Donc, selon l’article, le système médiatico-politique surjouerait l’actualité des apparences violentes du mouvement GJ, pour éviter le débat de fond sur l’élection européenne, étouffer les
eurosceptiques réformistes : ce serait là instrumentalisation,
manipulation, machiavélisme.
Ce qui est trouble et interpelle dans ce constat, c’est sa naïveté
- la démocratie représentative est par essence et par le fait instrumentalisation, négociée, lucrative, déloyale
- le débat démocratique, çà n’existe pas : on nous l’a dit « il n’y a pas de démocratie en dehors des traités »
L’élection n’est qu’expression du consentement au statu quo des dominants.
Donc oui la confusion organisée est la règle.
Mais cette confusion est d’abord dans la vision naïve et complaisante
de l’observateur qui postule d’emblée qu’il y a une "normalité
démocratique", pour ne pas dire une loyauté morale, issue d’un
imaginaire « contrat social réciproque ». Tout çà n’est que spectacle
citoyenniste pour les tièdes, personne n’y croit de bonne foi, ni en
haut (les médiateurs dominants), ni en bas (les GJ).
Nous sommes sous un régime d’extrême droite « smart » 2.0, de rapports
de forces de classe consentit sous hypnose collective démo-médiacratique, c’est
tout.
N’accusons pas les dominants de notre consentement.