En 2001, Serge Klarsfeld et Robert
Badinter avaient participé à un débat à propos de la libération
de Maurice Papon, condamné en 1998 à dix ans de réclusion
criminelle pour complicité de crimes contre l’humanité, et dont
les avocats réclamaient la mise en liberté pour raison médicale.
Alors que Klarsfeld invoquait «
l’exemplarité de l’accomplissement de la peine », Badinter
déclarait : « il y a un moment où l’humanité doit prévaloir sur
le crime ».
Le rapport médical décrivant Maurice
Papon comme « impotent et grabataire » s’est révélé complaisant
quand il a quitté à pied la prison de la Santé en 2002.
Il faut dire que Papon avait des
fichiers intéressants sur pas mal de gens ayant séjourné à Vichy.
Ce n’est pas ça, être « anti-politique ».