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Accueil du site > Tribune Libre > L’ennemi du genre humain…

L’ennemi du genre humain…

 

A l’approche du 17 Novembre,

quelques réflexions…

 

L’ennemi du genre humain… Qui est-il ?

L’humain est-il en guerre contre la nature ?

 

L’humain est lui même le produit d’une évolution de la nature sur Terre.

Avant lui de nombreuses espèces sont apparues et disparues, en fonction des évolutions de la planète.

Les facteurs de destruction d’espèces, sont multiples, parmi d’autres facteurs d’évolution de la planète.

L’humain, en tant qu’espèce invasive, est un facteur incontournable de destruction d’autres espèces.

L’humain consomme davantage de ressources naturelles que la Terre ne peut en renouveler.

Les humains sont trop nombreux sur Terre.

Arrêtons nous un instant sur ces deux dernières considérations.

Elles indiquent deux solutions :

__consommer moins.

__être moins nombreux.

>>> consommer moins : un très grand nombre d’humains sur Terre vivent dans des conditions misérables et ont naturellement besoin de consommer plus et non pas moins, pour simplement survivre décemment.

>>>être moins nombreux : les populations qui ont tendance à se stabiliser sont précisément celles qui atteignent un niveau de vie moyen que l’on peut caractériser comme « décent ».

>>>un niveau de vie « moyen » ne l’est actuellement qu’en considération des extrêmes : extrême pauvreté, extrême richesse.

>>>ce niveau « moyen » peut paraître être un état naturel souhaitable, mais ce n’est pas actuellement le cas : il n’est qu’un accident de parcours entre l’extrême pauvreté et l’extrême richesse.

>>>Le pauvre, qui n’a déjà pas toujours de quoi simplement survivre, n’est pas responsable, et encore moins coupable, de la surconsommation.

>>>l’humain « moyen », qui se contente de défendre son niveau de vie « moyen » et éventuellement sa petite famille équilibrée, n’est pas non plus coupable ni responsable du désastre écologique en gestation.

>>>l’humain riche, qui ne se contente pas de l’être « un peu », mais veut toujours l’être davantage, ne peut l’être que grâce aux inégalités qu’il génère.

>>>Il ne peut l’être qu’en encourageant la surconsommation dont il tire profit financier.

>>>Il ne peut l’être qu’en accaparant la part des ressources naturelles qui reviendraient de droit aux plus pauvres et leur permettrait d’accéder également à un développement démographique stabilisé, à une consommation raisonnée et en équilibre avec les ressources de la planète.

>>>Cet « humain riche » qui est le véritable coupable, est donc aussi le véritable ennemi du genre humain, et le véritable destructeur de l’environnement et des ressources.

>>>Qui est-il, dans notre société actuelle, sinon le capitaliste financier dont la raison même d’exister est l’accumulation sans limite ?

>>>L’accumulation sans limite du capital ne peut aller sans une société de surconsommation, sans la production toujours renouvelée d’objets nécessairement conçus pour être rapidement obsolètes, sans toutes les dérives du productivisme actuel qui ne répond en rien aux besoins de l’humanité mais simplement aux besoins de l’accumulation du capital.

>>>Établir une correspondance entre production et besoins réels, tout en tenant compte des ressources naturelles disponibles, c’est la solution évidente et elle n’est pas possible sans planification.

>>>Elle n’est pas non plus possible sans mettre fin à l’accumulation du capital, et donc au pouvoir du capital lui-même.

>>>Le partage des ressources, l‘équilibre entre production et besoins, cela implique la participation de tous, y compris à l’élaboration démocratique de la planification.

>>>La mécanisation et la robotisation de la production peuvent éventuellement encore progresser, dans la limite des ressources disponibles. Tant que le travail humain reste nécessaire pour compléter celui des machines déjà construites, il doit aussi être partagé en fonction de la planification, de façon à supprimer le fléau du chômage.

>>>La répartition du travail et de la production, en fonction des besoins réels, sont deux démarches évidemment liées et rendues possible par une planification démocratique.

(>>> Cf. Karl Marx, Critique du Programme de Gotha et autres œuvres…)

Luniterre

 

*******************

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/11/03/lennemi-du-genre-humain/

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28 réactions à cet article    


  • Clark Kent NEMO 5 novembre 2018 10:47

    >>> à quoi ça sert, ces signes ? >>>


    • zygzornifle zygzornifle 5 novembre 2018 13:03

      Les humains sont trop nombreux sur Terre.

      Vrai , dans les année 70 on était 3 milliards, la on est en overdose , heureusement les taxes sur le carburant de la France vont nous sauver du réchauffement climatique d’après la bande a Macron .... hahahahaha


      • Claude Courty Claudec 5 novembre 2018 18:46

        Le premier ennemi du genre humain est incontestablement l’homme. 

        Parce qu’il doit ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – les marchés du prénatal et du funéraire n’ayant rien d’anodin – et se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler.

        Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société et aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux – et plus ils doivent produire. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

        Quant à la différence entre riches et pauvres dans la responsabilité de cet état de fait, difficile à déterminer pour un ensemble de raisons parmi lesquelles :

        Chacun est le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que lui.

         L’industrie des pays riches produit (et pollue) aussi pour les pays qui en sont dépourvus, faute de quoi leurs habitants seraient encore plus démunis qu’ils le sont.

         Parmi ce qui distingue l’être humain des autres espèces animales, figure son désir d’améliorer sa condition, outre l’ambition légitime du nécessiteux qui est de disposer du nécessaire, puis de sa part de superflu.



        • Luniterre Luniterre 5 novembre 2018 19:21

          @Claudec

          Faire le constat d’une évidence désastreuse est une chose, s’en faire l’apôtre ou même simplement la reprendre à son compte, une autre :

          « __Chacun est le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que lui. »

          >>> l’article fait évidemment le même constat, mais cherche une solution concrète et pratique aux inégalités exponentielles du monde actuel.

