de relier Ben Laden et « al-quaïda » au 11-Septembre.

                  Bref, concernant les innombrables questions sans réponse qui, loin de se limiter à des « zones ombres », invalident la version bushiste du 11-Septembre, vous n’opposez que la négation et l’attaque préemptive contre les sceptiques qui ne peuvent être dans votre esprit que de vils complotistes antisémites.

                  Vous ne mesurez sans doute pas ce que cette rhétorique éculée a de ridicule aujourd’hui, ni sûrement ce qu’elle a d’insultant pour les proches de victimes qui sont à la tête depuis bientôt 9 ans de la demande de vérité sur le 11-Septembre... Ça, ce sont des faits que vous le vouliez ou non, mais sans doute les ignorez-vous, comme tous ceux qui dérangent vos certitudes. Prenez-donc le temps de voir ce documentaire sur le combat des familles de victimes, histoire d’élargir votre perspective visiblement étriquée sur cet événement majeur :
                  http://www.dailymotion.com/video/xbb5d1_911-press-for-truth-11-septembre-20_news

                  Je confirme donc que votre article est totalement invalidé par votre couplet ridicule sur le 11-Septembre obsessionnellement axé sur l’angle de la théorie du complot et autres âneries de « conspirationnisme »...
                  Les votes négatifs confirment la médiocrité et l’orientation idéologique de votre production, mais bien sûr vous nous direz sans doute qu’il ne s’agit que du fruit d’un complot des « réopenistes »...

                  Il ne vous reste donc plus qu’à prendre sérieusement connaissance du dossier et à tâcher de nous écrire quelque chose d’un peu intelligent sur le 11-Septembre.

                  Bien à vous.

                  onegus


                • Yann Amare 8 mai 2010 12:07

                  Je trouve que vous participez par votre papier, ou vous donnez une importance pour le moins exagérée à ce personnage créé de toute pièce par la CIA, à une opération d’intoxication ou désinformation, spécialité des services secrets. Vous niez le fait pourtant reconnu que l’islamisme radical ait été instrumentalisé par la CIA lors de l’invasion soviétique en Afghanistan avec les moudjahidin et ensuite avec les talibans :

                  "...L’islamisme, qui ne serait qu’une chimère animée par la seule volonté des Américains. L’islamisme, que Washington aurait engendré, développé et instrumentalisé.Faux."  

                  C’est du grand n’importe quoi, Benny Laden n’a jamais été le grand leader islamiste que vous proclamez du début à la fin de votre papier. Votre mégalomanie doublée d’un conformisme à tout crin vous entraine à broder sur ce personnage insignifiant dans votre saga sur les grands personnages de l’islam (je n’ai pas lu les autres je ne peux pas les juger)...

                  Morice a rédigé une série sur ce personnage, même si tout ce qu’il dit n’est pas à prendre à la lettre il est bien plus près de la réalité et démontre l’imposture de cette marionnette fabriquée et utilisée par la clique Bush &cie et Reagan...

                  http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ben-laden-la-fabrication-complete-70030

                  Juste un petit exemple pour vous démontrer la supercherie médiatique, vitrine de l’arnaque monstrueuse du 11/9. J’ai visionné un enregistrement live d’une télévision lors de l’attaque du 11/9, avant que les tours ne s’écroulent comme un château de carte à la stupéfaction du monde, les commentateurs signalaient déjà que le responsable de ces faits était Benny Laden himself sans qu’il y ait la moindre revendication.

                  Non l’islamisme radical n’est pas une chimère, il existe bel et bien...
                  Oui Ben Laden est une créature fabriquée de toute pièce par la CIA...

                  Je vous cite aussi Alain Chouet ex directeur de la DGSE à propos d’une soit disant menace nucléaire terrrroristeuh :
                   

                  "Compte tenu des derniers « exploits » plus ou moins miteux du djihadisme international, sans exclure aucune hypothèse, celle d’un terrorisme nucléaire ne me paraît pour l’instant pas avoir beaucoup de consistance. C’est donc plutôt sur la stratégie et les motivations de ceux qui agitent la menace qu’il faut s’interroger. Il est vrai que, principe de précaution oblige, ils n’ont pas le droit de faire l’impasse sur l’hypothèse, mais il faut savoir raison garder."


                  • Pierre HENRY 8 mai 2010 12:11

                    bravo FREDERIC... pour ce morceau d’histoire.
                    Je comprends que certains ICI vous tombent dessus. Ne s’acharnent ils pas depuis des années à sataniser les USA en général et la CIA en particuier ?

