L’année prochaine à Jérusalem
Certains se sont étonnés du succès de l'opération "déluge d'Al-Aqsa", et ont immédiatement commencé à inventer toutes sortes de théories "alternatives". C'est sûrement un relent du conditionnement par la propagande américano-israélienne, ceux-là ne pouvaient pas admettre que les services de sécurité israéliens et toute leur quincaillerie technologique aient pu être mis en échec.
C'est certes un bon réflexe de rester prudent lors d'annonces médiatiques tonitruantes, mais la sagesse commande d'attendre que les faits s'éclaircissent avant d'échafauder des théories "audacieuses". D'autant plus que ce genre de "méthode d'analyse" emploie typiquement deux biais : un biais de sélection, on ne garde et on ne regarde que ce qui semble confirmer le présupposé, et un biais d'interprétation : des éléments insignifiants, très vagues, ou de source douteuse vont être présentés comme des "preuves" solides. Ajoutons que le phénomène des "influenceurs" est délétère, du fait que c'est un métier à part entière, que la concurrence est féroce, et qu'il faut donc maintenir un flot de paroles permanent et si possible "spectaculaire" pour avoir du succès, ce qui laisse très peu de place à l'étude et la réflexion.
Pour remettre les choses dans l'ordre, dans cette histoire de 7 octobre, il faut comprendre une chose très simple, il ne faut pas confondre deux choses : il y a d'un côté l'ampleur de l'échec des services de sécurité, et de l'autre l'ampleur des conséquences de cet échec. Or, si effectivement les conséquences sont inédites, l'échec en termes de renseignement et en termes militaires a un précédent au moins de même ampleur, la guerre contre le Liban en 2006.
Je rappelle que suite à une opération du Hezbollah à la frontière, le gouvernement israélien avait décidé de lancer une vaste opération militaire, planifiée de longue date. La secrétaire d'état américaine Condoleezza Rice avait immédiatement accouru à Tel-Aviv pour affirmer le soutien des E-U, et avait déclaré, parfaitement sûre d'elle, que cette guerre ne serait qu'une question de jours, avant que le Hezbollah soit "éradiqué".
Le résultat a été désastreux pour les Israéliens. Toutes les composantes de l'opération ont été mises en échec, ils n'ont pas atteint le moindre objectif, et les conséquences psychologiques de leur défaite ont été très profondes, chez les Arabes comme chez les Israéliens.
Ils ont mené une campagne aérienne intense, elle n'a eu aucun résultat. Ils n'ont jamais été capables de stopper les tirs de roquette du Hezbollah, ni même d'en diminuer l'intensité.
Ils ont pratiqué des infiltrations de commandos en profondeur, toutes les opérations ont échoué, parfois avec des pertes significatives. A plusieurs reprises, leurs commandos sont tombé dans des embuscades, ils étaient attendus par les combattants du Hezbollah. Ils ont pris d'assaut des bâtiments vides, et n'ont ramené comme prisonnier qu'un malheureux éleveur de chèvre de la Bekaa, qui avait le malheur d'être un homonyme du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Ils ont tenté des incursions terrestres avec des chars et des troupes d'assaut, ils sont revenus en pleurant et sans les chars. Ils n'avaient pas anticipé la densité de missiles anti-chars guidés dont disposait le Hezbollah, ni l'expertise de leurs opérateurs, pas plus que le niveau d'entraînement de leurs soldats dans les combats au corps-à-corps.
Ils ont bombardé Beyrouth depuis la mer, avec le fleuron de leur marine, une corvette "Saar-5" dernier cri. Ils n'avaient pas anticipé que le Hezbollah possédait des missiles anti-navire, la corvette a été touché et a dû quitter à toute vapeur, et en flammes, les côtes de la capitale libanaise. Ils ont eu beaucoup de chance, le missile avait touché le hangar du navire, il n'a pas sombré et la propulsion n'a pas été atteinte.
