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Accueil du site > Tribune Libre > Histoires de petites violences

Histoires de petites violences

Que celui qui n'a jamais crier sur son conjoint, qui n'a jamais secoué son gosse, qui n'a jamais pointé le majeur à l'adresse de celui qui lui avait grillé la priorité ou qui l'avait injurié d'avoir, lui-même, grillé la priorité, que celui qui ne s'est jamais énervé sur son chien, que celui qui n'a jamais fait tombé une pile d'assiettes, geste désespéré, qui ne s'est jamais tailladé les poignets, qui n'a jamais hurlé ou étouffé son cri dans son oreiller, qui n'a jamais répondu méchamment, qui n'a jamais souhaité la mort, longue et douloureuse, de personne, se présente.

La violence fait partie de nous du simple fait que nous avons tous, à un moment ou à un autre, des fatigues, des impuissances, des colères...

La violence est l'expression, non maîtrisée bien sûr, et stérile de notre énergie.

Hormis les punching-ball – il y en a – et les grands sages, rares sont ceux qui n'ont jamais, jamais, eu d'accès de violence !

Nous en sommes à la violence ordinaire, bien sûr, je ne parle pas là de meurtres, de barbarie, de guerres,etc.

Je parle de cette violence qui semble toujours prête à surgir, à la moindre occasion, de ces petites choses du quotidien qui nous pourrissent la vie.

Notre vie très privilégiée, d'occidentaux nantis.

Le violence est une énergie vitale qui n'arrive pas à s'exprimer positivement mais c'est aussi un instinct de défense.

Le tout, est de savoir quand et pourquoi on se sent agressé !

Et c'est assez intéressant de constater que nous n'avons pas, les uns et les autres, la même limite d'acceptation.

Un soir que je sortais d'une journée de merde – c'est pas très joli, une journée de merde, mais tout le monde comprend ce que c'est car tout le monde en a eu, et ça évite de détailler, sans compter qu'aujourd'hui je n'ai plus aucune idée du pourquoi de l'humeur !-, devant passer à la supérette locale, je m'arrêtai au rappel de priorité du petit chemin d'où je venais au carrefour de la route principale. Je n'avais aucune envie d'aller faire des courses, j'avais juste envie d'être quelqu'un d'autre dans une autre histoire, mais je devais attendre que les lambins qui, dociles, roulaient à cinquante à l'heure, passassent devant moi ; comme je ne conduis pas une ferrari, il m'était difficile de déboucher sans gêner : et j'ai horreur de déranger ! Au bout d'un temps qui me parût interminable, la dernière voiture fut en vue ; j'avais vraiment le sentiment qu'elle ralentissait, comme pour prolonger mon calvaire et, à son passage, je fis des signes d'agacement très explicites.

Quelques instants plus tard, je sortais de ma voiture, sur le parking du magasin, quand un type s'approcha de moi ; il émanait de lui un calme, une évidence qui fit tomber ma mauvaise humeur ; mais je ne savais pas pourquoi il s'approchait de moi !

« Vous aviez l'air énervée tout à l'heure » me dit-il, « mais vous comprenez bien que la vitesse est limitée,etc. ».

Je me suis confondue en excuse, avouant ma mauvaise humeur, mon agacement mais n'entérinai ni la mauvaise humeur, ni les excuses.

Nous avons parlé à peine une minute ! Et la seule chose que j'ai pensé, c'est que j'aurais bien aimé avoir un mec comme ça !!

Voilà : désamorcer la violence de l'autre ; ne pas agresser, ne pas être condescendant : c'est un langage que tout le monde comprend. C'est un langage qui se passe même des mots, une attitude qui fait tomber les bouillonnements de votre soupe au lait.

Une autre fois, en rôles renversés, un jeune type s'est littéralement jeté devant ma voiture ; je roulais doucement dans une rue du village et pour quelques raisons que ce soit, je le dérangeais. Je me suis arrêtée, je lui ai souris sans provocation et j'ai senti à la manière dont il finissait son trajet qu'il aurait bien aimé avoir à en découdre et qu'il était tout étonné de ne pas avoir reçu d' insultes.

Nous avons tous nos zones d'indignation, nos limites qui, franchies, provoquent notre violence.

J'ai eu, pendant quelques mois, un petit voisin qui vivait en colocation avec un couple de copains. Quand sa copine venait, j'entendais des cris, des engueulades, des portes claquer, sa voix qui se casse quand il se jette à ses pieds, lui demande pardon et l'implore de rester.

Il avait pris un chiot ; et pas n'importe lequel : un blue american staff !

Moi qui sauterais à la gorge de quiconque tuerait une couleuvre devant moi, je l'ai surpris plusieurs fois à hurler sur ce chien, je l'ai vu le battre. Mais je n'ai rien dit, interdite. Ce gosse était lui-même tellement écorché vif, un gosse battu c'est sûr, que le problème me dépassait et je ne savais plus si je pleurais sur le malheur du gosse ou sur le malheur du chien !

Et je comprenais que toute la part que l'on faisait au chien était un exutoire , de nos malheurs, de nos rêves...de nos manques. Et je n'y pouvais rien.

Naguère, les violences étaient dues à la dureté de la vie : l'homme était dur avec ses bêtes comme il était dur avec lui-même ; il était dur avec ses enfants, avec sa femme, de la même manière.

Mais le confort venant, nous n'avons pas éradiqué cette violence-là.

C'est à peine si nous savons la maîtriser de temps en temps.

Et face à cette violence, il ne s'agit pas d'être « tolérant » mais bien de voir que l'être le plus soumis par ailleurs est le plus violent là.

La violence est partout, tout le temps, elle est le signe de notre aliénation, on en suffoque et s'en offusquer est bien la pire des choses !

Je suis convaincue que la violence remonte à des causes lointaines, du plus loin de notre enfance.

Et puis, bien sûr, tout cela se vit différemment selon de quel côté de la richesse on est !

Un bourgeois, une bourgeoise, un nanti, une nantie, aussi se font rouler ! Aussi ils se font insulter. Mais leur dignité est plus facile à s'afficher , ils ont plus de répondant s'ils se sentent vraiment lésés !

Une agression les touche, comme vous ou moi, mais ils ont plus d'aise à ne pas réagir, ils ont recours à leur supériorité protectrice.

Il n'est qu'à voir tous ces hommes politiques, qu'on pense traînés dans la boue, et qui font montre d'une réaction telle qu'on est amené à les croire innocents... mais c'est un autre problème !

Néanmoins, il est bien évident qu'un régime politique ou un autre favorisera la puissance d'agir ou, au contraire, l'impuissance.

Dans un monde qui a réinventé l'esclavage, tout en faisant croire du contraire, dans un monde où l'on n'arrive pas à trouver le « responsable » de quoique ce soit, il est clair que l'expression violente de notre impuissance est à son comble.

Mais il y a aussi cette violence-là :

Au bal des gueux à Montpellier- ce carnaval ouvert ( off !) où la ville offre ses espaces à qui veut, sans organisation d'aucune sorte, pour un vrai carnaval- deux jeunes étudiants, bien sous tous rapports, se promenaient sans participer à la fête parce qu'ils n'y connaissaient personne ; mais ils écoutaient les musiques, et regardaient les scènes de rue. Plus tard dans la soirée, les gueux avaient déjà pas mal bu et, ça et là, des échauffourées s'esquissaient, sans grandes violences néanmoins. Soudain, des dizaines et des dizaines de flics déboulèrent d'on ne sait où, comme une nuée d'étourneaux, et se ruèrent sur les joyeux fêtards ; ils cognaient, jetaient à terre et, quand l'ivrogne se trouvait à terre, qu'il fût mâle ou femelle, ils tapaient dedans à grands coups de pieds.