                     C’est donc en vain qu’on attribue aux Américains, et plus particulièrement à la CIA, la paternité d’Al-Qaïda

                    Les théories les plus folles sur le 11 septembre se nourrissent finalement moins de l’ignorance que de connaissances partielles combinées à une croyance féroce et une conviction inébranlable, gruau intellectuel où se mélangent anti-américanisme primaire, mauvaise conscience post-coloniale, antisémitisme et/ou antisionisme, et réflexes moutonniers ancestraux : « on ne nous dit pas tout », « il n’y pas de fumée sans feu » et autres postulats douteux qui infectent l’esprit humain.

                    les États-Unis n’existaient pas lorsque Mohammed bin Abdelwahhab livra sa propre conception du Jihad, qui inspire aujourd’hui encore les islamistes à travers le monde.

                    Nier les visées de l’islamisme revient à nier sa dangerosité. Il n’est dès lors guère étonnant de trouver des conjonctions entre des tenants des théories du complot liées au 11 septembre et des islamistes bon teint

                    Vous en clouez quelquesuns au pilori, la !


                    • Manfred Manfred 8 mai 2010 12:39

                      ET (les majuscules c’est justifié) alors cher auteur, attentat de Karachi, c’est Ben Laden ou pas ?
                      Les tours ? Gravité ou démolition contrôlée ?
                      Des talibans, ou des « insurgés », en Afghanistan ?
                      Des armes de destructions massives en Irak ?
                      L’attentat à l’anthrax, ou manipulation ?
                      Grippe A ? Pas grippe A ?

                      ETc


                      • Pyrathome pyralene 8 mai 2010 13:04

                        Quel vibrant hommage à un mort de dix ans......Laissez les morts , occupez-vous plutôt de la vraie réalité ! smiley.....mais c’est vrai qu’elle est pas belle la réalité , certains ne peuvent même pas l’admettre , il est beau ce monde d’aveugle dirigé par des idiots..... !


                        • tinga 8 mai 2010 13:53

                          Article de propagande, de toute façon quel crédit peut on accorder à quelqu’un qui renie les lois de la gravitation, et dire qu’il y en a parmi les adorateurs de la VO qui osent se moquer des créationnistes (intelligent design). Darwin 1809 1882, Newton 1642 1727... 

                          Article joliment enrobé de quelques réflexions pertinentes (si on ne creuse pas trop) néanmoins digne de la presse de caniveau. 
                          Zéro pointé.

                          • cool-uhu 9 mai 2010 18:58

                            Beaucoup de scientifique renomes ont renie les theories Einstein...


                            Car celui ci expliquait clairement que Newton avait tord sur les lois de la gravite, et que’elles etaient plus la conseqiuence des dimension espace, masse, temps plutot qu’une constante dont personne ne sait l’origine.

                            Bien sur mon commentaire ne justifie en rien si le 11 Septembre Est un complot jihadiste ou autre, il montre seulement a quelle point votre commentaire est denue de sens, lois de gravites ? Qui a pose les bonbes ? qui pilotaient les avions, etc etc.

                            Je trouve cet article tres interessant, surtout concernant cette histoire soudanaise ou Ben Ladin a ete arrete a son domicile par l’armee Soudanaise, connaissant l’ integrite de cette police, j’ai toujours ete etonne par cette histoire... Mais la version que j’en ai est celle ou l’ambasade Americaine au Soudan fait justement tout en leur pouvoir pour ne pas envoyer BL en Arabie Saoudite, ils lui auraient plutot sauve la vie

                            Vraiment un article d’une tres grande qualite ! Avoir des positions sur les auteurs du 11 septembre ne diminue aucunement la qualite de votre article, on peut ne pas etre d’accord avec vous, et aimer vous lire, bravo !

                            de plus j’aimerai connaitre vos sources.



                          • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 10 mai 2010 09:27

                            Merci Cool-uhu,

                            Pour mes sources, je vous renvoie à mes précédents articles « Portraits d’Islam ». J’ai utilisé grosso modo les mêmes ouvrages, notamment le Dictionnaire de l’Islamisme et le Jihad de Gilles Keppel.

                            Cordialement,

                            Frédéric Alexandroff


                          • Elsass Elsass 8 mai 2010 17:22

                             Citation "Il n’est dès lors guère étonnant de trouver des conjonctions entre des tenants des théories du complot liées au 11 septembre et des islamistes bon teint : si tout est faux, si tout n’est que fumisteries imaginées dans les bureaux de la CIA, si Oussama bin Laden est mort, si Al Qaïda n’existe pas, si les cellules dormantes ne sont que des fadaises, alors peut-être que les islamistes eux-mêmes n’existent pas. "


                            Argumentaire se réduisant à des sophismes et des raccourcis ridicules je ne vois pas en quoi vous ne comprenez pas qu’ une manipulation continue et voulue de certains groupuscules de réseaux islamistes extrêmistes par divers services secrets à des époques bien précises et pour des objectifs bien précis, devrait empecher le fait qu’ il y a effectivement des réseaux islamistes extremistes de diverses tendances et horizons.

