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Samson Samson 27 mars 2023 15:40

« Macron n’a été élu que par rejet de Le Pen, et il ne possède pas une majorité suffisante pour gouverner comme il l’aurait souhaité : 70% des Français ne veulent pas de sa réforme des retraites. »

Ben oui, exactement comme vous le dites : élu ! smiley
Et réélu même, après avoir cinq ans durant insulté, humilié, fait mutiler et éborgner pour l’exemple puis confiner, bâillonner et QR-coder nos citoyens pour mieux attester de leur soumission à la contrainte d’une injection génique expérimentale, après avoir fièrement rabaissé la fonction présidentielle jusqu’à exprimer son irrépressible envie de « jouer avec son caca » en emmerdant une catégorie de citoyens coupable d’outrage de lèse-majesté pour ne pas s’être soumise à ses fantasmes narcissiques de toute puissance : on ne pourra cette fois prétendre que les Français n’étaient pleinement avisés ni des caprices et fantasmes de toute puissance de leur petit tyranneau, ni des mensonges et de la médiocrité managériale insigne de ses larbins, ni de l’ampleur de la ruine et du saccage en cours de leurs institutions et services publics (sécurité sociale, santé publique, enseignement, ...), quand même la « réforme des retraites » et la précarisation encore accrue des chômeurs étaient cette fois très officiellement annoncés au programme. smiley

A l’instar de la principale intéressée, parfaitement lucide quant à ses compétences et se limitant en conséquence à faire honorablement prospérer le fond de commerce légué par son papa, nul électeur quelque peu avisé des arcanes de la politique n’ignore que Marine Le Pen n’a aucunement les capacités de présider aux destinées de la France et de sa République.

La conduite du débat télévisé des candidats au deuxième tour de la dernière présidentielle est à cet égard on ne peut plus explicite : alors que face à un candidat manifestement « poudré » jusqu’aux yeux - ce dont elle devait être la première informée - il lui suffisait d’une chiquenaude pour qu’il s’enfonce tout seul, et ce d’autant que les arguments ne manquaient pas pour lui faire perdre les pédales et toute espèce de crédibilité résiduelle, Marine Le Pen s’en est fort soigneusement - et à mon sens délibérément - abstenue !

On ne peut naturellement exclure que pour assurer une fois encore son rôle d’épouvantail, elle ait discrètement monnayé sa retenue pour faire verser à l’Immature et ses riches sponsors leur obole aux « bonnes œuvres » familiales mais, si même c’est ce que j’aurais sans l’once d’un scrupule fait à sa place, cela reste du pur domaine de l’hypothèse ! smiley smiley smiley

Quant au cas, bien improbable en regard des précédentes considérations, où Marine Le Pen aurait effectivement — et probablement contre son gré — été élue présidente, elle aurait été bien plus strictement contrôlée et verrouillée par une majorité de l’Assemblée Nationale et n’aurait en conséquence jamais pu laisser dans son sillage les dégâts et ravages causés par l’Immature. En fait, son élection aurait, peut-être paradoxalement, permis de quelque peu restaurer le sain dialogue démocratique qui fait si cruellement défaut aujourd’hui en République.

Si même je n’éprouve aucune sympathie ou inclination brun-marine, c’est à tout le moins mon point de vue et je persiste à penser que sa candidature n’était de toute manière et une fois encore que le leurre destiné à fournir la seconde mâchoire du même piège à cons dans lequel les électeurs se sont une fois encore précipités avec délice pour réélire aux destinées de la France, sa République et ses citoyens un pervers narcissique et manipulateur « poudré » jusqu’aux yeux.

J’entends bien les raisons et toute la justesse de la présente colère, mais ne peut-on à juste droit se questionner quant à la conséquence du « Gaulois réfractaire » par rapport à ses choix ???

« Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? quand on l’approuve et qu’on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance. »
Histoire des variations des Eglises protestantes (1688) - Jacques Bénigne Bossuet

Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations ! smiley


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