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Thierry SALADIN 25 août 2023 17:54
Thierry SALADIN

@amiaplacidus

(...)Mais je suis totalement incapable de faire des traductions simultanées.
Votre aveu mérite d’être souligné. Bravo.

On peut en effet très bien connaître une langue étrangère, et même l’enseigner, et se révéler un piètre traducteur, au sens professionnel du terme.
Car la traduction consiste en un travail de recherche pour parvenir à un résultat donnant l’impression au lecteur, que l’auteur du papier, article, ou œuvre littéraire a écrit directement dans la langue cible : de préférence la langue maternelle du traducteur.
C’est le but que doit se fixer le traducteur professionnel.
C’est un art que de traduire !

Quant à l’interprétation dont il est question ici, c’est encore un autre métier, où celui qui l’exerce doit décoder et recoder en quelques fractions de seconde ce que l’orateur est en train de dire. Lequel continue son propos.

On peut donc dire qu’un interprète est en quelque sorte un acteur.
Quant au traducteur, il serait plutôt un chercheur : au sens qu’il dispose de temps, lui, pour si besoin se documenter, faire des recherches, contacter l’auteur, etc., pour parfois obtenir une précision utile pour finaliser son travail.

Dans les deux cas ce sont des métiers, différents certes, mais des métiers à part entière. Lesquels exigent une vraie compétence.

Terminons en ce qui concerne l’interprétation simultanée pour dire que c’est tellement exigeant en attention cérébrale, donc énergivore, qu’au bout d’une demi-heure, l’interprète n’en peut plus. Il est épuisé et doit donc être remplacé.

Sinon, sa capacité d’interprétation va singulièrement baisser.

Bien cordialement.

Thierry Saladin



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