          « __L’industrie des pays riches produit (et pollue) aussi pour les pays qui en sont dépourvus, faute de quoi leurs habitants seraient encore plus démunis qu’ils le sont. »

          >>>Assertion pour le moins discutable... Quoi qu’il en soit, le but d’une alternative est que chaque pays puisse accéder à un développement endogène et non être néo-colonisé par la finance internationale.

          « __Parmi ce qui distingue l’être humain des autres espèces animales, figure son désir d’améliorer sa condition, outre l’ambition légitime du nécessiteux qui est de disposer du nécessaire, puis de sa part de superflu. »

          >>>C’est là que doivent intervenir les vrais principes éducatifs, de solidarité humaine et de conscience collective. Et cela au lieu du conditionnement consumériste imposé par le capital financier et les médias, pubs, etc... à sa botte et à sa solde !

          C’est la lenteur de l’évolution qui rend parfois les révolutions nécessaires. Il y a un demi-siècle, on en parlait déjà... :

          1971-La Planète (déjà) malade , vue par Guy Debord

          Luniterre



        • Claude Courty Claudec 6 novembre 2018 05:04

          @Luniterre

          Je note que vous relevez dans mon propos ce qui prête à polémique, plutôt que de vous arrêter à ce qui en constitue l’essentiel, à savoir que la cause de tous nos maux est d’ordre d’abord démographique.
          C’est là que se situent les seules mesures concrètes susceptibles de changer quoi que ce soit à notre condition, ce que votre idéologie vous empêche de concevoir.

          Principes éducatifs, solidarité humaine, conscience collective, etc. ne seront que du blablabla tant qu’augmentera le nombre de cons-sommateurs que nous sommes avant tout.

          lire Surpopulation humaine – La cause de tous nos mauxhttps://www.amazon.fr/dp/B07HQ1CQ8M et/ou Précis de pyramidologie socialehttps://www.amazon.fr/dp/B07J3G3VMH

          Version Ebook en lecture gratuite pour les pauvres et les radins.


        • Luniterre Luniterre 6 novembre 2018 06:11

          @Claudec

          L’article est court, mais l’avez vous vraiment lu ?

          Ce qu’il dit à ce sujet :

          « >>>être moins nombreux : les populations qui ont tendance à se stabiliser sont précisément celles qui atteignent un niveau de vie moyen que l’on peut caractériser comme « décent ». »


          Ce qu’on peut lire dans une étude spécialisée :


          « Évolution démographique récente des pays développés

          Par Jean-Paul Sardon, Observatoire démographique européen,


          « Au 1er janvier 2005, la population de l’Europe (y compris les républiques caucasiennes issues de l’ancienne Union soviétique) s’élevait à 745,2 millions d’habitants, soit une progression de près de 3 millions de personnes depuis le 1er janvier 2000. En dépit de cette progression apparente, qui provient pour une part de corrections à la suite de la dernière vague de recensements , la population du continent est restée très stable depuis le début des années 1990. Cette évolution est la résultante de mouvements très contrastés à travers le continent, puisque la hausse observée en Europe occidentale s’oppose à la baisse dans les autres grands ensembles géographiques du continent. La population européenne diminuerait si un solde migratoire positif ne venait compenser le déficit du mouvement naturel (tableau A). Pour l’ensemble du continent, au cours de la période 2000-2004, l’excédent du nombre des décès sur celui des naissances se traduit par une perte moyenne annuelle de 976 000 habitants. Cette perte, qui avait tendance à s’accroître au fil des ans, s’est quelque peu résorbée en 2004, le solde naturel passant de – 1,12 à – 0,68 million. » 


          https://www.cairn.info/revue-population-2006-3-page-227.htm


          Et donc la vraie solution est bien de combiner progrès social et progrès culturel et éducatif...


          Ce qui freine le progrès social, à l’échelle mondiale, c’est bien le capitalisme, et en premier lieu, le capitalisme financier.


          De plus, avec la crise, même les zones de progrès social relatif, en Occident, ont tendance à régresser.


          Et ce qui se précise, de l’avis de tous les intervenants, ce n’est pas la solution de la crise, mais bien plutôt une nouvelle crise, et probablement plus sévère encore que la précédente.


          Et cette fois ci sans la roue de secours du « Quantitative Easing », déjà en limite d’usure supportable.


          Luniterre


        • Claude Courty Claudec 6 novembre 2018 13:21

          @Luniterre

          J’ai lu et même relu votre article et c’est précisément parce que reprenant l’antienne de toutes les doctrines sociales, marxisme en tête, vous ramenez le problème démographique à ses dimensions éducatives et “morales” que je considère que vous escamotez la question.

          Toute action à ce titre suppose qu’il ait été préalablement

          mis fin à la démesure de la population, dans une société à la structure incontournablement pyramidale.

          Pas plus que la frugalité (décroissance), présentée comme le remède à nos problèmes environnementaux, l’éducation et la solidarité ne peuvent être d’un effet significatif et durable sur notre condition sociale si la population, non seulement n’est pas réduite – dénatalité massive et urgente partout où cela est nécessaire, et le plus souvent souhaité – mais continue de croître (à la cadence de près de 100 millions par ans). Sans compter la situation que cet accroissement aggrave par rapport aux ressources de l’espèce.

          L’étude et les chiffres que vous citez concernent l’Europe, alors que les problèmes que pose la démographie à tous les pays du monde, est d’ordre planétaire, comme en attestent les mouvements migratoires auxquels nous assistons ; et ce n’est que le début. C’est d’ailleurs un aspect affligeant de la question que de voir les dirigeants de tous les pays, encouragés par leurs experts préférés, les uns et les autres le nez dans le guidon, espérer résoudre leurs problèmes démographiques, sans trop s’occuper de ce qui se passe à l’échelle mondiale.

