« sanction céleste » ?
Pour Kant, « la législation
universelle de la conduite, c’est la volonté de l’être
raisonnable qui doit en être la législatrice ».
Ça veut dire que l’homme qu’il
considère comme « raisonnable », doit se donner à lui-même
sa propre loi, pour autant qu’elle soit applicable à tout un chacun,
à commencer par soi-même.
C’est de l’autonomie de la volonté
(l’être raisonnable est lui-même législateur), et il s’oppose
aux systèmes dans lesquels la volonté cherche sa loi en dehors
d’elle-même (raison d’état ou religion), ce qui, d’après Kant,
est à l’origine de toutes les erreurs commises par les morales
précédant la sienne. Pour lui, la philosophie n’a « ni dans le
ciel ni sur la terre, de point d’attache ou de point d’appui ».