À partir de 1966,
l’État multiplie des « plans de modernisation » qui accordent des
subventions massives aux entreprises privées du secteur, tout en les
laissant licencier. Ainsi, en 1971, des milliers d’emplois sont
supprimés par la Sollac (appartenant notamment aux Wendel), tandis que
l’État assume 82 % du coût de sa nouvelle usine de Fos .......
En 1977, « plan Barre » : le patronat supprime 16 000 emplois et se voit accorder des prêts publics à un taux de 0, 1 % .......
En février 1982,
la gauche nationalise de nombreuses grandes entreprises, y compris
industrielles. Ces groupes privés avaient subi 9 milliards de francs de
pertes en 1980 : leurs propriétaires reçoivent 47 milliards de francs
d’indemnités.Dès l’été 1982,
nouveau « plan acier » : 12 000 suppressions d’emplois, alors que
l’État déverse 21 milliards de francs pour moderniser les usines......
En 1994,
la sidérurgie, regroupée dans le groupe Usinor-Sacilor, restructurée et
renflouée par l’État, retrouve les profits… et peut donc être
privatisée ! Évalué à 20 milliards de francs, le groupe est vendu 10
milliards. De nationalisation en privatisation, la boucle est bouclée ......
voici un petit recapitulatif de cette catastrophe annoncée :
http://2ccr.unblog.fr/2013/02/01/siderurgie-comment-en-est-on-arrive-la/