Nos deux jeunes gens, pétrifiés, regardaient la scène d'une violence inouïe, bouche ouverte, quand soudain, ils furent pris par derrière, bras tirés dans le dos pour les immobiliser, et reçurent plusieurs coups de matraque. Luxation de l'épaule, contusions en tous genres et pas mal de bleus.

Ces flics, qui se défoulent sur des jeunes gens, ça vous fait penser à quoi ?

Des flics qui s'attaquent à deux jeunes témoins immobiles ?

Et quoi ?

Ces deux étudiants avaient le droit de déambuler une nuit de fête ; du reste ils n'ont été ni interpellés ni agressés par aucun des « gueux » ; les gueux, ils avaient tout à fait le droit d'être là puisque la ville leur était offerte pour une nuit !

Et les flics ?

Les étudiants et les gueux ont été tabassés par les flics. À ma connaissance, histoire sans suite !

Les gueux ont dû décuvé.

Les étudiants, eux, ont été choqués, mais innocents, dans leur essence, ils ont, ce soir-là, appris du monde dans lequel ils vivent.

Ils n'ont pas cherché réparation, se sont remis de leurs maux.

Si tout le monde est susceptible d'être victime d'agression, quelle qu'elle soit, tous ne réagissent pas de la même manière.

Plus l'homme est libre, bien dans sa peau et authentique, plus cette agression sera véritablement oubliée, sans traumatisme : le traumatisme n'est qu'une atteinte à un ego fragile, construit, non seulement de manière factice mais qui, nourri par l'extérieur, par l'image qu'il donne, par la certitude du respect qu'il mérite a priori, ne trouve plus en lui matière à se transformer par les épreuves ; il se fige, s'arc-boute et souffre d'autant plus de la peur subie qu'il n'en comprend pas les rouages profonds.

On peut subir la violence mais on peut, bien involontairement la provoquer. Il suffit pour ça d'être au mauvais endroit au mauvais moment, de la mauvaise manière.

« Quand un homme porte une charge sur son dos et malgré cela , voyage en char, il incite par là les voleurs à s'approcher ».

Porter une charge sur son dos est le propre de l'homme vulgaire. Un char est la propriété d'un homme éminent. Quand un homme vulgaire utilise le bien d'un homme éminent, les voleurs songent à le lui ôter.

Quand quelqu'un est insolent envers ses supérieurs et dur envers ses inférieurs, les voleurs songent à l'attaquer. Une surveillance relâchée pousse les voleurs à commettre un vol. L'élégante parure d'une jeune fille incite à lui dérober sa vertu.

Il est dit dans le Livre des Transformations ; « Quand un homme porte une charge sur son dos et malgré cela voyage en char, il incite par là les voleurs à s'approcher, car c'est une invitation faite aux voleurs. » Tsie

Le monde, la police, les lois se doivent alors d'intervenir pour protéger !

Nous construisons donc un monde procédural, dont les États-Unis ont donné le ton !

Mais la police ni les lois n'ont raison !

Je voudrais terminer ce petit texte par des paroles de Martine Barrat, que je donnerai de mémoire.

Martine Barrat est photographe ; elle a fait des photos magnifiques du Bronx où elle a fini par se faire des amis et se faire adopter. Son humilité est incroyable, elle dit qu'elle est arrivée là, sans rien demander, sans rien vouloir, avec juste, au coeur une curiosité. Cette attitude lui est naturelle, elle n'avait aucune volonté de se faire valoir, ni ici ni ailleurs ; elle n'avait en tête aucun « bon coup » à monnayer ; elle était juste elle-même, femme, blanche, dans le Bronx ou dans la jungle inconnue ou elle a rencontré les FARC ou d'autres prétendus terroristes. Et son attitude l'a inscrite d'emblée dans le coeur de ceux qui sont devenus ses amis.

« Un homme noble humble dans son mérite mène les choses à bien. Fortune ; »

Le Maître dit : « Lorsque quelqu'un ne se glorifie pas de ses efforts et ne fait pas mérite de ses vertus, il possède la grandeur suprême. Cela signifie qu'avec tous ses mérites, il se place au-dessous des autres. Magnifique de nature, respectueux des moeurs, l'homme humble est plein de mérite et c'est pourquoi il peut maintenir sa positions. » Ta Kouo


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71 réactions à cet article    


  • Loatse Loatse 4 août 2012 11:25

    « Et je comprenais que toute la part que l’on faisait au chien était un exutoire , de nos malheurs, de nos rêves...de nos manques. Et je n’y pouvais rien. »

    si ! appeler la spa, porter plainte... l’indifférence est aussi une forme de violence.


    • alinea Alinea 4 août 2012 11:38

      Loatse : La SPA, c’est encore pire ; de plus, ce chien précis n’était pas un chien martyre mais un chien comme on en voit partout : d’autres sont obèses ou toujours en laisse, ou enfermés toute la journée ! La SPA, ce n’est pas le service de l’enfance : on y exécute plus de la moitié des chiens qui y rentrent ! Parce que la grande majorité de ceux qui ont des chiens, les prennent juste pour compenser leur propre malheur. Contre ça, je ne peux rien,non !


    • Loatse Loatse 4 août 2012 12:24

      C’est vrai.. en regardant les textes de loi, je m’aperçois que la bête risque d’être euthanasiée !
      brrrr

      Il reste cette possibilité : imprimer le texte de loi (ci dessous) qui réprime la maltraitance sur les animaux et le glisser dans une enveloppe avec le nom du propriétaire du chien dans sa boite à lettres...que ca paraisse officiel (sans cachets)...

      La définition est donnée par l’article L.521-1 du code pénal : « le fait publiquement ou non d’exercer des sévices graves ou de nature sexuelle ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.  » -

      S’agissant d’un délit le tribunal peut décider d’assortir sa décision de peines complémentaires

      • confiscation de l’animal en vue de son euthanasie ou de sa remise à une oeuvre de protection animale laquelle pourra librement en disposer,

      • interdiction de détention d’un animal (qui peut être limitée à certains animaux ou catégories d’animaux) à titre définitif ou pendant une certaine durée,

      • interdiction d’exercer, pour une durée de cinq ans au plus, une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l’infraction.

      ps : si ca me tient à coeur c’est parceque moi même j’ai recueilli un chat et un chien victimes de maltraitance... (en fait je les ai rachetés à leur propriétaire - bon, il faut dire que j’y ai mis le prix aussi et je comprend fort bien que tout le monde n’a pas ni l’envie ni la possibilité d’accueillir des animaux)

      La minette ; les enfants de ce couple s’amusait à la soulever par la queue et à la faire tourner en l’air puis la lacher... le chien lui a survécu à son frère qui s’est reçu une marmite sur le crâne...

      le choix était simple, ou bien ils me les vendaient ou bien je les « raptais »... smiley




      • alinea Alinea 4 août 2012 12:41

        C’est curieux que vous me parliez l’un et l’autre des chiens : je suis en train de préparer un article sur les chiens ! Et c’est pas une mince affaire.
        Oui, j’exagère quand je dis « exécuter » ; et je comprends bien tous les problèmes et toutes les solutions que prend la S P A ; même si, comme vous dites, ce n’est pas la joie !
        C’est l’humain qu’il faut soigner, mais notre société n’en prend pas le chemin, au contraire.
        Ils vous ont vendus leurs bêtes, Loatse, c’est incroyable ! Ils n’avaient, quoi ? Même pas idée qu’ils les maltraitaient et que s’ils les maltraitaient, c’était peut-être mieux pour tout le monde qu’ils soient adoptés ?
        Malheureusement tout le monde ne peut pas être adopté.
        On en voit tous les jours des gens qui se comportent comme des nazis avec leur chien ; et je ne parle pas de l’ignorance crasse ! je pense qu’il faudrait qu’on enseigne ça à l’école aussi ; un minimum quoi !
        Quant à mon jeune voisin, aussi pitoyable que son chien, il n’habite plus ici. C’est un gentil garçon, un tendre malheureux mais qui n’avait pas cette arrogance violente de certains laissés pour compte ; je ne crois pas qu’il lui fasse grand mal


      • Loatse Loatse 4 août 2012 13:22

        @Alinea

        Le contexte de cette histoire vient appuyer les constatations que vous faites dans votre article quand aux source de ces violences gratuites...

        je développe : le couple en question, lui au chômage (manque d’argent permanent d’ou déjà tensions), la trompant à tour de bras, découchant souvent.. Elle, vivant tout cela très mal, criant souvent après les enfants, lesquels reportent à leur tour cette même violence sur les animaux... cerise sur le gateau, ceux ci vivaient à l’époque dans un appartement insalubre...

        pour le logement, j’ai pu faire les démarches (propriétaire que nous avions en commun a qui « j’ai soufflé dans les bronches » et mairie... cela et les animaux, j’ai fais ma part cela s’est arrêté là, l’ingérence dans la vie des couples ce n’est pas mon truc..

