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Commentaire de Daniel Roux

sur Histoires de petites violences


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Daniel Roux Daniel Roux 4 août 2012 13:11

Un article ou plutôt un témoignage humain qui révèle la difficulté d’être.

Comme n’importe quel humain, je suis capable du pire comme du meilleur. Affirmation théorique et facile qui nécessiterait de définir le pire et le meilleur et pour quel avenir.

La reconnaissance de notre animalité est primordiale pour nous accepter tel que nous sommes. Fort envers les faibles et faibles envers les forts, est une assez bonne description du comportement instinctif. Les sociétés humaines comme les nations, construites à notre image, ne se conduisent pas autrement. Un jour victime, le lendemain, bourreau, c’est toute l’histoire de nos civilisations depuis qu’elles existent.

en tant qu’individu, si vous ne maîtrisez pas votre violence instinctive, vous serez exclu d’une façon ou d’une autre, de la société.

Notre mal de vivre vient en grande partie de la conscience de la vacuité de la vie et de sa finitude. Tout ça pour ça ? Mais d’où notre joie de vivre tire t-elle sa source ?

Il n’est pas prouvé que la patience et la compassion soient éthiques (dans le sens de bon pour l’espèce), mais cela rend la vie en société plus facile.

Il est remarquable que plus les civilisations se développent et se font protectrices, plus la médecines permet au plus grand nombre de survivre. L’espèce en tire t-elle bénéfice ? Plus il y a d’humains sur terre, plus il y a de contraintes imposées par la société, plus les humains perdent leur joie de vivre en perdant leur raison de vivre. Mais qu’elle est cette raison ?

Il semblerait qu’être un consommateur courtisé soit moins satisfaisant qu’être un citoyen responsable et respecté. La responsabilité et le respect ? Ne sont ce pas les valeurs auxquelles l’humain aspire ?


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