                             C’est dommage l’ article commençait bien avec l’ historique de la famille du concerné., ainsi que de son réseau. Mais si c’est pour au final ne rien comprendre du tout à ce que les meilleurs ( véritables ) experts en diverses disciplines, on déjà largement démontré, ce n’ était vraiment pas la peine de vous exposer à des erreurs manifestes. Sinon, le reste de l’ article eut pu etre sauf.


                            • hans lefebvre hans lefebvre 8 mai 2010 18:12

                              À la seule lecture du titre de votre billet (que je me suis attaché à lire dans son entièreté), je me suis dit que vous alliez subir les impitoyables et imbéciles assauts de tous les reopenistes, nanothermiciens et autres soucoupistes du quartier ! Mais vous vous en tirez à bon compte et je vous en félicite promptement. Aller, juste une petite dose de liens intéressants à destination des grands négateurs :
                              http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/afghanistan/7595104/Osama-bin-Laden-tried-to-watch-911-bombings-live-on-TV-but-satellite-failed.html

                              http://www.slate.fr/story/20251/la-vie-secrete-de-ben-laden

                              http://www.rue89.com/2009/11/01/la-neuvieme-vie-dal-qaeda-sera-t-elle-la-derniere-122529

                              Pour autant, cela ne rendra point la vue à tous ces malheureux aveugles, m’en voilà très attristé !
                              Pour le reste, il faut bien se rendre à l’évidence : Les gouvernants américains se sont attirés les foudres de militants islamistes tout aussi immodérés que motivés, mus par la volonté de châtier l’arrogance d’une nation va-t-en guerre devenue excessivement dominatrice et contagieuse. Malheureusement, seuls les innocentes victimes auront subi cette vengeance.


                              • morice morice 9 mai 2010 11:23

                                « Dans l’ombre de Ben Laden, écrit avec le journaliste Georges Malbrunot,  »


                                ah ah ah ah ah ....

                              • jef demilfeux jef demilfeux 8 mai 2010 18:25

                                loin de votre culture journalistique, je pense candidement que si les israeliens rendaient aux palestiniens les territoires occupés , les islamistes se calmeraient peut-être un peu et leurs terroristes n’auraient plus aucune excuse .


                                • jef demilfeux jef demilfeux 8 mai 2010 20:06

                                  l’islam est-il le seul a vouloir dominer le monde ?


                                • morice morice 9 mai 2010 11:24

                                  Le but de l’islam est la domination mondiale, non l’indépendance de la Palestine.


                                  et le but de votre trollisme journalier ici sous des pseudos qui changent tous les deux jours après avoir été virés c’est quoi ?

                                • Bulgroz 8 mai 2010 18:27

                                  Comment comprendre qu’une religion puisse générer autant de tarés ?


                                  • Hieronymus Hieronymus 8 mai 2010 19:21

                                    C’est bien ecrit, bien documente, le portrait de Ben Laden est interessant
                                    aussi j’ai plusse l’article meme si je ne partage pas du tout l’analyse finale ..
                                    je suis aux dires de l’auteur, un complotiste, en effet je suis persuade que le 9/11 ce sont les USA ou plus precisement les services secrets americains qui ont fait le coup, sur ce theme qui a ete debattu deja 1000 fois sur AV je ne vais pas m’etendre a nouveau maintenant ;
                                    l’auteur place un « Faux » peremptoire vers la fin de son article qui sonne comme une declaration de principe, ensuite je goute moyennement son analyse ou il tache de nous etablir une distinction entre Islam et islamisme, reste a voir ..
                                    perso je pense que l’Islam est intrinsequement proselyte, conquerant, qu’il est incompatible avec la laicite (meme si certains revent toujours) c’est juste une question de proportion ds la population, tant qu’ils restent tres minoritaires les musulmans savent se montrer discrets, les choses changent avec le nombre, question de rapport de force, faut pas etre naif -
                                    a la difference de l’auteur, je pense que les USA instrumentalisent l’Islam (qui n’est pas innocent du tout) afin d’affaiblir leurs rivaux potentiels : Russie, Chine et Europe !
                                    techniquement le montage du 9/11 a ete assez mal fait, bourre d’incoherences, aussi la VO ne tient pas la route 2 mn, faut arreter avec ces calembredaines ..