Ils ont tenté par tous les moyens de faire cesser les émissions de la chaîne de télévision du Hezbollah, "Al-manar", ils n'y sont jamais parvenus. Ils n'avaient pas anticipé que le Hezbollah disposait d'équipements, de plateaux et de studios de secours, et totalement secrets. Hassan Nasrallah, a fait des discours quand il a voulu, retransmis par toutes les chaînes de télévision arabes en direct. Ceci a participé à la victoire du parti également sur le plan médiatique.
Ce n'est qu'après la guerre que le renseignement israélien a compris que le Hezbollah disposait d'un système de télécommunications privé par fibre optique, extrêmement ramifié, qui lui a permis de maintenir la chaîne de commandement et de renseignement militaire. Le Hezbollah sachant pertinemment que tous les réseaux "publics", Internet et GSM, étaient écoutés par les Israéliens, ils ont consciencieusement intoxiqué ces derniers en y simulant une activité conséquente et crédible.
Bref, la liste est encore longue, le résultat de cette guerre, en termes précis, s'appelle "victoire totale" pour le Hezbollah, quand bien même l'ennemi sioniste avait l'initiative, a choisi le lieu et l'heure. D'où ce que j'écrivais plus haut, en termes de renseignement et en termes militaires, le fiasco de la guerre de 2006 est au moins de même ampleur que celui du 7 octobre.
Hassan Nasrallah à Beyrouth, célèbrant la "victoire divine" de 2006.
On pourra objecter un certain nombre de choses.
D'abord, Gaza n'est pas le Liban. La réponse est oui et non. Précisément, depuis 2006, la résistance palestinienne à Gaza est encadrée par l'Iran et le Hezbollah. C'était tout à fait remarquable en 2008, lors d'un précédent affrontement à Gaza, la rhétorique de la résistance palestinienne était copiée quasiment mot pour mot sur celle du Hezbollah en 2006. Concernant les capacités de ces groupes, elles n'ont fait que croître au fil du temps. En 2008, la portée des roquettes palestiniennes ne dépassait pas quelques kilomètres, tout juste assez pour atteindre Sderot, puis au fil des années, les portées ont augmenté jusqu'à atteindre Tel Aviv, et les quantités ont été multipliés par un facteur considérable. 2000 roquettes en 2008, 4 000 en 2014, et pour cette année, les comptes ne sont pas clos, mais les 10 000 sont largement dépassés. De la même manière, l'équipement anti-char a connu une évolution qualitative et quantitative constante et régulière. L'équipement anti-aérien est passé d'inexistant à rudimentaire, là aussi de manière régulière.
Il n'y a pas de mystère derrière cette montée en puissance. Elle est le fait du soutien d'un Etat, et elle est parallèle à la montée en puissance de cet Etat, l'Iran.
On peut s'étonner que le confetti que représente Gaza soit en capacité de se fournir autant de matériel au nez et à la barbe des Israéliens, qui, on s'en doute, surveillent tout ce qu'ils peuvent surveiller. Il y a ici deux choses à comprendre concernant surtout la technologie. Et au préalable, faire ce constat historique que la supériorité technologique, même écrasante, n'a jamais été une garantie de réussite, les Vietnamiens, les Afghans et bien d'autres pourront en témoigner. Le réflexe de dénier que je citais en introduction est aussi le produit du lavage de cerveau organisé par le capitalisme contemporain, qui glorifie la technologie comme son nouveau dieu. Deux choses à comprendre, disais-je, d'une part, plus un système est complexe, plus il est fragile et "piratable", plus il est facile de l'intoxiquer, c'est l'enseignement des théories fondamentales des réseaux, des systèmes et des organisations, l'illusion de toute-puissance, à l'image de la tour de Babel, peut s'effondrer d'autant plus violemment qu'elle est grande. D'autre part, l'évolution des capacités techniques est très asymétrique, j'entends par là que si dans certains domaines, les progrès techniques ont été gigantesques, dans d'autres, ils sont presque inexistants. C'est là aussi une confusion très répandue dans le grand public, de penser que certains problèmes techniques et scientifiques sont sur le point d'être résolus, simplement parce que d'autres, dans d'autres domaines l'ont été. Le bon exemple ici est de voir que malgré des progrès indéniables dans le champ de la médecine, il n'existe toujours pas de remède à la calvitie...
