Eric F

@Legestr glaz
Merci pour ces précisions sur l’interaction sucre et sel.

@Soucougnan
Les grands média vont dans le sens qu’impulse leur propriétaire, qui sont tous désormais de grandes multinationales, dont ni le souverainisme ni le socialisme ne sont l’option politique (il n’est pas question de terre plate ni d’aliens dans cette histoire). Les journalistes sont recrutés dans le sens de la ligne éditoriale, sinon ils ne sont pas embastillés, mais virés. Il y a certes les chaines publiques, depuis longtemps de gauche sociétale (glucksmanienne).
La presse d’opinion, très pluraliste, se restreint au lectorat des intellos engagés, elle ne façonne pas le ’’grand public’’. Les ’’dissidents’’ ont leurs sites de référence, certains étant perméables à des thèses extravagantes, assurément.
Tout cela ne date pas des tensions avec la Russie, mais bien évidemment il y a un influençage réciproque de chaque ’’bloc’’ sur des courants d’opinion anti-système d’en face -navalnisme, trumpisme, asselinisme...-.

Prolonger le conflit augmentera les victimes et dégâts (missiles vers les villes...), sans perspective de reconquête des frontières d’avant 2022 ou 2014.
Chacun cherche à sauver la face, pas à épargner les vies.

@Nicolas36
Il y a deux options politiques extérieures étasuniennes, celle de l’hégémonisme (gendarmes du monde) et celle de l’isolationnisme (nous d’abord).
Il semblait que l’opinion penchait pour l’isolationnisme, mais l’état profond (eh oui, ça existe : l’administration, le corps diplomatique, le pentagone, les services secrets...) a repris la prééminence.

En fait, les Yankees pourront dire que s’il y a défaillance de l’Ukraine, cela ne sera pas à cause de leur défection, comme cela tendait à apparaitre. Et puis le ’’deal’’ sera un peu moins défavorable si l’accès à la Mer Noire est préservé.

@Jules Seyes
Quel que soit le bilan comparé des pertes, l’Ukraine a moins de profondeur stratégique que la Russie, indépendamment des armes fournies. A terme ; c’est joué. Si l’Occident vise à justifier son propre réarmement, le délai de mise en oeuvre dépasse la durée du présent conflit.

D’accord qu’une sortie de conflit devrait inclure un nouvel accord global se sécurité et stabilité en Europe, le ’’monde cyrillique’’ (environnement russe) n’a pas vocation à intégrer l’occident.