         Un cercle vicieux que tout cela... :(


      • alinea Alinea 4 août 2012 13:44

        J’ai remarqué souvent, et vous aussi , comme vous le dîtes, j’en suis sûre, que quand tout va bien, l’animal aussi est heureux ; quand tout part en vrille, ce sont les animaux qui morflent en premier.
        Nous ne nous débarrasserons peut-être jamais, en tant qu’espèce, de la loi du plus faible ! Chez les prédateurs, si un être est plus faible, il est abandonné ( et il meurt) ; chez les proies ( les herbivores), il est abandonné aussi et devient la proie du prédateur !
        La sagesse serait peut-être de l’accepter comme une loi « de la nature » ( contre laquelle on ne peut rien) ; mais j’avoue avoir du mal.
        Mon petit voisin, s’il réussit à se sentir quelqu’un, aimé , par son chien, même avec une incohérente violence, peut-être sera-t-il un moins mauvais père que ne fut le sien ?


      • King Al Batar King Al Batar 4 août 2012 12:51

        Bonjour Alinea
        Je ne saurais vous conseiller la pratique d’un art martial, ou même d’un sport de combat.

        J’ai grandi dans un quartier ou les jeunes sont constamment enervé (le Clos à Sains) et je peux vous dire que ce qui m’a permis de rester calme, ou en tout cas ce qui m’a evité d’avoir un gout prononcé pour la violence gratuite, ce sont les art martiaux, et leur spiritualité.
        Pour ma part, depuis que j’ai arreté le foot à 17 ans, je me suis mis à la boxe thai, ainsi qu’au Jiu Jistsu. J’ai trente ans, je suis ceinture noire de jiu jitsu, et avant que je décroche mon premier boulot, j’avais fait quelques combats de thai en amateur...
        Ca m’a permis de ne jamais participé aux bagarres quand je me retropuvait en position de force... Car je n’y vois pas de grandeur...
        Par contre, me battre pour defendre les miens, lorsque nous étions en infériorité numérique par exemple, à toujours constituer pour moi un défi que je me sentais obligé de relever...

        Alors aujourd’hui, je bosse, j’ai passe l’age de faire le voyou et puis nous enseignons la boxe à des gamins, donc nous nous devons d’être exemplaire. Mais je peux vous dire, pour bosser avec des clients qui peuvent être irrespectueux, que mon calme en a décontenancé plus d’un. Quand on connait sa force on n’a pas besoin de le prouver.
        Ca me rappelle une soirée l’année dernière, sur les bords canal Saint Martin, dans un bar qui s’appelle le point ephemère. On faisait la queue au chiottes et la un type genre 1m90 pas devant mon pote Mehdi d’1m70... Mais pas un ingrat. Le mec joue son chaud, sans savoir vraiment la rouste qui l’attend s’il continue. Et la je le prend alors que le ton monte et je lui explique :
        « me, j’ai pas envie de me taper specialement. Mais je te previens joue pas tes chauds, parce que nous sommes deux et que si je suis obligé, j’en ai rien a foutre de te déboiter, de me faire virer d’ici ou même d’aller au poste. Avoue que ce serait con, tout ca pour aller pisser. Donc je ne comprends pas pourquotu joue tes chaud et manque de respect, soyons tous gentils et la soirée se passera bien pour tout le monde »...
        Une manière de desamorcer par le calme et l’intimidation.
         Le mec m’a dit que j’avais raison, et on s’est tous calmé.

        Une chose que j’ai remarqué dans la vie, c’est que ceux qui ont la force de leur côté, à moins d’être un petit con, sont rarement ceux qui cherchent la merde.
        Et pour être calme et non violent, le conseil que je peux vous donner c’est d’être fort, conscient de votre force et du dangerqu’elle peut representer si elle n’est pas controlée.

        Peace !


        • Daniel Roux Daniel Roux 4 août 2012 13:11

          Un article ou plutôt un témoignage humain qui révèle la difficulté d’être.

          Comme n’importe quel humain, je suis capable du pire comme du meilleur. Affirmation théorique et facile qui nécessiterait de définir le pire et le meilleur et pour quel avenir.

          La reconnaissance de notre animalité est primordiale pour nous accepter tel que nous sommes. Fort envers les faibles et faibles envers les forts, est une assez bonne description du comportement instinctif. Les sociétés humaines comme les nations, construites à notre image, ne se conduisent pas autrement. Un jour victime, le lendemain, bourreau, c’est toute l’histoire de nos civilisations depuis qu’elles existent.

          en tant qu’individu, si vous ne maîtrisez pas votre violence instinctive, vous serez exclu d’une façon ou d’une autre, de la société.

          Notre mal de vivre vient en grande partie de la conscience de la vacuité de la vie et de sa finitude. Tout ça pour ça ? Mais d’où notre joie de vivre tire t-elle sa source ?

          Il n’est pas prouvé que la patience et la compassion soient éthiques (dans le sens de bon pour l’espèce), mais cela rend la vie en société plus facile.

          Il est remarquable que plus les civilisations se développent et se font protectrices, plus la médecines permet au plus grand nombre de survivre. L’espèce en tire t-elle bénéfice ? Plus il y a d’humains sur terre, plus il y a de contraintes imposées par la société, plus les humains perdent leur joie de vivre en perdant leur raison de vivre. Mais qu’elle est cette raison ?

          Il semblerait qu’être un consommateur courtisé soit moins satisfaisant qu’être un citoyen responsable et respecté. La responsabilité et le respect ? Ne sont ce pas les valeurs auxquelles l’humain aspire ?


          • alinea Alinea 4 août 2012 13:20

            Merci de vos commentaires King et Daniel ; avec lesquels je suis en « parfaite harmonie » !


            • Georges Yang 4 août 2012 13:22

              « Naguère, les violences étaient dues à la dureté de la vie : l’homme était dur avec ses bêtes comme il était dur avec lui-même ; il était dur avec ses enfants, avec sa femme, de la même manière. »

              Tout est dit, maintenant, nous avons le principe de précaution, le droit de retrait et le préjudice moral

              Nous avons généré une société de lâches, pleurnichards qui a peur des voyous de 10 ans qui pleure un chien écrasé, fait des lois sur le harcèlement, limite la légitime défense

              Les peuples de guerriers européens sont devenus des larves Quel point commun entre un Viking et un suédois de 2010 qui n’a plus droit à la fessée ?


              • alinea Alinea 4 août 2012 13:46

                Vous le dîtes un peu crûment, George Yang, mais je comprends ce que vous dîtes et je suis d’accord avec vous.
                La vraie force( lisez le commentaire de King) ne nécessite aucune démonstration ; mais la vraie force ne s’acquière pas en étant élevé dans du coton....