          Et si le capitalisme à quelque chose à voir dans l’histoire, c’est parce qu’il pousse inconsidérément à la multiplication des producteurs-consommateurs que sont tous les être humains,

          pour développer toujours plus leur économie ; ceci sous quelque régime que ce soit. C’est ainsi que tous les régimes pratiquent le capitalisme. Que ce soit collectivement ou libéralement, seuls les détenteurs du capital changent.

          lire Surpopulation humaine – La cause de tous nos mauxhttps://www.amazon.fr/dp/B07HQ1CQ8M et/ou Précis de pyramidologie socialehttps://www.amazon.fr/dp/B07J3G3VMH3es éditions corrigées et augmentées.

          Version Ebook en lecture gratuite pour les pauvres, les radins et ceux qui craindraient d’enrichir l’auteur.


        • Luniterre Luniterre 6 novembre 2018 14:16

          @Claudec

          « Lu et relu » ??? Vraiment ? Le mieux serait donc de relire encore... !

          L’article fait le lien évident entre relative stabilité démographique des pays développés et surpopulation chronique de ceux qui le sont moins. Juste une évidence, que l’étude démographiques citée ne fait que souligner.

          Cette dichotomie est donc bien une des bases du propos, entre autres.

          Mais on sent bien que le but de votre intervention, ici, est de nous refourguer le bouquin sur la « pyramidologie sociale » !

          Manifestement, plus vous essayez, et plus vous vous contredisez vous-même...

          Désolé, si l’évidence vient saper votre croyance dans ce truc... et/ou votre intérêt dans la diffusion de cet ouvrage !

          Luniterre


        • Claude Courty Claudec 6 novembre 2018 18:50

          @Luniterre

          Vous feriez bien d’être vous-même attentif à ce que vous lisez avant de le recommander à autrui. Concernant le bouquin, je précise qu’il existe une version gratuite ; sans ignorer que même la gratuité ne saurait engager certains à risquer compromettre le confort de leurs certitudes.

          Quant à la dichotomie dont vous faites une des bases de votre propos, un poncif de plus qui ne fait que le fragiliser un peu plus.


        • Luniterre Luniterre 6 novembre 2018 22:41

          @Claudec

          L’évidence d’une réalité n’en fait un « poncif » que pour ceux qui ont besoin de la nier !

          Ce qu’elle « fragilise » et même déconstruit totalement à la base, ici, c’est bien aussi, entre autres idéologies qui se posent en roues de secours du système, la « pyramidologie sociale ».

          Avec mes condoléances renouvelées,

          Luniterre


        • Le421... Refuznik !! Le421 5 novembre 2018 18:56

          En simplifiant, j’ai toujours dit que l’écologie et une politique de droite sont incompatibles...


          • Luniterre Luniterre 7 novembre 2018 14:03

            @Le421

            Le concept d’écologie politique est né à gauche, après Mai 68...

            Pour autant, aucun des gouvernements prétendument « de gauche » n’a su faire avancer cette question fondamentale d’un iota...

            La cause manifeste de cet échec est bien qu’ils ont privilégié leur politique de kollaboration de classe avec le système capitaliste par rapport à leurs prétentions écologistes.

            Alors qu’en réalité, ce que cet article montre, en quelques lignes, c’est bien qu’il n’y a pas de « transition écologique », « énergétique » et autres, sans transition économique vers le socialisme réel, et c’est en ce sens, effectivement, mais en ce sens seulement, que l’on peut affirmer que l’alternative écologique est nécessairement de gauche :

            ">>>Établir une correspondance entre production et besoins réels, tout en tenant compte des ressources naturelles disponibles, c’est la solution évidente et elle n’est pas possible sans planification.

            >>>Elle n’est pas non plus possible sans mettre fin à l’accumulation du capital, et donc au pouvoir du capital lui-même.

            >>>Le partage des ressources, l‘équilibre entre production et besoins, cela implique la participation de tous, y compris à l’élaboration démocratique de la planification."

            Il faut donc se garder des simplifications abusives, qui n’aboutissent qu’a de nouvelles impasses, assez identiques aux anciennes, en fait... !

            Luniterre


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 5 novembre 2018 19:02

            Un sondage débile sur La Libre : le bio coûte-t-il plus cher que les aliments classique ? Et les moutons de répondre : OUI. Stupide. L’écologie suppose aussi de changer TOTALEMENT de comportement. Savoir se limiter à un repas sans entrée. Parfois ne pas manger pendant un jour. C’est un changement total de mentalité qui n’arrangerait pas du tout le capitalisme qui a besoin de ses pauvres,...(qui souvent pour compenser font des enfants en surnombre). Le capitalisme n’a pas du tout intérêt à éduquer et changer les mentalités,....


            • Luniterre Luniterre 5 novembre 2018 19:27

              @Mélusine ou la Robe de Saphir.

              « Le capitalisme n’a pas du tout intérêt à éduquer et changer les mentalités,.... »

              En substance, c’est précisément ce que je viens de répondre @Claudec :

              https://www.agoravox.fr/commentaire5341604

              Luniterre


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 5 novembre 2018 19:59

              @Luniterre

              Mes proche ont très bien connu Guy Debord qu’ils hébergeaient dans les années 60 à l’ESTRO ARMONICO en Belgique. Actuel : FOU CHANTANT. 


            • izarn izarn 5 novembre 2018 21:07

              Je ne vois pas ou se trouve l’ennemi du genre humain, à part lui-même !


              • babadjinew babadjinew 6 novembre 2018 08:11

                Trouver un bouc émissaire histoire de pouvoir conter le fameux « c’est pas moi c’est l’autre » est un refflexe enfantin.... L’être humain ce doit de grandir si il veut survivre !

                La démographie a bon dos, mais elle n’est que le phantasme des dit enfants !

                La famille nucléaire à pris le dessus presque partout sur la planéte, et la décru démographique est déjà en route. Elle adviendra de manière signifiante (globale) au alentour de 2080 mais est déjà présente en Chine, au Japon en Allemagne... Cela pose d’ailleurs des problêmes majeur dans ces pays !

