La relation entre compagnons et franc-maçons n’est pas une filiation mais une similarité qui s’explique par des raisons historiques et se comprend par l’étymologie

dans les deux les deux « confréries », comme vous l’avez évoqué, l’spect initiatique est central, à la fois pour réserver les secrets de corporatopns qui se réservaient ainsi des « marchés (même si dans ce cas le mot est anachronique), et aussi pour des raisons ésotériques qui ont à voir avec l’alchimie : les compagnons avaient conservé des traditions plus anciennes que celles du christianisme, héritées des artisnas pré-romains, et ils s’amusaient à introduire des symboles paiens dans de endroits inacessibles des cathédrales, comme les chapitaux et les gargouilles

dans les deux cas, la solidarité qualifiée de fraternité s’explique par le statut particulier dde certains artisans spécialisés comme les tailleurs de pierre, les mitres verriers, mais aussi les architectes, dont les compétences étaient nécessaires sur les grands chantiers et qui devaient pouvoir circuler pour intervenir dans une Europe féodale où les manants (serfs) appartenaient à leurs seigneurs (fiefs). Le treme »franc« signifie »affranchi« , s’est-ç-dire libéré des servitues des corvées et autres joyeusetés, mais aussi de leur »attachement« au territoire de leur propriétaire ». en un mot, ils étaient libres. tout ça se résume par la formule « ni dieu ni maitre » reprise par le mouvement anarchiste dont certaines des racines se trouvent dans le compagnonage

aujourd’hui, ce qui reste des compagnons se retrouve chez certains professionnels du bâtiment sous la forme de savoir faire (comme la méthode 3-4-5) et les franc-maçons sont devenus un lobby international. mais les origines sont communes, comme celles de sapiens et du chimpanzé dont aucun des deux ne descend de l’autrre mais qui ont un ou des ancêtres communs.