I@rosemar
Que la guerre est belle quand les hommes, la fleur au fusil, partent au front faire leur devoir, on leur ordonne de tuer d’autres hommes désignés comme des ennemis et qui pourtant aussi ont une mère, une épouse, une fiancée qui pas un instant ne cesseront de penser à eux et qui, suivant leurs convictions, prieront un dieu ou l’espoir afin qu’ils reviennent vivants.
Il n’y a pas fondamentalement de différence entre la guerre et le terrorisme, l’une comme l’autre se nourrissent mutuellement de la violence, ils n’y a pas d’autres gagnants que ceux qui ourdissent les conflits afin de pouvoir vendre des armes, et quand les armes provisoirement se taisent, des messieurs aux costumes impeccables font un beaux discours, en dévoilant une stèle sur laquelle sont gravées pour la postérité ou plus exactement pour la prospérité, les noms des hommes tombés au champ d’horreur, la liste des victimes civiles n’y figure pas, pas plus que le nom des femmes mortes de désespoir, la chute de leur capucinade est toujours ‘’plus jamais ça’’ quand la prochaine guerre est déjà en préparation.