                                    • Tang Tang 8 mai 2010 19:25

                                       Le radicalisme islamiste est AUSSI une réaction face à l’occidentalisation forcée du monde. La boulimie militante des USA, par exemple, à vouloir frénétiquement mettre la main sur les matières premières du monde, ou à vouloir non moins frénétiquement instaurer la démocratie chez des gens qui n’en ont parfois que foutre, ou d’autres fois ne sont pas prêts, a amené une « réaction » qui s’est radicalisée ces dernières années.

                                      Comment voulez vous qu’un mec comme Ben Laden, qui pourrait vivre dans un palace d’Arabie Saoudite avec tout le confort de la cave au grenier, ne passe pas pour un héros auprès des modérés même, en ayant choisi par « idéalisme » de becqueter des sauterelles dans les grottes du Pakistan. Il « incarne », aurait dit l’infréquentable Céline, et finira sur les tee shirts de nos mômes de banlieues...

                                      Corrompue jusqu’à la moelle, l’Arabie Saoudite couche avec les USA par cupidité, mais crache au bassinet fondamentaliste en subventionnant les Talibans. Comportement oriental typique...

                                      Pour régler un problème, les causes sont aussi importantes à étudier que les effets.

                                       l’islam traditionnel rejoindra le jour venu l’islam fondamentaliste lui même allié potentiel de l’islam terroriste. Dieu vomit les tièdes, disait Drieu, je crois. L’histoire aussi. 

                                      L’islam traditionnel fera où on lui dira de faire. Ca n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent. Le vent de l’Histoire.
                                       La France est une terre chrétienne, et on n’a jamais vu une manifestation de pseudos musulmans modérés protestant contre les extrémistes musulmans. 

                                      Dans 15/20 ans, la France est un pays islamisé. Pas une semaine sans construction d’une nouvelle mosquée, d’une nouvelle lubie issue de la différence : ouverture des piscines aux heures « femmes », toubibs masculins refusés, carnaval vestimentaire, bouffe hallal parfois inconsciemment consommée par nous, d’ailleurs etc...Et je ne vous parle pas des ravages de la braguette ! bonjour la natalité !

                                      C’est un FAIT, donc : la France s’islamise. 

                                      C’est Ben Laden qui l’islamise ? Les terroristes ou les fondamentalistes ? Pas du tout ! C’est l’islam dit modéré avec l’aide de nos dirigeants complices. 

                                      • mokhtar h 8 mai 2010 19:42

                                        En lisant l’article, je me demandais où l’auteur voulait vraiment en venir. Et mon opinion s’est faite à partir du passage sur l’attentat du 11/9. Trop affirmatif et catégorique. Il aurait pu, par distance, rester au moins interrogatif.

                                        Trop de preuves et de présomptions mettent en cause la Vérité Officielle : La Cia et l’Amérique bushienne y ont largement contribué mais Ben Laden les a largement bernés en jouant son propre jeu : parce qu’il a appris une leçon après les avoir côtoyés. A savoir qu’IL NE FAUT JAMAIS, AU GRAND JAMAIS, AVOIR CONFIANCE EN CES GENS LA.

                                        Saoudiens et pakistanais officiels ont réussi un joli coup en se faisant défausser sur l’ennemi extérieur, l’Union Soviétique, et Ben Laden a ensuite excellé dans la méthode en faisant des Usa l’ennemi à abattre, partout.

                                        Accessoirement, Ben Laden a largement réussi son coup, avec une organisation qui ne répond pas pas aux critères d’organisation, en bref une organisation qui n’en est pas une ; et qui choisit son moment et le lieu pour frapper, avec pour terreau, la révolte des jeunes musulmans devant ce qui se passe en Palestine, en Irak, en Afghanistan, et bientôt (?) l’Iran.

                                        Avec de tels océans de haine à l’égard des Etats Unis et de l’Occident, ces guerres sont perdues d’avance dans l’impossibilité d’un soutien populaire local, mis à part les régimes stipendiés de la région qui n’osent dire à leur grand maître Yankee qu’il est en train de se fourvoyer. Seraient-ils devenus, eux aussi, des alliés objectifs de Ben Laden ? Ah, si çà se trouvait, celle-là serait bien bonne !

                                        En résumé, l’auteur n’a de mon point de vue, rien compris à Ben Laden.


                                        • Bulgroz 8 mai 2010 20:03

                                          Moktar a raison, l’auteur ne connait rien aux choses de l’Islam.

                                          Pour connaître les choses de l’islam, il faut être un bon musulman,
                                          Pour être un bon musulman, il faut avoir lu le coran,
                                          Pour lire le coran , il fait avoir appris l’arabe
                                          Pour bien apprendre l’arabe, il faut être un bon musulman.