Concernant la logistique des armes et du matériel militaire à Gaza, il y a deux phénomènes "asymétriques" qui peuvent être exploités. Toute la technologie la plus moderne reste incapable de détecter des objets flottant juste en dessous de la surface de la mer. On peut les détecter plus bas, on peut les détecter s'ils dépassent, mais juste un peu en dessous des flots, c'est pratiquement impossible. De même, dès lors qu'ils sont assez profonds, les tunnels sont indétectables. Ce sont les deux voies de "contrebande" vers Gaza. Ajoutons que la production locale a été favorisée, une partie de la contrebande consistait en machines plutôt qu'en produits finis, et beaucoup de matières premières peuvent être récupérées sur place, dans la chimie des explosifs et des carburants de roquette, qui est basée sur des produits azotés.
En guise de transition et pour revenir au 7 octobre, les tunnels ont été le principal outil de l'opération. C'est, si j'ose dire, une tradition établie de longue date. Le malheureux Gilad Shalit, franco-israélien qui faisait son service militaire dans l'armée israélienne, avait été fait prisonnier lors d'un opération en fait très similaire à celle du 7 octobre, mais à une échelle minuscule. Un tunnel a été creusé par la résistance palestinienne pour déboucher sur une position de l'armée israélienne. Ils ont réalisé une embuscade de nuit, à l'intérieur même d'une zone fortifiée où les soldats sionistes se croyaient en sécurité, et ont exfiltré le captif par le même tunnel.
Je l'écrivais, la différence est dans l'échelle. Plutôt qu'un tunnel de 5 ou 6 kilomètres, ce sont des dizaines de tunnels de dizaines de kilomètres qui ont permis le succès de l'opération "déluge d'Al-Aqsa". Comprenez que le terrain, le sous-sol s'y prête très bien. Si vous consultez une carte de la géologie de la Palestine, vous verrez que la zone est constituée de dépôts alluvionnaires. Le sous-sol peut se creuser avec une petite cuillère sans difficulté, et surtout sans bruit. La détection sonore lors du creusement est le seul moyen technique fiable de détecter les tunnels. Dans un sol granitique par exemple, vous ne ferez pas une telle opération.
Les combattants palestiniens ont surgi de ces tunnels et ont immédiatement visé, d'abord, les postes militaires principaux. La presse israélienne a révélé que ces combattants connaissaient le plan des bases et sont allés directement dans les bons bâtiments, dans les bonnes pièces, et ont détruit exactement les bons équipements de communication informatique, ce qui a provoqué une grande confusion chez les militaires israéliens. C'est une très bonne illustration de la vulnérabilité engendrée par la complexité technologique que j'évoquais plus haut. Pour faire une analogie, imaginez que vous coupiez les "smartphones" de la population française pendant 72 heures. Alors que ces appareils n'existaient pas il y a seulement un peu plus de 15 ans, le pays sera aux trois-quarts paralysé...
Rendus partiellement sourds et aveugles, les militaires israéliens n'ont pas pu empêcher la deuxième vague de combattants palestiniens d'enfoncer les grilles, murs et barbelés qui entourent Gaza, et de se répandre dans les colonies avoisinantes.
Quelques remarques complémentaires. L'abrutissement "assisté par ordinateur" des populations depuis l'apparition de ces fameux "smartphones" a aussi touché la société israélienne. Des commentateurs russes se sont beaucoup amusé à diffuser, après l'événement, les vidéos tik-tok des soldates israéliennes en poste autour de Gaza, qui passaient leur temps à se filmer en train de se trémousser sur de la musique débile. La rapacité capitaliste sans limite à rendu tarée toute cette génération qui se trouve sous les drapeaux dans le pays. Et ceux qui suivent sont encore pire. Là encore, merci la technologie. Passons.