              • Georges Yang 4 août 2012 14:05

                Loin de vanter un monde de brutes, il est possible de fustiger un monde de lâches

                La France a perdu son courage après les accords de Munich en 1938 Ensuite de Gaulle a fait croire qu’une défaite était une victoire, depuis il n’est même plus besoin d’en appeler au courage,


              • Adrien Adrien 4 août 2012 15:53

                « monde de lâches » ? mais qu’est-ce que tu fais, là, derrière ton clavier à pleurnicher le cul sur ton fauteuil ? il y a plein d’endroit dans le monde où on se bat et se tue et où tu peux employer ton immense courage. 

                Quitte les misérables larves que nous sommes devenus, ô, grand guerrier Yang et va où t’appelle ton destin fameux ! et ne reviens que victorieux auprès des tiens couvert de blessures et de gloire smiley 



              • King Al Batar King Al Batar 4 août 2012 15:55

                Euh si je me trompe pas Mr Yang vit en Afrique, et n’est pas un lache...
                Toi parontre tu es une grande gueule qui agresse assez rapidement.
                Un problème de confiance en toi... ?


              • Adrien Adrien 4 août 2012 16:03

                Bien sûr, moi misérable, moi pas grand héros, moi jaloux de ceux qui du haut de leur grandeur font tomber la sentence que eux seuls ont le droit de proférer à la vermine de l’humanité amollie et rampante : « monde de lâches » ! je me prosterne au contraire devant celui qui vit au milieu des crocodiles et des lions, comment pouvais-je imaginer un pareil courage ??


              • King Al Batar King Al Batar 4 août 2012 16:16

                Non m’enfin bon, le mec est médecin en Afrique, et je penses que des horreurs humaines, il a du en voir des tonnes...
                Après c’est son avis, et peut être le constat de sa propre existance.
                Mais de là a l’insuler de lache derriere son clavier. Je trouve votre avis un peu dur.
                Vous notterez que, en ce qui concerne mon point de vue vous concernant, j’ai mis un point d’interrogation, ce qui veut dire que c’est une suggesion, et en aucun cas un aviséfinitf.
                J’ai juste souvent constaté que les personnes aggressives rapidement on souvent un manque de confiance.
                Mais je peux très bien avoir tort vous concernant, et vous avez peut etre un passif, sur d’autre fil, avec M Yang...


              • Adrien Adrien 4 août 2012 16:25

                j’aime bien taquiner ceux qui ne se prennent pas pour de la m…e et méprisent la terre entière LOL rien d’agressif ni de méchant. C’était ma contribution au sujet : comment faire rentrer un peu de sagesse et de modestie dans les têtes un peu enflées.


              • King Al Batar King Al Batar 4 août 2012 16:32

                Ok alors dans ce cas je suis désolé d’avoir été critique a votre egard.
                Peace !


              • Georges Yang 4 août 2012 20:17

                Merci King, je ne prône pas la violence, mais je fustige la société du renoncemment

                Quant à l’autre nase, je n’ai pas encore eu droit à ses quolibets


              • Georges Yang 4 août 2012 20:19

                Je ne suis pas un héros, mais je me suis habitué à la violence qui est parfois utile


              • Leo Le Sage 4 août 2012 20:44

                @Par Georges Yang (xxx.xxx.xxx.204) 4 août 20:19
                Vous dites : « Je ne suis pas un héros, mais je me suis habitué à la violence qui est parfois utile »
                Est-ce que saigner quelqu’un est de l’ordre de l’envisageable ? smiley

                @Par King Al Batar (xxx.xxx.xxx.20) 4 août 16:32
                Vous dites : « Ok alors dans ce cas je suis désolé d’avoir été critique a votre egard. »
                Comme je vous l’ai conseillé soyez prudent...
                Perso, je sais que vous êtes toujours disposé à discuter...

                Je vais de ce pas raconter une anecdote sur le sujet d’Alinea...

                @Par Adrien (xxx.xxx.xxx.198) 4 août 16:03
                Vous dire : « moi misérable »
                Toi éviter parler petit nègre car nous parler français... smiley

                Vous dire : « moi jaloux de ceux qui »
                Toi pas jalouser, sinon attirer le mauvais oeil sur Agoravox : moi pas d’accord !
                Toi pas rester du côté obscur, toi rester avec nous.
                Moi te le dire pour bien à toi.

                 
                Cordialement

                Leo Le Sage
                (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


              • foufouille foufouille 4 août 2012 20:47

                « Est-ce que saigner quelqu’un est de l’ordre de l’envisageable ?  »

                des fois, tu as envie, vaut mieux attendre la guerre .........


              • Antoine Diederick 4 août 2012 22:22

                a Yang, en fait, il y a un minimum de violence à maintenir en nous, pas pour exercer la violence, mais garder une certaine vigilance, c’est l’instinct de survie en somme, délimiter un espace de sauvegarde que ce soit dans une société dite évoluée ou plus frustre.

                « se faire violence » par exemple ou marquer la frontière entre le toi et le moi...la violence peut surgir suite à un sentiment de peur, je parle pas des bagarres lors de soirée pendant lesquels une bande de ploucs a l’intention de foutre le « cax pas possible ».


              • Loatse Loatse 4 août 2012 14:19

                King lui est partisan de la force maitrisée... Yang de l’usage de la force en réponse à l’agression...

                j’ai découvert une troisième voie... mais c’est la plus dure, la plus difficile à mettre en oeuvre parceque ’elle implique le dépassement de soi jusqu’à sacrifier sa vie pour faire grandir l’autre..

                A titre anecdotique (pas en forme de leçon - pour ma part, je ne me sens pas capable d’imiter ce moine chinois -)

                Le paradis et l’enfer

                Un vieux moine était assis sur le bord de la route,
                les yeux fermés, les jambes croisées, les mains posées sur les genoux.
                Il restait assis là, méditant profondément.

                Soudain, son zazen fut interrompu par la voix rauque et revendicatrice d’un chevalier.
                - « Vieil homme ! Dis-moi à quoi ressemblent le paradis et l’enfer
                Sur le coup, le moine n’eut pas la moindre réaction.
                Mais peu à peu, il ouvrit les yeux,
                releva imperceptiblement les commissures de ses lèvres,
                comme pour sourire, tandis que le chevalier restait planté là,
                impatient, de plus en plus agité.

                - »Tu désires connaître les secrets du paradis et de l’enfer ?« 
                demanda finalement le moine.
                 »Toi, avec ton allure négligée, avec tes bottes et tes vêtements couverts de boue.
                Avec tes cheveux ébouriffés, avec ta mauvaise haleine, avec ton épée rouillée et tordue.
                Toi qui est laid et dont la mère t’habille si drôlement,
                tu oses me demander de te parler du paradis et de l’enfer ?« 

                Le chevalier jura vilainement.
                Il sortit son épée et la souleva au-dessus de sa tête.
                Son visage devint cramoisi et les veines de son cou se gonflèrent tandis
                qu’il s’apprêtait à couper la tête du moine.
                - »Cela, c’est l’enfer« ,
                lui dit doucement le vieux moine, juste au moment où l’épée commençait à redescendre.

                Le chevalier resta bouche bée de stupéfaction, de respect, de compassion et d’amour devant cet homme aimable
                qui avait risqué rien de moins que sa vie, pour lui prodiguer cet enseignement.
                Il arrêta son épée à mi-chemin et ses yeux se remplirent de larmes de gratitude.
                - »Et cela, c’est le paradis !", conclut le moine...
                .


                • alinea Alinea 4 août 2012 14:43

                  C’est une manière de voir ! Qui marche sans doute pour ceux qui la possèdent cette violence !
                  Quant aux autres ??


                • King Al Batar King Al Batar 4 août 2012 15:42

                  Il n’y a aucune gloire a frapper plus faible que soi, quand bien même ce plus faible serait hargneux.
                  Lui faire peur est certainement le meilleur moyen de s’assurer une tranquilité.