                Le réel problême de notre triste humanité n’est autre que l’accélération du temps (permit par nos technologies) qui nous empêche de nous projeter sur ne serait-ce que sur 50 ans ! Tout doit être rapide, ce pour le plus grand bonheur de nos banksters qui écoulent sans états d’âmes des prêts de plus en plus toxiques l (subprimes) !

                Alors mille fois oui, nous avons un grand besoin de plonger nos cerveaux dans des livres, histoire de comprendre le fonctionement basique de nos ecosystémes, ce, qu’ils soit écologiques, economiques, voir harmoniques.....

                Malheureusement depuis que des couillons de riches ont décrété que le temps était de l’argent, nous petits quidams tel des idiots nous les avons cru ! Depuis, c’est la course, nez dans le guidon en permanence, chose qui nous prive de la moindre réfflexion globale et projective !!!!

                D’autres couillons avant nous ont fait croire que l’oisiveté était mére de tous les vices, et petit quidam que nous sommes nous y avons cru. Ainsi la terre qui était ronde du temps des civilisations antique ce retrouva subitement plate pour 800 ans !

                Bref tous cela pour dire qu’un livre numérique ou papier, qu’une conférence éclairé même sur youmachin permet à trés peu de frais d’apprendre, comprendre, anticiper...

                Cela le Bankster ne le comprend que trop bien, car c’est un principe droit venu du monde antique, pour controler la plebe il suffit de lui donner du pain et des jeux !!!!

                C’est exactement ce que nous vivons depuis trop longtemps, et c’est bien pour cela que nous n’avons pas vu arrivé la pénurie de pains qui aujourd’hui nous menace TOUS ! Pourtant celle ci est anticipé depuis 1972 ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Halte_%C3%A0_la_croissance_%3F

                Alors oui, les « riches » (dont nous faisons partit, même au RSA) avons tendance à mieux manger, mais moins, à moins fumer, moins picoller, plus méditer, mieux s’informer, bref, à avoir accés de manière pucunières ou par piratage à la véritable richesse qui est le SAVOIR !!!

                Cela est permit non pas par des capacités génétiques particulières, mais simplement par le temps que nous avons pour étudier, comprendre, chercher !!!!!

                Alors, dans un monde ou la croissance est un MYTHE (impossible pour cause de ressources finit), mais ou elle est aussi et surtout NOTRE suicide collectif, ne serait il pas plus que temps de donner à un maximum de personnes le TEMPS de plonger dans l’univers des LIVRES (savoir) ????

                La croissance de nos esprits est la condition indispensable à la survivance de nos corps physique ! Dans cette bascule de paradigme, matérialisme vers spiritualité (dans le sens vaste et non pas riligieux) ce trouve l’une des rares solutions aux problématique énnoncées dans l’article !

                Le toujours plus matérialiste étant IMPOSSIBLE dans un monde aux ressources fini !

                GUERRE (c’est bien parti avec partout la monté en puissance des bruns) ou paix ! (c’est trés mal parti avec le déni absurde que nous faisons d’un revenu de base)

                Wake Up !!!!

                 


                • Armelle Armelle 6 novembre 2018 09:05

                  @babadjinew
                  "Alors mille fois oui, nous avons un grand besoin de plonger nos cerveaux dans des livres, histoire de comprendre le fonctionnement basique de nos écosystèmes "

                  Certainement pas !!!
                  La solution n’est pas dans les livres mais dans le cerveau de chacun, déjà dans notre capacité à reconnaître le réel positionnement de l’humain dans la nature, à savoir une minuscule merde puante, hégémonique ayant la prétention de se croire au dessus de tout, et pensant bêtement que le monde tourne autour de lui...
                  Les livres ne nous apprendront rien de bon, juste une soupe imbuvable, un jus de cerveau de cette famille que sont les scientifiques, les soi disant « sachants » à cause de qui nous en sommes là !!! Une bande de malades mentaux qui, faute de pertinence, ne savent qu’apporter le petit truc de plus à ce qu’on sait déjà, et sans jamais faire preuve de la moindre pertinence pour proposer d’autres visions, d’autres dogmes.
                  Et pour mesurer tout ça, il suffit juste de s’arrêter 2 minutes sur ce propos absurde et puéril qu’est « la fin monde ». Ces qqes mots imagent à eux seuls la bêtise du genre humain et son niveau de prétention, car la nature elle, survivra, elle n’a pas besoin de l’humain pour perdurer, l’inverse semble un peu plus compliqué !!!


                • babadjinew babadjinew 6 novembre 2018 09:48

                  @Armelle

                  Propos un peu rudes je trouve, surtout venant de quelqu’un a l’ortographe parfaite, chose qui montre bien que des livres vous avez lu.

                  Je n’ai fait nul mention à un type particulié de connaisances, laissant ouvert tous les champs du savoir ! Comprenez bien que le temps que l’on passe à lire, s’informer, analyser est un temps de non consomation, de non travail, donc de non DESTRUCTION !!!

                  Pour l’anecdote, j’ai tres souvent essayé d’expliquer à des indiens pauvres pourquoi jeter le plastique partout est nefaste. Ben j’ai pas trouvé le chemin, car le simple concepte de micro plastique qui entre ensuite dans l’organisme ne leur est pas accessible. Pas qu’ils soient bête mais simplement parcequ’il n’ont pas les briques de savoirs pour comprendre une molécule.

                  De ce point de vu, NOUS occidentaux qui avons ces briques sommes INFÂME car nous avons et continuons à jeter tout de même ! (ocean de plastique) La je vous rejoint !!!

                  Mais, soyons pragmatique, en terme démographique les régions jeune du monde, sont l’Indonésie, l’Océanie, le sous continent Indien et l’Afrique. Le savoir pourrait permettre d’effectuer un zap de paradigme histoire d’arriver directement à un univers d’efficiences technologiques, sans passé par le modéle stupide de pseudo éfficience economique (croissance)

                  Wake Up !!!


