L’« humain » était un mot cher
à mélenchon, il fut un temps, comme « citoyen » était le
mot-clé pour Ségolène Royale (avec "gagnant-gagnant’).
A force d’être galvaudées, ces
expressions sont vides, comme « démocratie » et « liberté ».
Si on veut rendre aux mots leur sens,
alors, on peut considérer que l’emploi du mot « humain »
dans cet article est une référence à l’« »humanisme",
et non pas la l’être humain ou à la clémence d’un puissant qui
sait se montrer « humain » (plutôt que cruel) avec ceux qui
lui sont soumis.
L’humanisme est une position
idéologique qui se caractérise par le fait de mettre l’« homme »,
quelle que soit son rang, sa position sociale, au centre des
activités « humaines » dont il est ala raison d’être. Les
humanistes du 16ème siècle en France (Montaigne, etc.) ont
échafaudé leurs préceptes sur cette vision des choses. Il est
clair que, pour eux, il s’agissait d’un but à atteindre, puisqu’ils
savaient très bien dans quel monde ils vivaient.
Si le sens de l’article est d’affirmer
que les choix politiques et économiques faits par ceux qui
détiennent le pouvoir en ces domaines ne ressortissent pas d’une
philosophie humaniste, …. eh ben C’EST VRAI. Ce n’est sont ni
le bien-être ni le salut des hommes qui les guident.