« Mais en
France, me direz-vous. Risque-t-on un coup d’État
d’extrême-droite ? »
Pas besoin, ici culturellement l’extrême-droite a déjà
pignon sur rue selon les lieux ou les heures dans la ronde des chaînes d’info
aux mains de milliardaires comme il se doit, tous plus libéraux les uns que les
autres, avec toutes les nuances ou versions que vous voulez du moment que cela
va dans le sens de leurs affaires. Pour l’instant, dans notre Far-West
médiatique, ces grands inspirateurs et communicants n’ont pas à se plaindre.
Est-ce que cela va durer ?
L’extrême-droite
est une imposture politique dont l’encadrement et les élus ont le difficile challenge
d’apparaître comme les contestataires d’un système et ses représentants alors
qu’ils travaillent de fait à une version
plus autoritaire de ce système afin de contrer les aspirations démocratiques et
de justice sociale qui traversent toutes les couches sociale du pays.
Dont
les principaux couillonnés seront ceux, nous tous à un moment ou un autre, qui,
confiants, naïfs, imprudents, sous l’aiguillon des chaînes d’info inspirant les
petites mains des réseaux sociaux qui distillent et entretiennent ici comme
ailleurs, non sans arrière-pensées, tantôt la banalisation (c’est pas encore
gagné) mais surtout peurs, colères, indignations grâce à des faits divers et
sondages, des contre-vérités sur mesure mélangeant habilement le vrai et le
faux, sélectionnés et mis en valeur à cet effet, couillonnés donc qui en
viendront à croire devoir choisir entre s’abstenir et s’abandonner dans les
mains des habiles spécialistes du double-jeu, faux rebelles mais vrais
politiciens d’appareil, chasseurs de mandats.
à suivre