Dans ma vie, j’ai quelquefois rencontré des personnes qui avaient été adoptées enfants. Toutes, à un moment ou un autre de leur parcours, ont eu ce besoin irrépressible de connaître leurs origines, même si elles n’étaient pas en conflit avec leur parents adoptifs. Toutes m’ont dit qu’il leur manquait quelque chose d’essentiel pour pouvoir s’épanouir vraiment. Savoir d’où elles venaient, le récit de leur conception, qui étaient leurs parents et leurs familles etc.
Une personne n’est pas qu’un assemblage de laboratoire à base de chromosomes, elle est aussi un maillon d’une histoire contenue dans ses gènes.
Savoir d’où il vient est le droit le plus absolu d’un enfant, il ne faut jamais l’oublier.