« Il est important de soutenir la dignité de ce qui n’appartient pas à l’utile »
Volià qui corrobore ce bis repetita dénonçant, à la racine, dans notre Constitution française une distorsion de sens du mot « démocratie »,[...]
Ce bogue est l’incompatibilité entre les deux objectifs suivants proclamés :
- une prétention à une visée démocratique, fraternelle , d’égalité en dignité (sous-entendu par l’origine historique de ’liberté, égalité, fraternité’)
- contredite par un ’Article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789’ lorsqu’il ajoute : « Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » ... ce qui introduit et légitime donc des ’distinctions sociales’ peu compatibles avec une réelle égalité en dignité.
( Quelle entité, et selon quels critères, légitimés par qui ou quoi -religion d’utilitarisme ?-, pourrait bien avoir la prétention de relayer la Constitution pour décider de ce qui est ’utile’ ? )
En toute logique, l’acceptation d’une incohérence est donc bel et bien la porte ouverte à n’importe quelle ineptie et à toutes les inepties.