Qui se souvient de Maurice Bunau-Varilla ? Ce nom, qui causait des sueurs froides à bien des parlementaires de la IIIe République, ne fait plus tressaillir que les historiens. Il fut pourtant associé au destin de l’un des plus importants quotidiens français du début du XXe siècle : « Le Matin ». La trajectoire et les frasques de cet homme d’affaires corrompu mais convaincu d’améliorer le sort de l’humanité éclairent, comme sous une lampe grossissante, les rapports entre presse, pouvoir et argent.
http://www.monde-diplomatique.fr/2009/08/PINSOLLE/17743