                  Le battre c’est nourrir la ranceur et alimenter le conflit. La violence ne résout rien.
                  5772 ans d’histoire devrait pourtant l’avoir enseigner...


                • Loatse Loatse 4 août 2012 14:31

                  mdrmdr ! smiley


                  • alinea Alinea 4 août 2012 14:41

                    Exactement Loatse. Nous ne parviendrons probablement jamais à cette sagesse, mais c’est le but ; le mien aussi.
                    Vous êtes probablement beaucoup plus jeune que moi, je ne vous souhaite pas les galères que j’ai vécues, pour parvenir... au premier degré de cette sagesse.
                    Comprendre d’où vient la violence de l’autre et, du coup, s’en protéger, à défaut de pouvoir la déjouer, c’est un premier seuil.
                    Après, avoir l’autorité de donner leçon... c’est une autre histoire !


                  • Loatse Loatse 4 août 2012 14:57

                    « je ne vous souhaite pas les galères que j’ai vécues, pour parvenir... au premier degré de cette sagesse. »

                     quel bol ! j’ai plus l’impression de me retrouver souvent en train de descendre à la cave qu’en route pour le premier palier... smiley 


                    • alinea Alinea 4 août 2012 15:12

                      Oui, ça fait partie des épreuves ! comme il n’y a rien de linéaire !
                      J’ai le sentiment que la fatigue et le lâcher-prise concourent beaucoup à l’élévation !
                      Et encore ! se retrouver en train de descendre !! ce n’est rien comparé à y être jetée !!!
                      mais on remonte plus vite la deuxième fois que la première, et ainsi de suite.. alors, il ne faut pas se décourager.. !


                    • King Al Batar King Al Batar 4 août 2012 15:39

                      Je suis sur que je n’ai rien à vous apprendre, et vous connaissez certainement ce livre, mais si ce n’est pas le cas, je vous conseille la lecture de l’Art de La Guerre, de Sun Tzu. Un stratège militaire chinois, vivant il y a 2000 ans, qui tente d’enseigner l’art de vaincre sans combattre, par la crainte, la peur et l’intimidation.
                      Ce livre est d’une richesse incroyable, bien plus que le Prince de Machiavel à mon sens (qui reste un excellent livre), mais dont les leçons ont été difficiles à integrer par un esprit non préparé à la logique orientale, et même martiale.


                      • alinea Alinea 4 août 2012 16:20

                        je ne connaisais pas King ; mes livres de sagesse à moi, sont le Yi King ( cité dans l’article), les écrits du Bouddha, et quelques sages hindous..
                        Je note.. ;merci
                        Je ne pratique pas de sport de combat, mais le yoga ; quoique irrégulièrement depuis quelques temps !


                        • King Al Batar King Al Batar 4 août 2012 17:00

                          J’espère que vous ne serez pas déçue. Il ne s’agit pas trop d’un livre de sagesse tel que ceux dont vous me parler.
                          Mais d’un précis concernant la gestion des conflits (militaires mais applicable au quotidien). Certaines solutions son sages, mais l’auteur, en tant que militaire, considère que certains conflits sont parfois inévitables, et il enseigne comment les mener à bien...
                          Mais certaines solutions restent violentes...
                          Bonne lecture en tout cas !
                           smiley


                        • alinea Alinea 4 août 2012 17:19

                          King:je suis convaincue qu’il n’y a pas de vie sans violence, sans conflits ; il n’y a qu’à voir la vie des animaux !
                          je reste nostalgique du monde chevaleresque, de leur noblesse ; et dans ce sens, il y a longtemps, j’ai beaucoup appris des préceptes du sorcier Yaqui Don Juan donnés à Castaneda.
                          La marche du guerrier par exemple !
                          Le monde moderne a tout perverti mais a multiplié la violence ; on ne peut donc pas prendre ce monde comme modèle de « savoir-vivre ».
                          Dans la plupart des cas, la non-violence est souhaitable, parce efficace.
                          Mais à nier le conflit, à l’occulter, on le rend plus terrible encore.
                          Et à éduquer tout le monde dans le déni de cette réalité, on empire le problème !


                        • auguste auguste 4 août 2012 16:47

                          @ Georges Yang

                          Reprenez-vous, et cessez de critiquer le droit de retrait.

                          C’est du 50/50 et autant certains salariés qui l’utilisent aux seuls motifs qu’il fait trop froid ou trop chaud dans les bureaux méritent d’être traités de larves, autant ce droit utilisé à bon escient peut s’avérer vital.

                          J’ai encore en mémoire le spectacle d’un DRH qui avait tenté de s’opposer à l’évacuation du personnel, suite à une alerte à la bombe.
                          C’est la dixième en un mois, disait-il, ne nous laissons pas impressionner par un groupuscule de terroristes...
                          Emporté par une horde sauvage, il continuait ses litanies « chaque fois, nous perdons plusieurs heures de travail, etc., etc. », jusqu’au moment où le tintamarre des « deux tons » d’une armada de pompiers et de policiers le rendit inaudible.

                          La dixième fois était la bonne et, comme promis par le correspondant anonyme, la bombe était bien là, dans un placard à balais, telle qu’elle avait été décrite : 40 bâtons de dynamite et un dispositif de mise à feu simple mais opérationnel.

                          Le Président du Conseil d’Administration se dévoua pour convoquer une assemblée générale du personnel et son discours fut bref et limpide :
                          « Je vous félicite d’avoir bafoué l’autorité d’un imbécile. Je me réjouis de vous voir tous en vie. Vous avez été embauchés pour travailler, pas pour faire la guerre. »

                          Alors, Monsieur Georges Yang, toujours opposé au droit de retrait ?


                          • Georges Yang 4 août 2012 20:14

                            Votre histoire, c’est une fois sur 10000 le reste du temps, c’est du pipeau, quand je pense à ces larves qui onrt obtenu 500 euros de préjudice moral pour une bagarre entre collégiens où ils n’ont même pas pris une gifle, c’est ces enseignants que j’ai envie de gifler

                            Des collégiens qui font les cons, jadis on les calmaient avec des baffes

                            Le droit de retrait devrait être appliqué dans les centre de planning familial !


                          • Nestor 4 août 2012 17:17

                            Salut ...

                            On dit souvent que le plus grand ennemi de l’homme c’est sa propre colère !

                            Aller tenez quelque petites anecdotes bien stupide ...

                            Moi j’en ai souvent fait les frais étant jeune. Impulsif et colérique comme pas possible il m’arrivait souvent quand je bricolais ma mob ou autre de rentrer dans une sorte de trans ... Ben en fait ça ne se passait pas comme je l’aurais voulu, du style remettre le moteur et à chaque fois l’entretoise qui tombait ... Et voilà je partais en vrille, je jetais le moteur bien fort pas terre en gueulant des mots pas très gentils, puis m’acharnais sur le reste de la mob (le cadre) à grands coups de points et de pompes ... Résultat, les mains bien niquées et les jambes avec de bons bleus ... C’est dingue à chaque fois que ça m’arrivait, je savais pertinemment que j’allais me faire mal, mais c’était plus fort que moi, fallait que je cogne ! 

