https://les7duquebec.net/archives/281332
Par Khider Mesloub.
S’il fallait une énième preuve de la nature dictatoriale de la
démocratie bourgeoise, elle nous est répressivement administrée par la
politique terroriste antisociale et policière du gouvernement Macron.
Plus que jamais, la démocratie est la feuille de vigne derrière
laquelle se dissimule la dictature du capital. Si en période de « paix
sociale », la classe dominante occidentale, et donc française, arbore
sereinement le masque hypocrite de la respectabilité « démocratique »,
en période d’agitations sociales radicalement revendicatives, la même
classe dominante apeurée dévoile belliqueusement son véritable visage
hideux. Toute sa coutumière phraséologie libérale sur le droit de grève,
de manifestation, de circulation, en un mot le respect des « Droits
de l’Homme » se métamorphose en son contraire. La répression devient son
mode de gouvernance. L’intimidation, sa méthode
de gestion barbouzienne. La calomnie, son moyen de communication
médiatique. L’incarcération, sa technique de bannissement politique.
L’arbitraire, sa conduite procédurale judiciaire. Le mépris, son
expression naturelle. La manipulation, sa stratégie étatique
machiavélique.
En
France, le mouvement de révolte contre la réforme des retraites
illustre dramatiquement cette sinistre réalité. Devant la résistance du
prolétariat symbolisée par la radicalisation de sa lutte, le
gouvernement Macron révèle toute sa cruelle brutalité, son cynisme
arrogant, son despotisme « démocratique ». C’est-à-dire Démospotiqme. Le
Démospotisme, c’est ce mode de gouvernance occidentale qui a
l’apparence de la démocratie par l’élection, mais le vrai visage du
despotisme par la gestion étatique.
En effet, depuis que la France légitime, celle du peuple et du
prolétariat, s’est enfin réveillée de sa longue léthargie
sociale pour s’affirmer politiquement sur son terrain de lutte
authentique, la France légale, celle du scrutin financier, élue par
ailleurs par défaut (ironie de l’histoire, pour faire barrage au
prétendu « fascisme » de la petite blonde inoffensive Marine Le Pen,
alors que le Fascisme était déjà royalement intronisé à l’Élysée,
incarné par la politique terroriste répressive menée contre le mouvement
des Gilets jaunes, les mesures terroristes sécuritaires instaurées lors
de l’épidémie de la banale grippe du Covid-19 : confinement
totalitaire, interdiction de circulation, couvre-feu, état de siège,
attestation de sortie, port du masque obligatoire, vaccination ou plutôt
vacc-intoxication obligatoire ; par les politiques terroristes de
démantèlement des services publics et des « acquis sociaux ») dévoile
son essence foncièrement élitaire, son appartenance sociale bourgeoise,
son caractère de classe, sa fonction dominatrice, ses instincts
répressifs. Au reste, mardi soir, le 21 mars 2023, au lendemain du rejet
des mentions de censure à l’Assemblée nationale, lors du banquet
organisé à l’Élysée pour sabrer la victoire de son passage en force en
compagnie des principaux oligarques de son camp, Macron, avec son
habituel mépris de classe, sur un ton empreint d’arrogance et de
condescendance, n’a pas hésité à traiter les millions de manifestants de
« foule » et de « meute » n’ayant aucune « légitimité ». Autrement dit,
il considère le peuple comme quantité négligeable.