                • Armelle Armelle 6 novembre 2018 13:47

                  @babadjinew
                  Observez le paysage scientifique aujourd’hui. Celui-ci ne recherche aucunement dans le nouveau mais dans les variantes de ce que nous savons et que nous « paraît-il » maîtrisons !!! Les grandes trouvailles sont en berne, elles appartiennent au passé, d’ailleurs notre médecine en souffre et image bien le phénomène, plus aucun labo n’a aujourd’hui de ressources via leurs brevets, parce qu’on ne trouve plus rien, nous avons dans chaque domaine de science et technologie, choisi une direction qui aujourd’hui ne donne plus de fruits et ce n’est donc forcément pas dans les livres que se trouvent les solutions puisque ces écrits nous parlent de ces mêmes préceptes. C’est une autre vision que nous devons avoir de notre monde, un autre paradigme, et c’est là encore une fois qu’intervient le rôle de l’instruction en France qui se contente d’enseigner ce qu’on sait déjà, donc encombrer les cerveaux avec des informations qui par définition amèneront aux mêmes résultats plutôt que de formater des esprits sur la pertinence en terme de recherche en oubliant les bases connues et les codes qui vont avec.
                  J’ai lu par exemple qqes écrits sur l’énergie libre, alors indépendamment des implications financières déplaisantes pour certains, il semble que notre univers regorge d’énergie exploitable et en phase avec nos besoins, mais ce n’est pas en continuant à enseigner le nucléaire que nous trouverons un jour autre chose !!!
                  Et comme disait Albert ; « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. » C’est pourtant ce que nous faisons, alors une raison de plus pour calmer l’ardeur humaine dans son infinie propension à se prendre pour dieu et pour un être supérieurement intelligent, car en tout cas les résultats prouvent tout le contraire. Des être vivants qui s’adonnent à l’autodestruction ne me semblent pas appartenir à une quelconque race intelligente...Et les fameux livres dont vous parlez ne sont pas écrits par dieu mais ces mêmes irresponsables. « la science »... cette tour d’ivoire à qui le monde aura donné décidément un pouvoir illimité, pour nous donner certes des choses bien mais malheureusement dans un espace temps très limité et pour nous laisser en revanche le mauvais pour l’éternité !!! comme quoi l’instruction et l’intelligence sont bien deux choses fondamentalement différentes, et il est bien dommage que nos évaluations scolaires ne favorisent éternellement que le premier...
                  L’intelligence ne sort pas des écoles, puisque déjà celle-ci sont synonymes de soumission et les gens qui en sont pourvus s’y emmerdent


                • babadjinew babadjinew 7 novembre 2018 12:33

                  @Armelle

                  Plus qu’en accord avec vos propos tout en percevant la question du SENS que vous posez.

                  Pour moi, un livre c’est hier, mais je sais aussi, que sans passé pas de future. Sommes nous donc condanné à recomencer toujours les mêmes erreurs avec des technologies toujours plus puissantes ?

                  N’est il pas plus que temps, de lever le pied (croissance economique) histoire de prendre le temps de comprendre quels types de mutations sociales ont engendré les progrès technologiques ? Et a partir de la, jeter celles qui sont néfastes et optimiser celles qui sont positives ?

                  En gros, passé d’un stupide logiciel économique, créer à la renaissance (qui en ce temps faisait sens) à un logiciel harmonique qui dans notre temps est necésaire ? 

                  Ou plus simplement passé du toujours plus au mieux mais moins ???

                  Bonne journée


                • Ecométa Ecométa 6 novembre 2018 10:00

                  Je partage totalement votre point de vue : le capitalisme est, ou du moins, était le problème ; encore plus grand s’est invité au « banquet des très riches » le financiarisme !

                  On en viendrait presque à regretter le capitalisme, qui, lui, bien sûr de manière très conflictuelle restait malgré tout lié au travail. En ce qui concerne la finance, la déconnexion est complète, l’argent fait de l’ argent, et le travail, pourtant meilleur système de répartition économique jusqu’ici : le travail est mort et enterré sous la sciure la pus épaisse du financiarisme ! Un revenu universel s’’impose !

                  Pour en revenir au capitalisme les dictionnaires le définisse comme « un système économique dont les traits essentiels sont l’importance des capitaux techniques et la domination du capital financier ».

                  Les mots sont construits, et c’est cette constructionn qui leur donne leur sens profond. Ainsi, capitalisme, de capital, moyen économique en autres, avec un suffixe en « isme », qui indique une « doctrine » et même un « paroxysme ».

                  Donc de ce point de vue, et ce qu’on ne trouvera jamais dans « dico », le capitalisme c’est le capital porté à son paroxysme, c’est l’économie réduite au seul moyen qu’est le capital ! Comment peut-on, sinon par un total manque d’entendement, un manque total d’intégrité intellectuelle, une bêtise humaine manifeste : comment peut-on réduite un système métaphysique (humain) complexe comme l’économie à un seul de ses moyens ? 

                  Il en va de même pour le financiarisme qui est la finance portée à son paroxysme !

                  C’est très précisément ces mêmes problèmes, déjà opérant dans les années trente, qui ont fait du 20 è siècle le siècle le plus meurtrier de toute l’humanité !

                  Le capitalisme comme le financiarisme sont crisiques par nature car relevant d’une logique imbécile réductionniste au paroxysmique !

                  Quand ferons-nous réellement de l’économie au sens complexe du terme ?



                  • Luniterre Luniterre 7 novembre 2018 14:33

                    Une relative confusion sur la nécessité du RU, semble s’être glissée dans votre post :

                    "On en viendrait presque à regretter le capitalisme, qui, lui, bien sûr de manière très conflictuelle restait malgré tout lié au travail. En ce qui concerne la finance, la déconnexion est complète, l’argent fait de l’ argent, et le travail, pourtant meilleur système de répartition économique jusqu’ici : le travail est mort et enterré sous la sciure la pus épaisse du financiarisme ! Un revenu universel s’’impose !"

