La pensée est donc une réaction, elle se déroule dans le temps et dans son propre espace qui est le savoir.
Une action, un évènement ne sont pas dans les rênes du temps mais la pensée ne laisse que très peu de liberté, liberté qui ne peut être, par une méthode quelconque, instaurée à volonté.
Et il y a le souvenir d’un évènement, c’est la part qui souvent ne veut pas (ou ne doit pas ?) mourir, ce qui reste est donc une expérience qui vient se rajouter à nos nombreux savoir, certains sont indispensables et d’autres des objets encombrants qui génèrent ainsi beaucoup de nouvelles réactions.
Tous ses agrégats forment notre personnalité, autrement dit l’égo qui n’est fait que de savoirs ; vouloir le combattre, le sublimer, le transcender, l’anéantir, le pacifier, le discipliner, etc., tout ce micmac n’est que réactions, c’est encore et toujours le jeu de l’égo...