D'autre part, la situation sécuritaire dans le pays est très tendue depuis déjà assez longtemps, bien avant l'opération. A vrai dire, depuis la guerre en Ukraine, les sionistes ont profité de la diversion pour accroître leur politique de spoliation et de persécution des Palestiniens. Ceci a mécaniquement engendré une réaction de défense, souvent désespérée, de la part des Palestiniens, et aussi -et c'est assez nouveau- des Israéliens arabes, les citoyens de seconde zone de "la seule démocratie au Moyen-Orient". Tous les jours depuis un an, des attaques au couteau, à la voiture bélier, à l'arme de poing. Et toutes les zones du territoire touchés, y compris des zones jadis à l'abri des violences. Ceci a beaucoup affecté les conditions psychiques des Israéliens, qui sont entrés dans un état de fatigue physique et mentale. Même "l'expert en sécurité" d'I24 news avait l'air au bout du rouleau...
Et justement, ceci a été exploité très habilement par la résistance palestinienne. La date du 7 octobre n'est pas issue du hasard. C'était en 2023 le jour de clôture d'une semaine de fête juive, "Shemini Atzeret", qui est fêtée au coucher du soleil le 6, et dure très tard dans la nuit, voir jusqu'au petit matin. Même si il n'y a pas de prescriptions précises pour les modalités de la célébration, la fête doit être joyeuse, elle est donc généralement copieusement arrosée, et étant donné l'ambiance morose, avec d'autant plus d'entrain. On y récite traditionnellement la prière dite "de la pluie" "Geshem", c'est possiblement l'origine du nom "déluge d'Al-Aqsa".
La plupart des Israéliens ont été tirés du lit avec la gueule de bois le matin du 7. Ce qui s'est passé après est une réaction de panique et de confusion, mais aussi l'application de la doctrine israélienne, connue sous le nom "directive Hannibal". Je mets le lien vers la page en anglais qui est plus pertinente à mon sens que celle en français. La directive stipule simplement qu'étant donné l'embarras et les difficultés provoquées par la capture de soldats israéliens, il est préférable de l'empêcher par tous les moyens, y compris en liquidant les soldats en question. C'est exactement ce qui s'est produit le 7 octobre, et d'après certaines sources, encore durant l'opération terrestre dans Gaza, où l'aviation sioniste aurait bombardé des zones ou ses troupes seraient tombées dans des embuscades et auraient été potentiellement capturées.
Autre objection qu'on pourra apporter, comment la résistance palestinienne a-t-elle pu cacher ses projets ? Il faut comprendre que l'opération a pu être préparée de manière cloisonnée. D'un côté, l'entraînement des combattants, qui a été effectué "au grand jour", un entraînement "généraliste" qui n'impliquait pas de trahir les plans en avance. L'ouverture de plusieurs camps d'entraînement était une chose connue voire même vantée par les groupes palestiniens. Notons également qu'un certain nombre de combattants ont participé à la guerre en Syrie, paradoxalement, contre les loyalistes et le Hezbollah... On ne s'en étonne que quand on ne connaît pas les Arabes... Bref.
De l'autre côté, et c'était la clef de voûte de l'opération, il a fallu creuser les tunnels menant derrière les lignes ennemies. Le meilleur moyen de garder l'opération secrète était de confiner sous terre les ouvriers qui ont mené le chantier, jusqu'à son achèvement. Le degré d'engagement des combattants palestiniens le permet, ce qui est un grand avantage, sur les Israéliens comme sur les Occidentaux. En acceptant de ne pas remonter à la surface pendant les plusieurs mois nécessaires au creusement des tunnels, et jusqu'au déclenchement de l'opération, il n'y avait aucune possibilité de fuite d'information, aucun système de communication électronique ne peut traverser le sol en profondeur. Ils n'avaient même pas besoin de savoir vers où et pourquoi ils creusaient, un seul architecte pouvait donner les directions de départ à suivre.