                    En fait, ce n’est pas le capitalisme financier qui supprime « davantage » de travail que le capitalisme primitif : c’est le développement des forces productives lui même qui tend vers la robotisation, quelle qu’en soit l’infrastructure, en termes de rapports de production.

                    Le capitalisme « classique » évolue nécessairement vers le capitalisme financier pour pouvoir poursuivre ce développement, contraint par sa propre logique interne de concurrence, même entre monopoles mondialisés.

                    La logique interne d’une alternative au capitalisme supprime cette logique interne de concurrence et de rentabilité financière pour la remplacer par une logique de correspondance entre production et besoins, à laquelle tous les travailleurs, producteurs de biens et services, sont eux-mêmes associés, à la fois comme producteurs, donc, et comme consommateurs et usagers des services.

                    La répartition des biens et des services se fait donc naturellement entre tous, en fonction des besoins, tout comme la répartition du travail, via le plan, élaboré démocratiquement, désormais, grâce aux moyens modernes de communication et d’interactivité.

                    Il n’y a donc tout simplement pas de chômage possible, pour tous ceux qui sont aptes à faire une part du travail total nécessaire.

                    Et donc, aucune nécessité d’un RU, tant que le travail vivant des humains reste nécessaire pour compléter le « travail mort » des machines qu’ils ont déjà construit.

                    L’horizon de la robotisation totale est encore un autre paradigme, mais l’humanité ne se pose que des questions qu’elle est capable de résoudre, disait Karl Marx, et dans l’ordre où elles se présentent, serais-je tenté de rajouter !

                    Luniterre


                    • Ecométa Ecométa 8 novembre 2018 12:41

                      @Luniterre
                      Excusez-moi mais quelle confusion ? Et avec quoi ?
                      J’ai compris vous êtes conte le R.U. et que vous lui préférez le travail… figurez-vous que moi aussi ; sauf qu’il y a un vrai problème cette affaire du travail est quasi morte et enterré.
                      Vous dites : « Et donc, aucune nécessité d’un RU, tant que le travail vivant des humains reste nécessaire pour compléter le « travail mort » des machines qu’ils ont déjà construit »
                      Précisément, il n’y en a pas assez, de ce travail des vivants, car il n’est pas possible de prendre des initiatives en la matière, , les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, de petites initiatives économiques pourtant utiles et nécessaires. C’est précisément, là, le problème, le travail comme nous l’avons connu, et comme nous aimerions tous le connaitre, comme moyen de s’épanouir socialement dans notre vie, est totalement mort !
                      Je mettrais un complément au R.U. un « L », celui de « Liberté » ; Revenu Universel de Liberté, juste pendant d’un libéralisme économique qui monte tout le monde, individus, entreprise, Etat les moins-disant sociétalement parlant, les uns contre les autres. Un R.U.L qui permettre de prendre de petites initiatives de économiques, pour satisfaire des services de tout genre, en dehors d’un rentabilisme crasse et d’un productivisme qui épuise tout ; de petites initiatives économiques utiles et nécessaires, ceci, avec un minimum de risque social grâce au R.U.L. !
                      Le problème du capitalisme financier, c’est qu’il tue l’investissement productif ! Cela fait une quarantaine d’années (les trente piteuses et voire bien plus) que l’investissement productif est en bernes dans les pays dit évolués.
                      À cet égard, et début du capitalisme financier, de l’argent qui fait de l’argent, il conviendrait d’évoquer ce que l’on peut appeler la « grande imposture économique du 20 è siècle » ! Je veux parler de cette duperie véritable escroquerie économique du milieu des années 70, tout début de la mondialisation financière, et que l’on appelait à l’époque, en économie : le « théorème de Schmidt », Helmut de son prénom, social-démocrate, ancien Chancelier d’Allemagne de l’Ouest ! Ce « théorème » économique sensé traduire une vérité économique de bon sens, disait, que « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain » ; à vrai dire et au bout du compte : nous les attendons toujours ces emplois !
                      Il y a eu, dans la deuxième partie du 20 è siècle, deux impostures économiques ! Le théorème de Schmidt et le fait d’avoir confié la création de la monnaie aux banques. On pourrait même ajouter à cela une mauvaise construction de l’Europe, non réellement solidaire, car il y a autant d’Euros différents que de pays membres ! Autant de moyens de tirer profits de ces différences monétaires… et l’Allemagne ne s’en est pas privée


                    • Luniterre Luniterre 8 novembre 2018 20:58

                      @Ecométa

                      En fait la confusion, ici, vient du fait que l’article, comme mon post en réponse, vise à montrer la nécessité de la rupture avec le système capitaliste dans son ensemble, et non pas seulement à « réguler », illusoirement, tel ou tel de ses aspects.

                      Le capitalisme financier n’est pas un choix politique de la part du système, mais une évolution incontournable du développement des forces productives.

                      "Le capitalisme « classique » évolue nécessairement vers le capitalisme financier pour pouvoir poursuivre ce développement, contraint par sa propre logique interne de concurrence, même entre monopoles mondialisés."

                      C’est ce que j’ai tenté de résumer au début de mon post.

                      Il n’y a pas de retour en arrière possible, même par une éventuelle guerre, qui se profile déjà : les deux guerres mondiales n’ont en rien ralenti la marche du capitalisme, bien au contraire.

                      La rupture avec le capitalisme, en permettant de faire correspondre forces productives et besoins sociaux, fait aussi correspondre travail et besoins sociaux et supprime donc de facto le chômage en partageant le travail, quel qu’en soit le volume nécessaire.

                      La durée moyenne du travail hebdomadaire, dans cette configuration, n’est plus décidée que par le calcul du volume de travail partagé entre tous les intervenants.

                      On peut supposer que cette durée sera réduite, mais au final, cela dépendra du volume de travail défini démocratiquement lors de l’élaboration du plan.