                            Alors les choutes stupides je connais je m’en suis mi quelques-uns dans ma vie, le plus grave m’a couté un mois et demi sur un lit d’hôpital, Une bécane de cross un 250 cr qui « pétoulliait », je démonte le carbu je remonte et la toujours pareil, je rentre dans une colère monstre, j’enfourche la bécane et je me dis TU VAS VOIR SI TU VAS ME FAIRE CHIER LONGTEMPS TOI ... TU VAS VOIR ! J’accélère à font (poignet en coin) et me voilà partie dans les chemins comme un barge, à un moment la bécane arrête de déconner et je disais en criant bien fort ... ALORS T’AS COMPRIS HEIN ! T’AS COMPRIS !, puis là arrivé dans un virage dans une bonne descente mon père qui arrivait avec son tracteur en face de moi, grand coup frein et grand coup de guidon pour l’éviter et voilà la bécane glisse de l’arrière et je sors de la trajectoire puis je suis éjecté en contre-bas et contre un sapin, le dos stoppé net par un sapin ... Résultat fracture du bassin et des hématomes un peu partout, dont un qui m’a couter une opération et un drain en plus de ma fracture du bassin ... 

                            Sans compter les dégâts collatéraux, le dernier en date une vitre de tracteur il y a une dizaines d’années, je mettais lever de bonne heures car je comptais finir le taf que j’avais à faire avant le week-end, tout c’était bien passé la mâtiné, à midi je ne me suis pas arrêté pour manger histoire de ne pas perdre de temps, arrivé le soir vers 23 heures il ne me reste que 15 minutes pour finir, et voila que le tracteur se met à déconner, une merde dans le filtre à gasoil, le truc qui arrive parfois, alors on dessert le filtre on le nettoie et on nettoie l’arrivée, puis on remonte on redémarre et ensuite on dévisse un injecteur pour faire partir l’air qui est rentré pendant l’opération, puis là normalement au bout d’un moment tout rendre dans la normal, on ressert l’injecteur et tout roule normal. Ben se soir là, impossible le tracteur ne voulait pas fonctionner correctement, pris de colère j’ai pris la clef qui se trouvait à coté de moi et de toutes mes forces je l’ai jeté dans le pare-brise, il a éclaté en mille morceaux ... Les boules, putain les boules, je suis rentré chez moi et je n’ai pas pu dormir de la nuit en pensant à ma connerie ... Le lendemain matin je suis revenu dans le champs, arrivé au tracteur j’avais grave les boules en voyant tout ce verre partout, je suis monté dans le tracteur, j’ai redémarré et il a marché comme une horloge un quart d’heure après j’avais tout fini ... Comme quoi des fois vaut mieux aller au lit et revenir le matin à tête reposée ...  

                            Bon maintenant avec l’âge j’ai appris à me contrôler, mais bon pour ça j’ai tendance à serrer les dents bien fort et je me dis, c’est bon, c’est bon va y détend toi mon garçon tu sais que c’est pas bon pour toi ...Et en principe ça marche !


                            • Bilou32 Bibi32 4 août 2012 19:44

                              Ma parole, tu es pire que moi !!! 
                              C’est vrai que la mécanique fait parfois péter un câble, quand une clé lâche ou qu’un boulon pète, que l’on s’éclate un doigt, il vaut mieux qu’il n’y ait personne dans un rayon de 40 mètres... « Sortez vous du tour ! » comme disent quelques paysans du coin quand « çà commence à monter ». Des coups de marteau ou de clé sur ces maudits morceaux de ferraille, qui n’arrange absolument rien ! Et après on regrette, il y a encore plus de boulot de réparation des dégâts... Je connais aussi !
                              Et il est vrai qu’en vieillissant, on arrive à se contrôler, un simple juron et un serrement de dents, un soufle profond, et puis çà passe...
                              Par contre je ne me suis jamais énervé après les personnes, et rarement avec les animaux. Et là je m’en tiens aux jurons (ma voisine qui habite à 200 m doit être horrifiée !)...
                              Cogner ne sert à rien, à moins d’être en situation dangereuse, et d’agir en légitime défense .


                            • Nestor 4 août 2012 20:15

                              Salut Bibi ...

                              "Et il est vrai qu’en vieillissant, on arrive à se contrôler, un simple juron et un serrement de dents, un soufle profond, et puis çà passe..."

                              Ça démange hein ! Hummmmmmmm ... T’as la clef bien serrée dans la main et là c’est limite limite ...

                              Un boulon bien rouillé et inaccessible, la clef dérape et tu te manges la main une ou deux fois ... ça rend dingue, en plus t’es souvent en plein champs sous une chaleur pas possible ... Limite au bout d’un moment tu pleurerais de nerf ...

                              Avec les moissonneuses, les petites presses, j’en ai bouffé mon aise à me faire chier, quand les presses ne veulent pas faire les nœuds, que tu reprends le foin qui tombe derrière pour le repasser devant des fois 10-20 fois avant que la presse veuille bien faire ce putain de nœud, t’es trempe de sueur, le foin qui colle partout, ça gratte, faut vraiment en vouloir là ...

                              La mécanique ça rend parfois complétement fou !

                              Comme toi j’ai vachement plus de sagesse envers les animaux et les humains .


                            • foufouille foufouille 4 août 2012 20:37

                              quand ca marches pas, je me dit toujours que c’est de la faute du connard d’ingenieur


                            • Antoine Diederick 4 août 2012 21:48

                              c’est clair, il y a des ingénieurs qui fabriquent des objets inutiles, la pince à linge électronique, hein , à quoi cela sert déjà ?

                              puis toutes ces petites machines d’électro-ménager ou les aspirateurs avec des accessoires qu’on sait jamais comment il faut les assembler, ou le presse fruit qui possède pas de bec verseur

                              le blender qui fonctionne seulement quand on met la main dedans....

                              des malades ces mecs smiley


                            • Bilou32 Bibi32 4 août 2012 22:38

                              Tiens Foufouille, c’est ce que je me dis, et que je dis aussi tout haut « Ces cons d’ingénieurs, je les foutrais dans un atelier les mains dans le cambouis quelques mois, et çà arrangerai beaucoup de choses ! » ou bien « Si je pouvais chopper les cons d’ingénieurs qui ont pondu un truc aussi débile.... ! »
                              çà soulage un peu...  smiley


                            • foufouille foufouille 4 août 2012 23:06

                              @ bibi
                              c’est le connard d’ingenieur qui a mis la sonde de temperature en dessous des injecteurs
                              tant pis, j’ai des petites mains
                              mais c’est serre, il devait etre plus petit que sarko
                               smiley
                               


                            • alinea Alinea 4 août 2012 17:28

                              Nestor : j’en ai connu plusieurs des comme vous ; à ces moments-là, il vaut mieux que personne ne passe !
                              Mais si on regarde les choses, votre petite panne de moto était une sauvegarde que vous n’avez pas su écouter ! Pas d’accident sinon !
                              Il y a un proverbe arabe qui dit que quand quelque chose ne va pas, il faut d’abord aller se préparer un thé, le boire, en compagnie, parler d’autres choses. Après le problème se résout de lui-même. Et même si vous devez y avoir votre part, nettoyer le carbu ou quoique ce soit, vous le faites tranquillement !
                              Ça marche à tous les coups. Seulement, il faut accepter les coups du sort. Changer nos plans parfois !
                              C’est même pas se contrôler : c’est lâcher prise, accepter que l’on n’est pas la maître du monde !
                              Et, au bout du compte, c’est très confortable !
                              Merci de votre commentaire qui m’a rappelé bien des souvenirs !!


                              • Antoine Diederick 4 août 2012 20:56

                                Le Prince Ki cache sa lumière.

                                36, je crois.



                                • alinea Alinea 5 août 2012 01:25

                                  Par pitié, utilisez le Yi King papier ! ; j’ai lu le lien, c’est dur cette présentation !
                                  Enfin bon, je vous dis ça ...


                                • Antoine Diederick 4 août 2012 21:15

                                  mais il y a des colères bénéfiques...