Ainsi, au dernier moment, un nombre de combattants entraînés a pu être convoqué à la dernière minute, descendre sous terre, être "briefé" sur l'opération et partir au combat, tandis que les ouvriers pouvaient regagner la surface et l'air libre. Cela ne nécessite qu'une poignée de personnes dans la confidence, évidemment des personnes au-dessus de tout soupçon et prenant des précautions spéciales. En parallèle, comme cela s'est déjà produit, une opération d'intoxication à grande échelle a pu être menée, partout où l'ennemi sioniste écoute.
Les services égyptiens ont déclaré avoir averti les Israéliens que quelque chose se tramait, il ne faut pas en tirer des conclusions erronées. Tous les services s'échangent des informations en permanence, ça n'a rien d'exceptionnel. Il faudrait avoir le contenu exact des avertissements égyptiens pour juger de leur précision, donc du degré d'intérêt que les Israéliens ont été susceptibles de leur porter, surtout si ces informations contredisaient leurs propres analyses.
En conclusion, et à l'heure où j'écris, les israéliens se dirigent vers une nouvelle défaite totale. La politique "d'intransigeance" du likoud n'a fait que les couvrir de sang un peu plus, n'a rien obtenu sauf aggraver l'image de bestialité, de barbarie de l'entité sioniste. Netanyahou a 96% d'opinions négatives, sa carrière politique est terminée. L'économie est sous assistance respiratoire. La censure militaire israélienne, toute-puissante dans le pays, ne permet pas de connaître le bilan de leurs pertes, mais les chiffres officiels sont très probablement divisés par 2 ou 3. La presse israélienne a piteusement tenté de flatter le Hezbollah autant qu'elle le pouvait, pour éviter qu'il ne s'engage davantage dans le conflit, à grand renfort de formules comme "c'est une véritable guerre que mène le Hezbollah au Nord", alors que le parti ne leur a servi que les hors d'œuvres pour le moment. Tous leurs relais internationaux sont plus grillés que jamais, leurs campagnes de communication ne suscitent que le mépris, tant il est flagrant qu'ils prennent les gens pour des cons.
De manière plus générale, c'est l’effondrement du sionisme que nous constatons sous nos yeux. Du projet socialiste, égalitaire, laïque des pères fondateurs, censé régler la question juive en Europe, et offrir un foyer national aux Juifs, il ne reste rien. Un "pays" qui va devenir un des plus dangereux du monde, où règne un capitalisme rapace, cynique, sans pitié, c'est un des pays où la vie est la plus chère au monde. Peuplé, majoritairement à terme, de fanatiques religieux, de par leur démographie galopante contre celle des laïques. Un "pays" qui suscite le dégoût à l'encontre des Juifs à travers le monde, malheureusement souvent malgré eux, dégoût de leur arrogance, de leur brutalité, de leur bêtise, de leur paranoïa. Un "pays" objectivement parasitaire, qui ne peut pas survivre sans les Etats-Unis, qui n'a acquis aucune autonomie en plus de 70 ans d'existence, et qui s'est créé des ennemis mortels tout autour de lui.
Et quand vous leur dites tout ceci, qui est pourtant la vérité, simple, constatable, objective, ils vous éructent, la bave aux lèvres, les yeux injectés de sang : "Antisémite !". Tandis que la seule chose qu'on leur dit est "arrêtez donc vos conneries avant que ça ne tourne vraiment mal". Propos inaudibles.
Je pense que c'est l'ancien diplomate américain Maurice Draper qui a résumé la chose le mieux, dans un entretien qu'il donnait à propos d'une énième manœuvre israélienne durant la guerre civile au Liban : "les Israéliens sont très habiles pour ces choses... Peut-être trop habiles".
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