                      Luniterre

                      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/01/12/democratie-proletarienne-et-planification-socialiste-le-role-de-linformatique-et-de-linteractivite/

                      *****************************


                    • Ecométa Ecométa 11 novembre 2018 11:14

                      @Luniterre

                      Je comprends mieux et partage bien des choses.

                      Pour autant, e suis « sociétal » mais pas « socialiste », aussi « libéral » mais contre le « libéralisme ». De même que je ne suis pas contre le capital moyen utile et nécessaire à l’économie mais viscéralement contre le capitalisme « usage paroxysmique » du capital et participant du réductionnisme de l’économie. Je suis pour l’individualité mais contre l’individualisme paroxysme d’individualité. Je conçois la notion de productivité mais je suis contre le productivisme. Je ne suis pas contre la science ou la technique mais contre le technoscientisme. Il faut développer de la positivité mais se débarrasser de ce positivisme technoscientiste auquel nous sommes revenus par le biais de l’économie libérale avec Milton Friedmann : l’économie doit être une science positive, vouée au positivisme … au « comment sans le pourquoi », qui se regarde technoscientifiquement le nombril. Je suis pour la rationalité de l’action mais contre tout rationalisme paroxysme de rationalité, quel qu’il soit, voué au capitalisme classique ou financier, ou au marxisme léninisme !
                      Donc, je partage bien des choses de ce lien que vous m’avez indiqué pour ce qui est de la finalité économique qui doit être avant tout sociétale. Cependant, et je m’en excuse, pour moi, le marxisme léninisme, le socialisme à la soviétique ou à la française sont pour moi dépassés. On est, là, dans le dogmatisme le plus pur, comme pour le capitalisme, même avec des moyens modernes de communication ou de calcul.

                      Tout ceci a vécu et en provoquant de terrible chose, tout comme le national-socialisme ! Tout ceci a vécu et il faut passer à autre chose de nouveau, d’identique pour la finalité mais de différent dans la forme et les technologies moderne de communication peuvent sans aucun doute nous y aider. A condition d’en faire une bonne valeur d’usage. Je crains la dictature du prolétariat autant que celle du capitalisme ou du financiarisme …. Je crains tous ces mots en isme qui sont comme autant de paroxysme, autant d’abus des choses, de pensées closes sur elles-mêmes !

                      Il faut luter mais avant tout, et d’abord au plan fondamental (Ontologique) et mettre les moyens en phase avec ce fondamental (Déontologique). Redéfinir ce qu’est l’économie, surtout ce qu’elle ne peut et ne doit pas être comme un système de création de richesses mais un système de satisfaction des besoins individuels et collectifs ; autrement comment penser et parler d’économie sans être d’accord sur la définition ? Evoquer la liberté, une liberté forcément relative, entre contrainte et liberté collectives comme individuelles, et non l’absolu crétin du libéralisme !
                      J’ai beaucoup étudié l’histoire du 19 è siècle qui a amener le terrible 20 è siècle, du moins dans sa première partie et nous vivons, avec le libéralisme, le libre-échangisme, le positivisme comtien auquel nous sommes revenus, ce que l’on peut appeler une modernité régressive ! Il me semble, avec pourtant de bonnes intentions, sociétales, que c’est également, en définitive, ce que vous vous nous proposez !

                      J’aime beaucoup, et elles sont foison, les « pensées » d’Albert Einstein, sur la société, la politique, les États-Unis, la science, la technique, les mathématiques, la logique… mais un peu moins son comportement avec sa propre famille ; pour autant : prenons son bon sens et l’entendement de ses propos !

                      « Le monde que nous avons créé est le résultat de n0otre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau ».
                      Une autre rationalité, même une autre épistémologie s’impose !
                      « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».
                      « L’imagination est plus importante que le savoir. »

                      « Un problème sans solution est un problème mal posé »

                      « Il y a deux infinis, celui de l’univers et celui de la bêtise humaine ; encore que pour l’univers la chose ne soit pas certaine… »

                      « En tant que les théorèmes des mathématiques se réfèrent à la réalité ils ne sont pas exacts. En tant qu’ils sont exacts, ils ne se réfèrent pas à la réalité ».

                      « Les États-Unis d’Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation ».

                      « La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, (ou réalité) c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi » !

                      « De la liberté : Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d’après une nécessité intérieure. »

                      Les pensées d’Albert devraient être enseignées à l’école de la République, pour le questionnement, ceci, dans des formations de bon sens et d’entendement, qui, malheureusement, n’existent pas, et qu’i faudrait créer ! Elles sont nombreuses et abordent tous les sujets de société, ceci, en dehors de tout dogmatisme !


                    • Luniterre Luniterre 11 novembre 2018 14:12

                      @Ecométa

                      Albert Einstein était donc un génie à plusieurs égards, dont celui du sens de la formule...


                      Pour autant, et selon les formules mêmes que vous citez, il ne prétendait pas détenir la solution.


                      Personne ne peut prétendre la détenir, à titre individuel, de toutes façons. Les idées qui font bouger le monde naissent de l’expérience sociale collective et du bilan qui en est fait par la mémoire populaire, en grande partie.


                      C’est pourquoi la bataille des idées est aussi celle du conditionnement, dans lequel les médias jouent un rôle essentiel et sont généralement aux ordres du système, quel qu’il soit, d’une manière ou d’une autre.


                      La rupture intervient, révolte, révolution, changement de régime, quand le décalage entre le discours officiel et le vécu concret est suffisamment flagrant pour décaper le conditionnement et raviver la mémoire populaire des luttes.


                      C’est, d’une autre manière, ce qui s’est produit en URSS, à la fin des années 80. Le « brillant » de la civilisation occidentale est devenu suffisamment crédible, aux yeux des soviétiques, pour qu’ils se détachent de leurs élites bureaucratiques effectivement corrompues et qui usaient d’un double langage.