                                          • mokhtar h 8 mai 2010 20:20

                                            @ à Bulgroz
                                            Pour connaître les choses de l’Islam, comme tout autre chose, il faut observer sans préjugé, et chercher à comprendre l’Autre.
                                            Pour être un bon musulman, il faut avoir bien compris le Coran.
                                            Pour lire le Coran et bien le comprendre, il faut connaître l’arabe, c’est vrai.
                                            Pour bien apprendre l’arabe, il faut l’apprendre comme toute langue, sans pour cela avoir besoin d’être un bon musulman. Et là, vous serez bien pourvu pour entamer dans d’excellentes conditions la première recommandation et, accessoirement, bien connaître les arabes et les musulmans.


                                          • morice morice 9 mai 2010 11:25

                                            Moktar a raison, l’auteur ne connait rien aux choses de l’Islam


                                            et vous en revanche.... 

                                          • Pegasus Pegasus 9 mai 2010 12:39

                                            Lors d’un voyage en Inde, j’avais entendu (enfin on m’avait traduit ) un anecdote que racontait un imam :

                                            « Entre Mère Theresa et Oussama Ben Laden, qui est le meilleur musulman ? Si vous répondez que Mère Theresa n’était pas musulmane et que par conséquent Ben Laden est le meilleur musulman, alors vous non plus n’avez pas compris le message et les valeurs de l’Islam. »


                                          • Bulgroz 8 mai 2010 20:37

                                            Oui, Moktar, je suppose que vous êtes musulman officiel de naissance, chez vous le libre arbitre n’existe pas, on ne vous a pas demandé votre avis, n’est ce pas  ?

                                            Vous êtes un vrai esprit libre, la preuve en est que tous les pays musulmans sont les plus avancés de la planète.

                                            Ca vous autorise à donner des leçons aux autres.

                                            Moi, j’ai horreur des sectes. C’est de naissance.

                                            et je ne dialogue pas ni cherche à comprendre les sectes.

                                            Par contre, je suis surpris que tant de musulmans cherchent à vivre sur nos terres.

                                            Un jour, cette secte sera interdite en France.

                                            Il vous faudra exercer votre libre arbitre ailleurs.


                                            • mokhtar h 8 mai 2010 23:02

                                              A Bulgroz
                                              Je vois que nous entrons dans un terrain stérile à toute discussion ou à tout dialogue.
                                              Effectivement, je suis musulman vivant hors de France, dans un pays musulman. J’ai vécu quelques mois en Europe , et j’avais la possibilité d’y vivre beaucoup plus longtemps, à vie même. Mais j’ai refusé et restitué ma carte de séjour, volontairement, pour rentrer chez moi, en Algérie, pourtant à l’époque minée par le terrorisme. J’ai préféré vivre les dangers de mon pays plutôt que dans la tristesse et le manque de chaleur humaine du vôtre. Et je plains sincèrement mes coreligionnaires qui ont quitté leurs pays pour le pain ou la réalisation d’ambitions sous des cieux aussi racistes, aussi tristes, dans la solitude et minés par le mal-vivre. Vous voyez bien que j’exerce mon « libre arbitre » (que vous dites :) ailleurs, et que je n’ai pas attendu que vous me le conseilliez si gentiment et si inutilement.
                                              Qui parle de libre arbitre ? C’est une bonne blague, ce que vous dites là. Je n’en cherche pas, vous savez ! Et je n’ai jamais cherché à donner de leçons à personne ; à chacun son commerce. Il se trouve que j’avais mal perçu l’ironie de votre intervention, et donné des précisions. Sans plus.
                                              Libre arbitre, dites vous ? montrez moi le vôtre, juste pour voir. J’ai beaucoup voyagé, et je vous assure que l’Europe et l’Occident sont les seules sociétés où les gens sont aussi encadrés, aussi surveillés, aussi épiés, formatés, minutés et surdéterminés dans leurs moindres gestes, jusques et y compris leur pensées intimes. Donnez vous simplement le luxe de rater votre bus ou votre métro pour prendre le prochain dans cinq minutes. Allez ! Faites vraiment ce que vous avez envie de faire, je vous mets au défi.


                                            • FRIDA FRIDA 8 mai 2010 23:16

                                              @Mokhtar,

                                              Votre vision concernant vos coreligionnaires est très biaisée, voire relevant de la mauvaise foi ou de la désinformation.