                                  Un homme très colérique s’en prenait à tous.
                                  Pris de remord, il se retire dans le désert, une oasis.
                                  Il médite et vit frugalement loin de ses semblables
                                  Un jour arrive au galop un guerrier tout habillé de noir, l’épée à la main
                                  Impérieux et méprisant, il ordonne à l’homme colérique de lui donner à manger et de faire boire son cheval.
                                  L’homme colérique ne supporte pas ce ton violent et tue le cavalier noir
                                  L’homme colérique se dit :« Qu’ai je fais, je viens de trahir ma résolution de me pacifier
                                  A ce moment là un cavalier sur un cheval blanc arrive au grand galop , l’épée à la main
                                  Le cavalier blanc félicite l’homme colérique
                                  L’homme colérique ne comprend pas , pourquoi recevoir des félicitations après ce meurtre
                                  Le cavalier blanc dit » Tu viens de tuer l’homme qui préparait l’assassinat de mon maître qui est Roi.« 
                                   »Viens avec moi à la cour afin de recevoir les honneurs."


                                  • Antoine Diederick 4 août 2012 21:26

                                    il y a plusieurs formes de courage

                                    courage physique, courage intellectuel,courage quotidien...etc

                                    courage sportif quand cela fait mal dans le corps, courage face à la maladie

                                    etc....


                                    • Antoine Diederick 4 août 2012 21:35

                                      Souvent nos colères et émotions fortes signalent des besoins légitimes que nous ne faisons pas émerger consciemment.

                                      Je trouve qu’il est bien d’interroger nos colères calmement, après il est possible de reformuler certains choix personnels.


                                      • Leo Le Sage 4 août 2012 21:38

                                        @AUTEUR/Alinea
                                        Vous dites :
                                        "Que celui qui n’a jamais crier sur son conjoint, qui n’a jamais secoué son gosse, qui n’a jamais pointé le majeur à l’adresse de celui qui lui avait grillé la priorité ou qui l’avait injurié d’avoir, lui-même, grillé la priorité, que celui qui ne s’est jamais énervé sur son chien, que celui qui n’a jamais fait tombé une pile d’assiettes, geste désespéré, qui ne s’est jamais tailladé les poignets, qui n’a jamais hurlé ou étouffé son cri dans son oreiller, qui n’a jamais répondu méchamment, qui n’a jamais souhaité la mort, longue et douloureuse, de personne, se présente"

                                        Il manque quelques « ou » là smiley smiley smiley smiley
                                        Quand il manque des « ou » cela sous entend que c’est « et ».
                                        ET donc je peux lever les DEUX mains sans soucis  !
                                        Yééé !

                                        MamZelle, Est-ce que taper sur un cafard çà compte ?
                                        [Ca fait longtemps que je n’en ai pas vu et c’était dans un autre pays...]

                                        Plus sérieusement.
                                        Il m’est arrivé de pêter un plomb, mais pas un cable sauf lorsque j’ai mal dormi.
                                        [je dors pas beaucoup...]

                                        Je remarque que çà marrive lorsqu’une évidence ne l’est pas pour des personnes intelligentes...
                                        Ce n’est pas une bonne attitude et donc je ne le fais quasiment plus.
                                        Cela m’arrive aussi lorsque j’ai affaire à des personnes de mauvaise foi.
                                        [C’est vraiment très rare...]

                                        Je constate que c’est souvent le milieu qui fait qu’une personne est violente ou pas.
                                        Donc je m’interesse souvent au passé d’une personne qui me parle et se comporte mal.

                                        J’ai l’habitude d’être honnête et sérieux, mais je me rends compte que cela n’est pas convenable dans le monde où nous vivons.
                                        Même dans ma vie réelle je me rends compte que les personnes n’aiment pas que l’on soit sérieux et pourtant cela permet d’éviter tant de disputes...
                                        J’avoue que je ne comprends pas vraiment.

                                        P.S. : Alinea s’il te plaît ne met pas la tronche de ton cheval là : çà fait bourin !
                                        Mets une photo de toi ! M’enfin...
                                        Sérieux, change çà...

                                         
                                        Cordialement

                                        Leo Le Sage
                                        (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


                                        • Antoine Diederick 4 août 2012 22:27

                                          Cher ami Léo le Sage, vous n’êtes vraiment pas sage smiley

                                          A mon avis, vous n’avez jamais été « encadré » par des bonshommes décidés de vous farcir les narines au persil smiley


                                        • Antoine Diederick 4 août 2012 22:39

                                          a Leo LE Sage

                                          Vous écrivez :

                                          "Plus sérieusement.
                                          Il m’est arrivé de pêter un plomb, mais pas un cable sauf lorsque j’ai mal dormi.
                                          [je dors pas beaucoup...]
                                          "

                                          Le plombe le quel ? Si cela se trouve il est possible d’un trouver un au magasin de bricolage le plus proche smiley

                                          Pour le câble, je vous demande pas quelle longueur il a.


                                        • Leo Le Sage 4 août 2012 23:50

                                          @Par Antoine Diederick (xxx.xxx.xxx.92) 4 août 22:27

                                          Vous dites :
                                          « Cher ami Léo le Sage, vous n’êtes vraiment pas sage »
                                          Elie Kakou m’a conseillé de rigoler : il faut amortir la connexion internet, alors s’il fallait se lancer dans la déconade soft pour faire le buzz et [faire] rire, pas de refus...

                                          Vous dites : « vous n’avez jamais été »encadré« par des bonshommes décidés de vous farcir les narines au persil »
                                          Pas encadré seulement ? Vous me vexez très cher !
                                          OOoopps je me vexe maintenant ! smiley smiley smiley smiley
                                          Quelle horreur !

                                          Certains ont essayé de me tirer les vers du nez du côté de chez Olivier.
                                          Ils se sont dit qu’il allaient me bouffer tout cru, ils sont tombés sur un os et sont restés sur leur faim ET fin. smiley
                                          Ils en sont arrivés à être édentés...
                                          Je compatis, j’essaye de les consoler... Olivier ne me le pardonnera jamais... question d’honneur.
                                          J’ai comme une crainte qu’il va finir dans un Cabanon...

                                          Vous dites : « je vous demande pas quelle longueur il a »
                                          je me suis demandé si ce n’est pas une ficelle qui a mis une étincelle pour une querelle de péronelles lesquelles je vous rappelle se défendent d’être des femelles comme sempiternelles remontrances...
                                          [saperlipopette je me mets à tenter une rime : je peux ?]

                                          Merci de nous faire rire, en tout cas si personne n’a ri c’est qu’ils n’ont pas le sens de l’humour, na.

                                           
                                          Cordialement

                                          Leo Le Sage
                                          (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


                                        • alinea Alinea 5 août 2012 00:51

                                          Léo le Sage : mon cheval n’est pas un bourrin : il est beau, il est jeune, il est puissant, il est rapide, il est mon ami, il est l’idéal de moi ! Pourquoi voulez-vous que je mette ma figure en figure si j’ai, sous la main un si bel animal ? C’est mieux pour tout le monde !
                                          Il s’appelle Mister Al !


                                        • alinea Alinea 5 août 2012 00:57

                                          Léo : et à King, Nestor ou Bibi : vous dites quoi ?
                                          Mon cheval est un bel animal, moi....je suis une vieille chèvre !!!!


                                        • Leo Le Sage 5 août 2012 16:15

                                          @AUTEUR/Par Alinea (xxx.xxx.xxx.150) 5 août 00:52
                                          Vous dites : « moi....je suis une vieille chèvre !!! » smiley
                                          Allons vous valez bien plus que çà...
                                          On s’en fout de votre apparence.

                                          Sérieusement, votre cheval vous dévalorise.
                                          Je le dis pour vous pas pour moi...
                                          Mais je respecte...

                                          Vous dites : « King, Nestor ou Bibi »
                                          Ben déjà ce sont des hommes...

                                          Ensuite à Nestor je lui est déjà fait la remarque : j’aime son chien.
                                          Avec son Predator il a l’air méchant alors que c’est un gentil [enfin je crois].