                      Ils ont donc accepté assez passivement le changement de régime, pour passer d’un capitalisme bureaucratique qui n’avait pas le courage de dire son nom à une forme de « libéralisme » assumé qui devait à la fois apporter plus de liberté et plus de prospérité.


                      En fait, ce fut le règne sanglant de la mafia et une semi-colonisation par l’occident, le tout entraînant une misère noire encore bien pire que celle de l’ère soviétique finissante. Sauf pour quelque profiteurs, généralement liés à la mafia, effectivement. L’oligarchie n’est pas essentiellement née des débris de la bureaucratie, contrairement à une idée reçue en occident, mais de l’émergence de la mafia, déjà chronique depuis plusieurs décennies, en URSS. La bureaucratie et la mafia ont des itinéraires parallèles depuis les « réformes » déjà libérales, en fait, de Khrouchtchev, qui s’était institué en leader de cette bureaucratie. La mafia a fini par devenir économiquement dominante sous Gorbatchev et accéder quasiment au pouvoir sous Eltsine.


                      Le mouvement de la mémoire populaire s’est alors réveillé avec l’arrivée au pouvoir de Poutine, qui paraissait simplement nécessaire, au départ, pour stabiliser les affaires de ces messieurs les oligarques. Avec Poutine, c’est donc finalement le nationalisme russe qui s’est réveillé, lui assurant un soutien populaire encore considérable, près de 20 ans plus tard.


                      Dans le même temps, et fusionnant avec le nationalisme russe, est revenue la nostalgie de l’ère soviétique, et principalement pour la période stalinienne, qui combinait à la fois progrès économique et social et grandeur nationale de la Russie, étendue à l’ensemble de l’URSS.


                      Dans cette vidéo, parmi d’autres du même style, c’est bien ce qui s’exprime, notamment à travers les commentaires, dont on peut comprendre la tendance générale, même sans comprendre le russe...


                      https://youtu.be/trBaJVvcmRc


                      ( Cité in https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/11/09/aurelien-barrau-ou-le-desert-en-marche-de-lecologie-politique/ )


                      Il ne s’agit pas pour autant de revenir en arrière, mais de tenir compte du bilan de l’expérience et de refonder un socialisme réellement moderne, et en accord avec vous sur ces points :


                      « ...identique pour la finalité mais de différent dans la forme et les technologies moderne de communication peuvent sans aucun doute nous y aider. »


                      « Il faut lutter mais avant tout, et d’abord au plan fondamental (Ontologique) et mettre les moyens en phase avec ce fondamental (Déontologique). Redéfinir ce qu’est l’économie, surtout ce qu’elle ne peut et ne doit pas être comme un système de création de richesses mais un système de satisfaction des besoins individuels et collectifs ; autrement comment penser et parler d’économie sans être d’accord sur la définition ? Evoquer la liberté, une liberté forcément relative, entre contrainte et liberté collectives comme individuelles, et non l’absolu crétin du libéralisme ! »


                      Ce que le marxisme interroge, ce n’est pas seulement la rationalité de l’économie, même si cela reste la base évidente, ni même uniquement le retour de la valeur d’usage en économie, mais bien aussi l’usage de la vie, comme avait tenté de le reformuler Guy Debord, en son temps :


                      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/11/05/1971-la-planete-deja-malade-et-les-soviets-reves-par-guy-debord/


                      En réalité, l’une ne va pas sans l’autre, et c’est là toute la dialectique qu’il nous faut comprendre pour construire le socialisme du 21ème siècle.


                      (>>> suite dans le post suivant....)


                      Luniterre



                    • Luniterre Luniterre 11 novembre 2018 14:21

                      @Ecométa 
                       

                      (...suite)


                      La révolution du 21ème siècle est donc la fois un retour au réel, loin de la société spectaculaire marchande, à la fois par le retour à une correspondance entre valeur-travail et valeur d’usage, et avec l’usage de la vie l’emportant sur l’accumulation et donc sur le capitalisme.


                      C’est en ce sens que Debord a pu écrire :


                        « ♦ 49 ♦ Le spectacle est l’autre face de l’argent : l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises. Mais si l’argent a dominé la société en tant que représentation de l’équivalence centrale, c’est-à-dire du caractère échangeable des biens multiples dont l’usage restait incomparable, le spectacle est son complément moderne développé où la totalité du monde marchand apparaît en bloc, comme une équivalence générale à ce que l’ensemble de la société peut être et faire. Le spectacle est l’argent que l’on regarde seulement, car en lui déjà c’est la totalité de l’usage qui s’est échangée contre la totalité de la représentation abstraite. Le spectacle n’est pas seulement le serviteur du pseudo-usage, il est déjà en lui-même le pseudo-usage de la vie. »


                      Dans la période de transition, l’argent n’est pas nécessairement aboli pour autant, mais ramené à sa fonction première d’unité de compte en valeur-travail. (Marx, Critique du programme de Gotha)


                      Vous semblez rêver d’un hypothétique « capitalisme à visage humain », alors qu’il n’y a pas de « retour en arrière » possible dans la logique même du capitalisme, qui est celle de l’accumulation et rien d’autre. La concurrence entraine la course à la rentabilité et celle-ci génère le développement des monopoles (Groupes financiers-industriels). Et ceux-ci génèrent la destruction des ressources de la planète et de tout l’environnement.


                      Au point où on est, il faut donc choisir, et il est déjà plus que temps, vu les dégâts :


                      __Sauver la planète ou sauver le système.

                      __Socialisme ou capitalisme.

                      __Dictature du prolétariat ou dictature du capital.


                      C’est en ce sens que chacun est libre de faire le choix. Encore faut-il pouvoir le faire en connaissance de cause.


                      Le 17 Novembre, ce qui s’exprime, c’est bien un réveil de la mémoire populaire, du genre de ceux qui balayent le conditionnement, en constatant le décalage entre le vécu réel et le discours des « élites », de droite comme de gauche, sans parler des bobos-écolos au service des uns et des autres !


                      Luniterre


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