                                            • mokhtar h 9 mai 2010 11:22

                                              @ Frida
                                              Bonjour
                                              Je parle de l’Islam populaire tel qu’on l’a vécu, senti et pratiqué au Maghreb, un Islam serein, à l’aise et bien dans sa peau avant les fondamentalismes qui se sont développés un peu partout dans le monde à partir des années 80.
                                              A AV, j’essaie de participer à quelque chose qui ressemble à un dialogue de civilisations, et j’essaye de rétablir quelques faits en renversant certains lieux communs et fausses idées.
                                              Ce faisant, je ne fais pas oeuvre de conquête ou de prédication, je cherche encore moins à bonimenter pour vous « vendre » l’image de l’Islam. Rassurez vous.
                                              Si vous en avez les moyens, et la volonté pour comprendre, venez tout simplement vérifier tout çà sur place pendant quelques mois en prenant votre temps pour comprendre. Moi, j’ai eu cette chance en voyageant beaucoup dans le monde, en perdant à chaque fois, volontairement du temps à flaner, à observer, sans à priori, en empruntant des moyens de transport impossibles, uniquement pour tâter la température des gens, les regarder travailler, peiner, rire, manger ou chanter à table. En m’attablant à une terrasse d’un café ou bar , dans des quartiers populaires de préférence, et regarder les gens passer, en me fondant parmi eux, et mangeant ou buvant ou fumant parfois des choses que je trouvais infectes, tout en me délectant de ces expériences de rapprochements humains.

                                              Encore une fois, rassurez vous donc, vous vous trompez d’adversaire. je ne fais que passer. Et vous n’êtes pas obligé(e) de me croire


                                            • Tang Tang 8 mai 2010 21:10

                                              @ Bulgroz

                                              Comme je l’ai dit plus haut ,je pense que c’est trés mal parti.
                                              Giscard,Chirac, Mitterand et Sarhozy ont fait plus de dégâts à la France que les dernières guerres mondiales.


                                              • Qwark 14 juillet 2010 23:14

                                                Vous pouvez développer ?? o_O
                                                On se sent mal ?


                                              • morice morice 9 mai 2010 11:31

                                                 Par la violence, le chantage à l’aide humanitaire, ou tout simplement en palliant les déficiences d’un État faible, les islamistes entendent imposer leur propre conception de l’Islam aux autres musulmans,


                                                la drogue et le sexe, vous avez oublié.... vous avez aussi oublié Ribery .... 

                                                • Pierre HENRY 9 mai 2010 16:05

                                                  tu t’en fous toi francky...dans deux ans tu retournes chez toi...pas de crise, pas de révolte...pas de mémoire...l’arabisation, l’islamisation vous a lobotomisé


                                                  • Guit'z Guit’z 10 mai 2010 13:20

                                                    Papier complètement nul. Passons sur ce qui passe...

                                                    @ Mokhtar : si tu savais combien les témoignages du même genre que le tiens me réchauffent le coeur, en ce monde et cette époque de merde... Je comprends parfaitement ta décision de revenir en algérie, ta patrie, afin d’être parmi les tiens dans la tourmentes. Cela est le vrai amour des hommes, qui commence sur le palier de l’immeuble, et non l’amour abstrait de l’humanité cher à tartufes cosmopolites et autres bobos snobinards.

                                                    Alors reçois les amitiés les plus FRATERNELLES de la part d’un catholique français moyen considérant les Muslmans - & les Juifs -, en particulier, non comme ses « amis », mais comme ses frères de sang dans l’Esprit.

                                                    J’ai dit !


                                                    • mokhtar h 12 mai 2010 00:40

                                                      A Guit’z
                                                      Touché, mon frère ! Je ne peux que m’incliner devant ce langage du cœur.
                                                      Et salam, shalom et salut à tous les hommes de bonne volonté.
                                                      Encore tout retourné par ton message, je n’ai pu que murmurer çà.


                                                    • franc 10 mai 2010 18:11

                                                      Article bien écrit et interressant ,même si les personne qui ont lu des livres éclectiques sur le sujet en sont déjà bien informés ,cela est utile pour les autres et un rappel n’est pas inutile pour se forger une opinion qui ne soit pas trop décalée de la réalité et exercer un jugement plus objectif sur les événements d’actualité.---------------------------mais malheureusement l’objectivité n’est pas le fort des êtres humains soumis à la force d’attraction psychique de l’égo qui déforme et biaise la perception et le jugement .


                                                      quant au fond du sujet je suis à peu près d’accord avec deux thèses principales de l’auteur dans l’article à savoir que l’islamisme est et existe indépendamment de la volonté des Etats-Unis ou Occidentaux même si ceux-ci les ont aidés et financés notamment contre l’Union Soviétique,et d’autre part que l’islamisme ou des groupes de sa mouvance idéologique est bien l’auteur de l’attentat du 11/9 par l’intermédiaire du moins d’ Al Qaida en tant qu’exécutant

                                                      j’ai dit à peu près seulement car il me semble que l’auteur écarte un peu trop la responsabilité voire l’implication ,en tant que commanditaire et financier, l’Arabie Saoudite et du Pakistan ,comme l’a montré et suggéré les remarquables articles de Eilée sur ce sujet ici même à Agoravox .

