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njama njama 28 novembre 2022 16:25

Les tentatives de discréditer l’islam pour le réfuter ne sont pas nouvelles, « dans la polémique islamo-chrétienne qui s’instaura au VIII° siècle, l’attention des auteurs byzantins se concentra sur quelques points essentiels, comme la christologie, la mariologie, l’éthique sexuelle et l’absence de miracles accomplis par Mahomet » (Régis Blachère, le Coran, Introduction p.8, Que sais-je ? PUF)

MILLE ANS APRÉS L’HÉGIRE, l’attitude de l’Église était encore à la réfutation
ibid Régis Blachère, le Coran... p. 10 -11 :

"Par l’esprit qui anima son auteur [André du Ryer, consul de France au Caire en 1630] elle [la première traduction en françois du Coran, faite intégralement sur le texte arabe et publiée en 1647 *] trancha avec tout ce qu’on pouvait lire au milieu du XVII° siècle au sujet du Coran ; elle ne visait plus en effet à être un élément polémique contre l’Islam, mais se présentait comme un livre proposant d’informer honnêtement le lecteur. A cet égard elle s’opposait donc à une autre tendance, encore représentée dans la seconde moitié de ce siècle, d’abord par la traduction latine, restée inédite, du moine franciscain Germain de Silésie, écrite entre 1650 et 1665, et plus tard par la savante traduction, accompagnée du texte arabe, publiée à Padoue e, 1698 par Ludovico Marraci ; ces deux travaux se placent en effet dans la ligne même de l’École tolédane, puisqu’ils sont une réfutation de la religion islamique, vue à travers l’enseignement du Coran ; ...

* L’Alcoran de Mahomet, translaté d’arabe en françois par le sieur Du Ryer, sieur de la Garde Malezair (1647)

https://books.google.fr/books?id=CL9RAAAAcAAJ&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false


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