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On constate que la zone Euro n’a jamais eu d’assise politique sérieuse à opposer à une crise financière « systémique ». Jusqu’à présent les dirigeants européens à commencer par Merkel n’ont fait que de préserver « leurs » intérêts de caste, et de se contenter de rebattre périodiquement les cartes pour donner l’illusion de l’action. Des solutions parfaitement imbéciles et inopérantes, telles que Hollande s’apprêterait à proposer, dans son allégeance à l’Euroland.

Ces gens-là ne raisonnent que sur le court terme. On l’a vu, ils étaient suspendus aux résultats des élections en Grèce. Ouf ! Ils ont l’impression d’avoir frôlé la catastrophe. Idem pour l’élection de François Hollande qui rassure le « marchés » ! ce dernier est allé rassurer ceux de la city ! « We are note Dangerous » !

Ce qui prouve devant la gravité du problème, insoluble pour l’instant, leur manque de discernement. Que Merkel oppose une rigidité de surface ne changera rien au problème, elle comme les autres dirigeants européens sont profondément enfoncés dans le bourbier.

Car tous ces apprentis sorciers, ne maîtrisent plus rien !

Les solutions soit-disant techniques pour parer à la crise, me paraissent plutôt dérisoires face à ce qui nous attend.

Lorsque parrallèlement des pays comme la Chine ou la Russie et certains pays de l’Amérique du Sud, se sortiront grandis et peut-être vainqueurs de cette guerre d’influence économico-financière mondiale.

La mise en place d’une multi-polarité financière et économqiue serait une des solutions si le grand bloc euro-atlantique renonçait définitivement à sa prédominance mondiale ! Autant rêver !

Car il est là le problème !

Raisonner sur le temps long !

Et vaincre une bonne fois pour toutes, cette peur irrationnelle du fameux « péril jaune » dont on nous rebat les oreilles avec la Chine.

Le problème c’est l’endettement cumulé privé et public, le renoncement aux Etats-Nations, une traîtrise de nos gouvernements successifs qui ont abandonné la souveraineté des Etats européens au profit d’une dictature financière dans la nébuleuse des banques.

Une course folle qui mène droit dans le mur !

Oui, la rentrée sera chaude ! Les classes moyennes et les plus pauvres d’entre nous n’ont pas fini de payer cette « crise » artificiellement créée pour démanteler les Etats européens.

Ceci pour le constat.

Maintenant, à bien regarder de près, il me semble que même les experts économiques n’ont aucune solution de rechange à apporter à la catastrophe qui se profile à grande vitesse.

Et cela ne nous rassure pas du tout !