                                          King
                                          je pense que cela ne s’éloigne pas trop de lui...
                                          Il aime provoquer avec notamment son wanted. Il est comme çà et il assume.
                                          Lui au moins il accepte de causer avec tout le monde, ou presque.

                                          Bibi : il est contre le nucléaire donc nous le rappelle avec son explosion.

                                          Vous dites : « Léo le Sage : c’est que vous n’avez pas lu mon article sur les abeilles !!! »
                                          Probablement que je ne l’ai pas lu.
                                          Mais il me semble me souvenir de votre histoire de bourdon.
                                          J’aime les abeilles donc je sais des trucs sur eux.
                                          on sait qu’ils meurent essentiellement à cause des produits chimiques dans les plantes mellifères...
                                          [pesticides fongicides engrais etc]
                                          C’est une menace sérieuse pour notre survie...
                                           
                                          Cordialement

                                          Leo Le Sage
                                          (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


                                        • Antoine Diederick 4 août 2012 21:40

                                          en tout cas je me souviens d’un parcours sportif sous la pluie dans la gadoue durant lequel je me suis surpris à penser trempé et boueux à souhait :« Maman, je veux rentrer à la maison ! », parfois on a des choses bien plus difficiles à gérer et cela pas sans problème, on ne s’en même pas compte.


                                          • Antoine Diederick 4 août 2012 21:58

                                            et la colère s’était :« Mais qu’est-ce je fous ici ».


                                          • Annie 4 août 2012 23:10

                                            Un article intéressant mais surtout très humain, mais en plus l’apicultrice m’intéresse. J’ai appris aujourd’hui qu’on pouvait aider un bourdon qui se traine à s’envoler en lui donnant du miel.


                                            • Leo Le Sage 4 août 2012 23:51

                                              @Annie
                                              Salut Annie,

                                              Ca va de votre côté ?
                                              Je savais pas que les bourdons pouvaient voler grâce au miel lorsqu’ils ont des soucis.
                                              Je sais que le miel peut guérir certaines blessures...

                                               
                                              Cordialement

                                              Leo Le Sage
                                              (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


                                            • alinea Alinea 5 août 2012 00:52

                                              Léo le Sage : c’est que vous n’avez pas lu mon article sur les abeilles !!!


                                            • Georges Yang 5 août 2012 08:51

                                              Il faut un minimum de compromis pour vivre en société, mais une société sans la moindre violence serait invivable


                                              • Loatse Loatse 5 août 2012 11:38

                                                La violence est elle naturelle ? si elle l’est cela voudrait dire qu’on ne peut pas nous la reprocher...

                                                Ne vient elle pas du sentiment de propriété (est ce un instinct ?), « ma » maison, « ma » femme, « ma » terre, mon jouet etc .. ?

                                                Il y avait une tribu dans une île ou chacun ne possédait rien en propre.. mais chaque chose était considérée comme bien commun si envie ou besoin s’en faisait sentir... la pêche était partagée équitablement entre les actits et les « non actifs » (vieillards)

                                                est ce la solution ?

                                                Enfant il m ’est arrrivé de baffer ma cousine parce que celle ci voulait jouer avec « ma » poupée...

                                                C’est mon grand père à cette époque là qui m’a donné une grande leçon de vie...

                                                Celui ci m’avait offert une figurine chouchou (de salut les copains), avant d’aller à l’école... celle ci se trouvait dans mon cartable... En milieu d’après midi, paf plus rien, on me l’avait volée..

                                                Enquête faite, il s’agissait d’une môme dont l’anniversaire tombait le jour même et qui avait confié autour d’elle n’avoir rien recu de ses parents ce jour là.. (ni même un autre non plus) elle avait été apercue en train d’ouvrir mon cartable par des camarades de classe...

                                                Je raconte l’histoire à mon grand père, qui, ni une ni deux le lendemain m’emmène chez le libraire, achète la figurine fille assortie et me dit :

                                                Cette figurine est pour cette petite fille.. comme cela elle aura la paire... tu vas vers elle, tu lui dis « bon anniversaire » et tu lui offre.... c’est tout.

                                                J’ai fais ce qu’il me disait...

                                                Je ne vous raconte pas la tête de la gamine ! smiley




                                                • alinea Alinea 5 août 2012 12:18

                                                  La violence est naturelle parce qu’elle peut nous sauver la vie ; en ce sens elle a disparu aujourd’hui où peu de gens sont capables de se battre ou de se défendre quand on les agresse. Mais la violence qui nous pourrit la vie, à mon avis, ce n’est pas seulement celle de l’adulte resté immature ( donc l’enfant avant la leçon du grand-père) mais une pression incroyable, l’absence quasi totale pour beaucoup du respect de son rythme biologique, l’absence de « travail » sur ses rêves : combien de gens ont le loisir de se remémorer leurs rêves le matin, beaucoup ne s’en souviennent jamais !
                                                  La contrainte des individus mais aussi la surpopulation qui fabrique la violence chez n’importe quelle espèce.
                                                  Et puis... la névrose, les complexes.
                                                  Il y a du boulot Loatse, non ?


                                                  • Loatse Loatse 5 août 2012 20:43

                                                    Bonsoir Alinéa

                                                    Un sacré défi.. passionnant aussi (le travail sur la symbolique des rêves, c’est « géant » ! :)


                                                  • auguste auguste 5 août 2012 15:56

                                                    @ Georges Yang 4 août 20:14

                                                    « Votre histoire, c’est une fois sur 10000 le reste du temps, c’est du pipeau ».

                                                    Vous étiez sans doute en Afrique entre 1970 et 1977.

                                                    Je ne serais pas étonné si vous écriviez qu’il ne s’est rien passé le 4 mars 1976 à Montredon des Corbières.
                                                    Rien, mis à part une peccadille, une petite fusillade entre CRS et viticulteurs qui fit deux morts et une trentaine de blessés.

                                                    Bien entendu, le JT du 4 mars 1976, c’est encore du pipeau.


                                                    • alinea Alinea 5 août 2012 16:06

                                                      auguste : si vous voulez que d’autres que vous et l’intéressé, comprennent quelque chose à votre commentaire, mettez un lien valide
                                                      Merci


                                                      • jordanne jordanne 5 août 2012 16:25

                                                        Auguste s’est trompé effectivement le bon lien est :
                                                        http://www.ina.fr/video/CAB02001147/ja2-20h-emission-du-4-mars-1976.fr.html
                                                        Faut chercher un peu .
                                                        Bonne fin de journée.


                                                      • auguste auguste 7 août 2012 16:47

                                                        @ Alinea

                                                        Mea culpa, j’ai dérivé de la petite violence vers la guerre civile.
                                                        Je suis passé sans trasnsition de la rubrique des faits divers à l’Histoire de France.

                                                        N’ayant ni le talent de Jean Clavel, ni la faconde de Morice, je m’abstiendrai de proposer un article relatant l’histoire du Midi viticole de 1907 à nos jours.

                                                        Si j’en crois votre profil, vous êtes manadière, donc pas très éloignée géographiquement de vos voisins du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales.

                                                        En supposant, comme vous l’écrivez si bien, que d’autres veuillent comprendre quelque chose à mes commentaires, je vous donne l’occasion d’élargir votre culture générale en vous connectant à wikipedia, faute de mieux.
                                                        Recherchez ces mots clés : Marcelin Albert, Ernest Ferroul et Montredon des Corbières (où il est fait allusion à André Castéra, qui fut mon ami).

                                                        Lisez bien, vous ne perdrez pas votre temps


                                                        • alinea Alinea 7 août 2012 18:36

                                                          Auguste : j’ai lu le lien proposé par Jordanne et je note les noms que vous proposez. Je regarderai. Je suis effectivement assez proche du milieu viticole mais je n’avais pas suivi cette histoire de Montredon à l’époque.
                                                          Merci

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