                                                      Ce qui n’induit pas la véracité totale de la version officielle sur l’écroulement des tours du WTC ni du crash sur le Pentagone par un boing ,et cela n’écarte pas non plus une éventuelle implication ,non pas du gouvernement Bush lui-même ,mais de certains membres de l’Administration américaine qui ont agi en complice ,en particulier de la participation d’une partie des services secrets ,CIA et FBI,qui comme souvent et partout ,échappent au controle du gouvernement et sont détournés par la corruption ,ou encore sont l’oeuvre des agents ennemis infiltrés ,voire même l’implication de certains membres de l’Armée traitres en collaboration avec l’ennemi . 


                                                      car il ne faut pas confondre le Gouvernement avec l’Administration ;---------------------------un gouvernement d’un pays peut être trahi par une partie de son administration et en particulier par une partie de ses services secrets .

                                                      Par exemple il est vraisemblable et probable que le gouvernement américain présidé par Kennedy a été trahi par une partie de ses services secrets dans l’assassinat de Kennedy.-----------------------on ne peut accuser le gouvernement américain d’avoir asassiné le président Kennedy ,car ce serait affirmer que c’est Kennedy qui aurait commandité l’assassinat de Kennedy ------------absurde ! 

                                                      Il me semble aussi absurde d’affirmer que c’est le gouvernement Bush qui a commandité l’attentat des WTC,du Pentagone et de la Maison blanche car alors ce serait les membres de ce gouvernement qui auraient commandité leur propre élimination ,ce qui est arbsurde .---------------------------------mais la thèse de la traitrise et de la corruption d’une partie de l’Administration ,d’une partie des membres des services secrets voire même de l’armée est plausible et même pourrait expliquer l’embarras , les omissions ,les incorrections mensonges contenus dans la VO .-------------------------------------en effet ce serait un grand scandale que le peuple américain sache qu’une partie de ses concitoyens sont des traitres et ont participé à ces affreux attentats qui ont coûté la vie à des milliers de civils américains ,le gouvernement Bush n’aurait pas pu se maintenir avec l’accusation d’incompétence et de laisser faire ,voire même de crime d’avoir fréquenté avec les commanditaires de ces actes terroristes ,et d’avoir ainsi manqué à sa mission première qui est la défense et la protection du pays,de la nation et deson peuple .

                                                      Donc même si le gouvernement Bush n’est pas l’auteur et le commanditaire de ces attentats du 11/9 ,il peut être accusé d’incompétence voire d’être indirectement responsable .


                                                      mais il ya une 3è thèse dans l’article dont je ne suis pas tout à fait d’accord ,à savoir que c’est l’islamisme qui est le mal et entièrement responsable et coupable et non pas l’islam qui s’en différencie .---------------------------je pense qu’on ne peut dissocier l’islam de l’islamisme ,du moins l’islam tel qu’il est ,l’islam coraniste omarien ,car celui-ci est islamiste par nature en étant une religion du livre , idolâtrant le coran ,et le coran omarien est islamiste par essence .------------------------En effet dans le Coran ,qui est la parole divine pour les musulmans ,il y est dit que tous les hommes doivent se soumettre à ces paroles divines contenues dans le livre déifié ,le coran ,et donc l’admettre pour vraies universellement et absolument ,pour devenir de bons et vrais musulmans,et que l’islam coraniste doit régner sur toute la surface de la terre et dans la tête de tous les hommes .----------------------------------et donc que tous ceux qui refuseront d’admettre ces vérités absolues et divines dans le Coran doivent être chatiés ou écartés ;------------------------------------c’est la définition même de l’islamisme -------le Coran est islamiste par nature et l’islam tel qu’il est avec ses dogmes est coraniste par nature .


                                                      Mais direz vous on peut avoir diverses interprétations du coran et diverses pratiques possibles à partir de ces différentes interprétations ,et l’histoire montre bien qu’il ya diverses écoles et diverses sectes avec des politiques ou idéologies différentes .

                                                      mais outre que ces écoles ou associations sont limitées en intelligence par le carcan étroit de la soumission à un livre particulier ,objet créé par des êtres humains particuliers ,dans des conditions historiques particulières,cela n’empêche nullement la division ,les oppositions,les disputes , voire même les violences entre ces sectes,ce qui ne favorise nullement l’esprit de paix mais au contraire l’esprit de guerre .

                                                      Certains disent qu’on peut trouver des musulmans tolérants mais que l’islam est intolérant par nature .

