M. Macron sait tout cela. Comme il ne pouvait pas ne pas savoir que confiner des millions de personnes pendant plus de mois « quoi qu’il nous en coûte » allait faire exploser notre dette. Aujourd’hui la priorité est l’Ukraine « quoi qu’il nous en coûte » pour justifier de nouvelles dépenses massives et inutiles, car tous ces moyens n’auront aucun impact sur le sort de l’Ukraine, aucun et il le sait aussi.
Je pense qu’il est à ce poste pour contribuer à détruire le « modèle social français » par l’endettement massif et tous les prétextes sont bons à prendre.
Il sait comme tous les dirigeants européens que la Russie ne menace aucun pays européen, mais il faut bien justifier l’entrée incompréhensible, injustifiée, non provoquée des forces russes sur le territoire ukrainien. Si rien ne pouvait laisser prévoir cette intervention alors pourquoi pas demain l’Allemagne ou la France ? C’est une ligne de défense grotesque, absurde, mais répétée cent fois , ça passe pour un public non averti.
L’objectif étant de ruiner le pays, il ne faut pas chercher à éclairer M. Macron sur des réalités militaires ou géopolitiques qu’il connaît fort bien. Il sait même que diriger une hypothétique « coalition des braves » pour taper sur les forces russes ne le changera pas en chef de guerre de l’U.E., même avec une Allemagne en souffrance économique et avec un dirigeant qui tient lieu de carpette pour les intérêts des USA.
Un objectif secondaire est probablement de revenir à l’état d’urgence pour goûter à nouveaux à des pouvoirs exceptionnels pour un préfet de région européenne qui ne peut plus prétendre être un Etat souverain sans faire rire tout le monde. Ah le souvenir du comité de défense, de l’entre soi pour décider dans le dos de tout le monde qui aurait le droit de sortir de chez lui, dans quel accoutrement et de quelle heure à quelle heure. Il doit en rêver encore et une économie de guerre (à personne) permet d’envisager bien des dérives liberticides.
Il ne faut jamais laisser une situation chaotique évoluer vers la stabilité, surtout quand on a des objectifs inavouables à faire passer.