                                                      Freud disait que la vérité est tyranique ---------------------comme l’Islam au travers de son livre déifié, le Coran, se prétend être la vérité absolue ,l’Islam est tyrannique qui ne souffre pas de contradiction ni d’opposition .

                                                       l’Islam ,à travers son dogme essentiel ,la déification du livre , est islamiste par nature et par essence .-----------------------donc si l’islamisme est un mal la racine du mal est l’islam,du moins l’islam omarien avec ses dogmes ,qui en est sa source .


                                                      • yorna 14 août 2010 06:43

                                                        Comme je n’ai pas la chance, comme toi, de faire partie des 30000 bloggeurs payés par Israël pour désinformer entre-autres les pays occidentaux, je me contente de faire court (j’ai un vrai travail moi).

                                                        Ton texte n’est pas très subtil.... il y a des sayanims meilleurs que toi ici. En plus, tu ne peux pas t’empêcher de citer Freud. C’est gros comme le nez au milieu du visage.


                                                      • Alpaco 11 mai 2010 03:09

                                                        « Qu’il y ait des zones d’ombre sur un événement tel que le 11 septembre, bien sûr, c’est une évidence. Mais la construction intellectuelle qui n’a d’autres but que de dédouaner les islamistes et nier jusqu’à l’existence même d’un courant islamiste mondial (même s’il n’est pas, et je l’ai dit, aussi structuré que ce que certains ont pu penser) constitue selon moi une erreur fatale. »
                                                        « Du reste je constate que, loin d’être prêts à débattre de points précis, les tenant du réopénisme se contentent d’invectiver et d’injurier. Ce qui les classe tout de suite. »

                                                        Cette reflexion est interessante.
                                                        Aucun juge, aucun avocat, aucune règle de droit n’a permis de désigner ni les acteurs, ni les commanditaires d’un attentat qui a tué environs 3000 personnes.
                                                        C’est l’Histoire faite par les médias et la polique.
                                                        Les terroristes sont les ennemis, les coupables ; donc inutile d’appliquer les règles de la justice.
                                                        Frédéric, vous devez savoir qui a financé les 19 fous de dieu qui ont détourné avec leur cutters et couteaux en plastique les quatres avions du 11/9 ? Ne dites pas que vous ne savez pas car ce sont les commanditaires. 


                                                        • vinvin 13 mai 2010 01:00

                                                          Si ça se trouve ce BEN-LADEN est déjà mort depuis longtemps......


                                                          Mais BEN-LADEN, est un peu comme DIEU, il n’ a meme pas besoin d’ exister pour que l’ on parle de lui, ce qui arrange bien la politique et les guerres MORTIFERES des USA.



                                                          VINVIN.

                                                          • Hijack Hijack 18 mai 2010 18:29

                                                            Ça y’est, il l’ont eu le Ben Laden ...

                                                            Il fallait bien que ça arrive ... il a été trop loin. Il n’avait qu’à rester peinard ...

                                                            http://sites.google.com/a/ac-strasbourg.fr/shumeestrasbourg/_/rsrc/1252416020609/Home/2008-2009/3-d-1/3d-12-mars-2009/L%27ombre%20de%20Ben%20Laden.jpg


                                                            • Qwark 14 juillet 2010 23:13

                                                              Non et non !
                                                              L’article est bon dans sa forme et son contenu, mais Ben laden n’a rien à voir avec le 11 septembre. Ca devient agaçant cette comparaison montée par les médias.
                                                              Pour vous en convaincre :
                                                              http://archives.cnn.com/2001/US/09/16/inv.binladen.denial/
                                                              ==> non seulement il ne revendique pas les attentats mais en plus il les nie ... refléchissez.

                                                              un complément d’information très bien documenté et analysé (sources à l’appui) :

                                                              http://reopen911.info/11-septembre/ben-laden-a-nie-a-plusieurs-reprises-toute-implication-dans-les-attentats-du-11-septembre-et-il-n-est-toujours-pas-inculpe-par-les-autorites-americaines-pour-ces-attentats/

                                                              La fin de votre article tombe à l’eau, cessez de le confronter grossièrement à quelque chose dont on ne soit vraiment pas sûr qu’il soit un responsable direct... L’information de masse reprise dans le monde entier, la marteler et insister par des journalistes respectés, on peut connoter ça a de la propagande.. smiley
                                                              Voilà le résultat aujourd’hui.
                                                              Et à la DGSE ? ils en font quoi de ces informations ? On s’en fout ? C’est bouclé ?
                                                              Je n’insinue rien d’autre, mais il y a toujours d’autres pistes à explorer, et pas aussi farfelue que la réalité géopolitique ne l’est elle-même.

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